Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Paul sur le sermon du prédicateur, « Le Drame de St Paul ». Son expérience sur terre
St Paul - reçu par James Padgett le 5 Décembre 1915, Washington, USA.
C’est moi, Saint-Paul.
Eh bien, mon frère, j’étais avec vous lors du sermon sur le « Drame de Saint Paul », et je fus très intéressé par le sujet, et aussi par la manière dont le prédicateur a prononcé son sermon. Il était lui-même quelque peu dramatique, et son élocution et l’intonation des dialogues entre plusieurs des personnages importants du drame et moi-même étaient très percutants. Néanmoins, ces intonations ne me semblaient pas très familières, parce qu’elles étaient trop artificielles pour représenter correctement les intonations réelles de la voix et les sentiments qui habitaient ces personnes et moi-même en ces occasions. Mais, néanmoins, elles ont été très efficaces, et je n’en ai aucun doute, ont produit, sur les auditeurs, l’effet escompté.
Certaines des scènes représentées étaient très réelles, d’autres non, car elles n’ont jamais existé. Je me souviens très bien de mon expérience sur le chemin de Damas, et du grand changement que cela a apporté à mon existence terrestre. L’éclat et la voix de Jésus étaient très réelles, mais l’affirmation selon laquelle je suis devenu aveugle n’est pas vraie, car je ne fus pas aveuglé, mais seulement affecté, pour un certain temps, par la lumière inhabituelle, et aussi par le choc que la voix de Jésus a causé. Comme Jésus l’a dit, ma seule cécité était celle qui couvrait, à l’époque, mes yeux spirituels, et lorsque je suis entré dans la ville, la seule cécité dont je me suis remis, d’une certaine manière, était celle qui avait maintenu mon âme dans les ténèbres, et m’avait fait persécuter les disciples de Jésus, avec la conviction que je faisais le travail que Dieu m’avait appelé à faire. Vous voyez donc, que même si la description de toute ma vie après mon appel était très intéressante, elle n’était pas tout à fait correcte.
Jésus vous a dit quelle était ma condition de développement d’âme, et combien il me manquait l’Amour que j’ai possédé ensuite, dans une certaine mesure. Et comme il le dit, j’étais, dans mon premier ministère, davantage un Chrétien intellectuel, qu’un Chrétien possédant le Grand Amour Divin du Père. Cependant grâce à lui, j’ai continué à prêcher, et j’ai cru du mieux que je pouvais, jusqu’à, finalement, devenir un enfant racheté de Dieu, rempli de son amour. Je connaissais beaucoup de choses liées à la théologie des Juifs et enseignées dans la théologie des Juifs, et spécialement des Pharisiens. Je vois maintenant que, dans mes écrits, mes conceptions des vérités de Dieu ont été influencées, dans une large mesure, par cette connaissance de la théologie juive.
Alors que beaucoup de choses que j’ai enseignées et telles que je les vois maintenant, sont vraies, pourtant beaucoup de choses que, selon la Bible, j’ai écrites ne sont pas vraies, et je ne suis pas surpris que les hommes ne les acceptent pas en ce moment. Comme j’aimerais pouvoir réviser et réécrire les épîtres qui m’ont été attribuées. Combien de contradictions apparentes et de choses déraisonnables seraient mises en évidence. Mais je ne peux pas, si ce n’est par votre intermédiaire, déclarer la vérité telle que je la vois maintenant ; et j’espère que les occasions se présenteront et que je pourrai le faire.
Eh bien, je n’écrirai pas plus ce soir car vous avez déjà écrit beaucoup, et d’autres souhaitent écrire. Je vous souhaite une bonne nuit.
Votre frère en Christ, Paul. 1
Ce même jour, Jésus a également commenté le message du prédicateur.↩