Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

Corneille : Discours sur l’âme

Corneille - reçu par James Padgett le 2 Novembre 1915, Washington, USA.

Saint Corneille – Le premier Chrétien païen.

Je ne dirai qu’un mot quant à l’âme. J’ai entendu ce que Matthieu a dit, et il me semble qu’il n’a pas décrit ce que l’âme est aussi clairement qu’il est souhaitable.

Ma conception de l’âme est qu’elle est cette partie de l’existence de l’homme qui détermine ce que sera sa destinée. C’est la pensée réelle, partie volontaire et consciente de l’homme. L’intellect de l’homme peut mourir – cela peut sembler irréel, mais c’est vrai – et l’homme cesse alors d’exister comme une chose consciente – je veux dire si l’intellect était la seule faculté en sa possession lui permettant d’être consciente de son existence. L’âme, pour autant que nous le savons, ne peut jamais mourir, et elle a comme ses qualités et éléments, toutes les perceptions et les pouvoirs de raisonnement que l’intellect a et beaucoup plus. L’âme est la seule faculté ou partie de l’homme qui effectue la mission de connaître, de raisonner et de déterminer, après que l’homme soit passé dans la septième sphère, et, par conséquent, à moins que ces qualités d’âme ou de perceptions ne soient développées par l’obtention dans l’âme de l’Amour Divin, un homme ou esprit ne peut entrer dans la septième sphère, car il serait tout à fait incapable d’y vivre et de comprendre ou de faire quelque chose dans cette sphère.

L’âme n’a besoin d’aucune instruction des simples sens physiques parce que les sens ne sont pas aptes à être utilisés dans les opérations des facultés de l’âme, et donc un homme qui ne cultive jamais ce sens de l’âme, comme je dirai, n’est pas capable de comprendre les choses spirituelles plus élevées des Sphères Célestes.

Je ne vais pas écrire plus ce soir, mais je reviendrai.

Votre frère en Christ, Saint Corneille.