Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Mary est heureuse lorsqu’il lui est permis d’écrire à Leslie
Mary Kennedy - reçu par James Padgett le 23 Novembre 1915, Washington, USA.
C’est moi, Mary Kennedy.
Votre femme 1 n’a pas mentionné mon nom et j’ai donc pensé que je vous le dirais moi-même, car je suis très importante pour mon bien-aimé comme tous ceux et celles qu’elle a mentionnés. Je voulais lui dire que je suis ici et près de lui et que je ne laisserai même pas sa mère prendre ma place, même si je l’aime beaucoup et qu’elle m’aime, mais elle sait que j’ai droit à la première place, et que je ne laisserai personne prendre ma place.
Je suis avec lui presque tout le temps, essayant de l’aider et de le réconforter, de faire en sorte qu’il ait de bonnes pensées et qu’il me désire. Il comprendra donc lorsque vous lui lirez que j’ai l’intention qu’il sache que je suis avec lui et je ne laisserai pas m’oublier même s’il le voulait, ce que je ne crois pas.
J’étais avec vous vendredi soir, mais je n’ai rien écrit ni dit, car sa mère, sa grand-mère, ses sœurs et ses frères étaient très impatients de communiquer avec lui ; mais maintenant que je suis ici, et que j’ai l’occasion qui m’appartient de droit par amour, je compte être la première à lui écrire. Il ne doit pas penser que je suis un peu jalouse, car je ne le suis pas ; mais vous savez que lorsqu’une chérie a la chance d’écrire à son âme sœur, elle va le faire ou essayer très fort. Ils peuvent aussi écrire, mais ils doivent attendre que j’aie fini, et ensuite ils pourront lui dire ce qu’ils veulent. Dites-lui donc de m’aimer et de penser à moi et de souhaiter que je puisse être avec lui très souvent.
Je progresse dans le développement de mon âme et je suis très heureuse ; et la seule chose qui me rend plus heureuse lorsqu’il est là, c’est de l’avoir avec moi, mais ce ne sera pas prochainement, car il a un travail à faire avant de venir ici, et il devra attendre de l’avoir réalisé.
Mais je suis si heureuse qu’il ait ce travail, et alors qu’il le fait et qu’il aide les autres, il s’aidera aussi lui-même, de sorte que lorsqu’il viendra, lui et moi ne serons pas séparés pendant très longtemps.
Je suppose que j’ai assez écrit dans les circonstances et que je devrais laisser les autres écrire, mais j’aimerais bien avoir un soir où je pourrais prendre mon temps et lui exprimer un grand nombre de choses que je veux qu’il sache. Alors dites-lui que je ne m’arrête pas parce que je le veux, mais parce que la décence l’exige.
Il est mon propre grand amour, et je l’aime de tout mon cœur, et parfois il saura ce que cela signifie.
Alors avec tout mon amour pour lui et l’amour de ma sœur pour toi, j’arrêterai.
Sa propre vraie, Mary.
Ce message d’Hélène Padgett n’a pas été publié. Il apparaît seulement dans le journal quotidien de James Padgett. Pour l’année 1915, ce journal peut-être consulté via ce lien et ce lien.↩