Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
John G. Carlisle écrit sur ses souffrances et ses ténèbres dans lesquelles il se trouve et demande de l’aide
John G Carlisle - reçu par James Padgett le 20 Novembre 1915, Washington, USA.
Laissez-moi écrire, John G. Carlisle. 1
Je veux juste dire que j’ai tellement besoin d’aide. Je souffre tellement et je suis dans une telle obscurité que je ne peux trouver aucun soulagement à ma condition. Alors s’il vous plaît, dites-moi si vous pouvez m’aider. Certains esprits ici disent que vous les avez aidés, si possible je veux que vous m’aidiez.
Il n’est pas nécessaire que je vous dise qui je suis, ou ce que j’ai fait sur terre, car beaucoup d’autres à Washington, savent exactement quel genre de vie j’ai mené lorsque j’ai vécu dans cette ville, car j’étais un homme important et mes actions étaient observées et connues par un grand nombre.
Qu’il suffise de dire que je paie maintenant les pénalités pour ma vie maléfique, et que je suis dans la torture et dans une telle intense obscurité, et je ne sais pas si je peux espérer un soulagement. Je veux que vous m’aidiez, et, si vous le pouvez et le faites, je ne vous oublierai jamais.
Je viendrai revendiquer votre promesse, et si vous réussissez, je vous en serai éternellement reconnaissant.
Oui, je l’ai vu (Cleveland) à plusieurs reprises et je lui ai parlé, mais il semble être en meilleure condition que moi pour une raison que je ne comprends pas. Nous nous ressemblions beaucoup dans certains détails lorsqu’il était sur terre, mais il semble avoir trouvé un moyen par lequel il peut vivre dans un état plus brillant que le mien.
Non, je n’ai jamais rencontré M. Riddle et je ne sais pas s’il est dans le monde des esprits, mais d’après ce que vous dites, je suppose que oui. Mais pourquoi cette question ? Vous savez que je connaissais un grand nombre d’hommes publics, et beaucoup mieux que je ne connaissais Riddle, et je suis donc un peu impatient de savoir pourquoi vous me demandez si je l’ai vu. Eh bien, vous me donnez hâte de le rencontrer, et si je le fais, je me souviendrai de ce que vous avez dit.
J’ai regardé, et je vois de beaux esprits, mais je n’en connais aucun. J’ai demandé qui ils sont, et l’un d’eux dit qu’elle est votre femme, et quel bel esprit elle est, et à quel point elle est bonne et aimante. Je me demande pourquoi elle est si belle ! Je lui ai demandé, et elle dit qu’elle va essayer et elle est partie.
Eh bien, il est ici et je suis considérablement surpris, car il est beau et brillant, et il semble aussi avoir tant d’amour pour lui. Quelle est la cause de toute cette merveilleuse beauté et luminosité ?
Eh bien, il m’a parlé et m’a dit qu’il était content de me voir, qu’il était prêt et impatient de m’aider à sortir de mon obscurité et qu’il voulait que je l’accompagne pour une discussion, je pars donc. J’essaierai de faire ce que vous dites, et je ferai certainement tout mon possible pour comprendre ce grand mystère.
C’est pourquoi, mon ami, je dois vous quitter, mais ce faisant, je tiens à vous exprimer ma gratitude pour ce que vous avez fait et pour vos aimables pensées. Alors croyez-moi lorsque je vous dis que je vous suis très reconnaissant.
Au revoir.
Votre ami, John G. Carlisle. 2
John Griffin Carlisle (5 Septembre 1834 – 31 Juillet 1910) fut un homme politique américain de premier plan au sein du Parti démocrate pendant le dernier quart du XIXe siècle. Il fut président de la Chambre des représentants des États-Unis de 1883 à 1889 et secrétaire du Trésor de 1893 à 1897, pendant la panique de 1893. En tant que Démocrate Bourbon, il était à la tête de l’aile conservatrice et pro-business du parti, aux côtés du président Grover Cleveland. (Source : Wikipédia)↩ Il est revenu ultérieurement pour partager la bonne nouvelle de ses progrès.↩