Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Dans un autre message commun, Hélène et Marie plaisantent au sujet de leur amour pour leurs âmes sœurs 1
Hélène Padgett & Mary Kennedy - reçu par James Padgett le 15 Décembre 1915, Washington, USA.
C’est moi, Hélène.
Tu as assez écrit pour ce soir, et je ne dirai que quelques mots et je m’arrêterai à moins que la petite fille en mal d’amour ne s’en mêle. Je suppose, cependant, qu’elle va vouloir dire un mot sinon elle ne dormira pas cette nuit, comme vous le dites, vous les mortels. Eh bien, allez-y et dites-lui que vous l’aimez. Vous devriez avoir honte d’essayer de le tromper ainsi.
[Mary prend maintenant part à la conversation avec Hélène :]
Eh bien, Leslie, ne la crois pas, car tu sais que je t’aime, et elle est seulement jalouse parce que je t’aime plus qu’elle n’aime son âme sœur. Bien sûr, j’interviendrai chaque fois que j’aurai l’occasion de te parler de mon amour, et Hélène est vraiment méchante pour essayer de te faire croire que j’essaie de te tromper. Mais elle te dira le contraire, je le sais. N’est-ce pas, Hélène ?
[Maintenant, Hélène :]
Oui, docteur, je plaisantais, car de toutes les filles malades que j’ai vues, je ne pense pas en avoir jamais vu une aussi malade que votre Mary. Maintenant, elle dit que je ne dois pas dire cela, alors vous voyez que je ne peux pas lui plaire. Allons, Mary, avais-je raison lorsque je lui ai dit que vous le tromperiez, ou lorsque j’ai dit que vous étiez malade d’amour ? Eh bien, je ne le tromperai pas, et je suppose que je n’aurai plus rien à dire.
Vous voyez, docteur, elle reconnaît qu’elle est une petite fille malade d’amour et qu’elle n’est pas heureuse à moins qu’elle ne puisse vous le dire.
Mais n’oubliez pas, docteur, qu’elle vous aime et que vous devriez être très reconnaissant d’avoir une âme sœur aussi belle et aussi aimante. Eh bien, mon chéri, je n’écrirai pas plus.
[Le docteur Stone lui demanda alors si elle sentait ses baisers, et Hélène poursuivit]
Mary dit qu’ils ont été si vite donnés qu’elle n’a pas eu le temps de savoir si elle les a ressentis ou non. Elle dit : « Dites-lui que lorsqu’il l’embrasse, il faut les faire durer plus longtemps, car elle n’aime pas ces baisers rapides.
Elle dit qu’elle l’embrasse, et qu’un jour elle le mordra, juste pour qu’il se rende compte qu’elle l’embrasse. Alors, avec tout notre amour à vous deux, je vous souhaite une bonne nuit.
Ta vraie et bien aimée, Hélène.
Ce message montre que les esprits aiment s’amuser un peu et qu’ils en profitent autant que les mortels, et que leur existence est tout aussi naturelle que celle des mortels. (Leslie R. Stone).↩