Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Hélène explique à M. Padgett pourquoi elle l’a appelé pour lui écrire
Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 20 Novembre 1915, Washington, USA.
C’est moi, Hélène.
Je t’ai appelé parce que lorsque l’esprit qui a écrit est venu, il était dans un état très misérable et très souffrant et il a tellement supplié d’écrire que j’ai pensé que ce serait un grand geste d’amour et de compassion que de le laisser écrire. C’est un esprit très laid, sombre et déformé dans son apparence, et, bien qu’il soit un homme de grande intelligence, son âme est presque dans un état de mort. C’est-à-dire qu’il n’a pas de vie consciente, car il était littéralement affamé et n’était pas capable de voir ou de sentir les impulsions supérieures ou meilleures. Alors lorsqu’il est venu me dire qu’il avait tellement besoin d’aide, nous l’avons laissé écrire. Il est maintenant avec M. Riddle, et j’espère qu’il trouvera un peu de lumière et de soulagement, bien que je craigne qu’il ait du mal à croire ce qu’il lui sera dit, car, comme tu le sais peut-être, lorsque l’âme devient toute rabougrie et morte, il est difficile pour l’intelligence de croire ce qui concerne l’éveil de l’âme. Mais tout est possible avec Dieu et cet homme n’est pas sans rédemption.
Je crois, cependant, qu’il aura un long chemin de développement de l’âme avant de voir la lumière et de réaliser que ses souffrances le quittent. Il devait être un homme très maléfique sur terre, car il a en lui toutes les traces et les preuves d’une vie très abandonnée et malfaisante. « Leurs péchés les suivent, dit le Seigneur », et j’ajouterai, restez avec eux jusqu’à ce que la grande loi de la compensation ait été accomplie, ou que la grande loi de l’Amour Divin l’ait supplantée.
Tu ne dois plus écrire maintenant.
Alors au revoir,
Ta vraie et bien-aimée, Hélène.