Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
L’expérience de joie et de grandeur d’Hélène dans la troisième sphère Céleste 1
Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 28 Décembre 1915, Washington, USA.
C’est moi, ton Hélène. Je suis prête à écrire comme je te l’ai promis aujourd’hui, et tu ne dois pas penser que je ne te dirai pas ce qui m’est si cher et ce qui devrait l’être pour toi. Cela fait longtemps que je ne t’ai pas écrit beaucoup de détails sur moi-même, et tu ne sais pas ce qui s’est passé dans la progression de mon âme depuis un certain temps.
Eh bien, j’ai prié et essayé d’obtenir plus d’Amour du Père dans mon âme et j’ai réussi à tel point que je suis maintenant dans la troisième Sphère Céleste, où sont ta grand-mère et également ta mère. Mon chéri, si seulement je pouvais te parler des joies et de la grandeur de cette sphère, je serais très heureuse. Mais les mots ne me viennent pas pour te donner une idée satisfaisante de ce que sont l’apparence et les conditions de cette sphère.
Je t’ai décrit ma maison dans la deuxième Sphère Céleste, quoique très inadéquatement, mais cette maison ne peut pas être comparée à ce que j’ai maintenant, et je ne peux pas mieux la décrire que de dire qu’elle est au-delà de toute conception possible de ce que tu peux avoir de beauté, de grandeur et d’amour. Je ne suis que dans les plans inférieurs de cette sphère, mais ceux-ci sont tellement remplis de l’Amour du Père qu’il semble presque impossible qu’il puisse y avoir des sphères où il y a plus de cet Amour, mais, bien sûr, comme Jésus et tous les apôtres, et quelques autres qui t’écrivent, ont leurs foyers dans ces Sphères supérieures (Célestes) et plus près de la source de l’amour, par conséquent il doit y avoir plus d’Amour là où ils sont.
Je suis si heureuse que je peux à peine te dire ce que signifie ce bonheur, mais en tout cas, je dois dire qu’il n’y a jamais la moindre chose qui peut interférer avec mon bonheur ou me faire croire que je ne suis pas une enfant acceptée du Père, participant à Son Amour à un point qui me rend immortelle et ne sera plus jamais soumise à la mort.
Ce bonheur n’est pas tel qu’il ne satisfait que pour un certain temps, mais c’est une source continue de vie, libre de tout ce qui pourrait entrer dans les sentiments ou la vie d’esprits qui ne savent pas qu’ils ne font qu’un avec le Père et qu’ils font partie de Lui dans l’Amour et la beauté. Je ne veux qu’une seule chose maintenant pour compléter ma vie, c’est de t’avoir avec moi ; mais tu ne dois pas penser que je ne suis pas parfaitement heureuse et satisfaite, car je le suis, mais comme on te l’a dit, je ne suis que la moitié du moi complet, l’autre moitié doit venir et rejoindre la moitié que je suis afin que le parfait puisse s’achever. Alors mon cher Ned, tu dois maintenant essayer, plus que jamais, d’obtenir, en plus grande abondance, ce Grand Amour dans ton âme, et tu peux si seulement tu veux prier et avoir la foi, car le Maître dit que tu peux, et il le sait.
Oui, j’ai ma maison individuelle ici, tout comme je l’avais dans les sphères inférieures, et elle est tout aussi réelle, et plus encore, que n’importe quelle maison de la terre. Mes vêtements ont la même apparence et forme, mais oh, tellement plus beaux et d’un blanc éclatant, mon visage est aussi plus beau et plein d’expressions d’amour. Ainsi, tu vois, j’ai un plus grand amour pour mon Père et un plus grand amour pour toi ; car à mesure que mon amour pour le Père augmente, mon amour pour toi augmente aussi, et je sais que lorsque tu viendras, cet amour sera si grand que tu te demanderas comment un tel amour peut exister.
Je pense qu’il vaut mieux que je n »écrive plus ce soir car je n’ai pas envie de te parler d’autres choses, je veux seulement profiter de ce Grand Amour sans avoir à communiquer sur d’autres sujets, bien qu’à un autre moment je serai heureuse de le faire.
Alors chéri, pense à moi telle que je suis maintenant, remplie de ce Grand et nouvel Amour qui possède tout mon être, et maintenant, chéri, tu es l’objet de cet amour, en dehors de ce qui est celui du Père.
Je n’écrirai pas plus, mais je dirai que je suis à toi maintenant et pour toute l’éternité, et j’attends, oh, si longtemps, le temps à venir où tu pourras être avec moi. Je vais arrêter d’écrire.
Ta vraie et affectueuse, Hélène.
Ce message est publié dans le Volume II, première édition française, à la page 312 et dans le volume III à la page 154. Pour plus de détails, vous pouvez consulter, en anglais, cette page.#↩