Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

Hélène Padgett explique le sabbath et pour M. Padgett de ne pas considérer sérieusement le pamphlet qu’il lisait car c’est une croyance adventiste

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 19 Novembre 1915, Washington, USA.

C’est moi, Hélène.

Je t’ai fait signe, je voulais simplement te dire que j’ai lu avec toi le tract, et je veux te dire que ce n’est pas vrai. Tout cela est faux et trompeur et ne sauvera jamais une âme du péché. L’auteur est tellement rempli de l’idée que Dieu a commandé l’observance du Sabbat, le septième jour, qu’il ne peut rien voir dans toute la Bible qui soit d’une aussi grande importance que l’observation du Sabbat.

Le sabbat, en tant qu’institution religieuse, n’est pas plus important qu’un autre jour, et l’homme qui croit que, en observant ce jour du sabbat, il peut atteindre cette condition de développement de l’âme qui lui permettra d’entrer dans le royaume divin sera, lorsqu’il viendra dans le monde spirituel, très déçu. L’observance de ce jour comme ces personnes enseignent, ou de tout autre jour, ne développera pas leurs qualités d’âme ou ne les unira pas au Père, ni même leur conférera un grand développement de l’amour naturel, car le respect ou le non respect de ces choses que le commandement, qui est la base de leur foi, prescrit ou ne prescrit pas de faire, leur sera seulement utile si elles tentent de se conformer aux besoins de l’âme qui sont nécessaires pour partager l’Amour Divin. Ne laisse donc pas les pensées ou les arguments de ce tract te persuader en aucune façon sur ce qui essentiel pour obtenir une compréhension correcte des plans de Dieu pour le salut de l’humanité.

Comme Jésus te l’a dit, il ne viendra pas sur terre entouré de ses anges, en poussant un cri et il n’hissera pas dans les cieux ces adventistes, ou tout autre être humain, mais il viendra et vient maintenant dans les âmes des hommes, par ses enseignements des œuvres de l’Esprit Saint et en aucune autre manière.

Il n’est pas le Dieu de colère et de jugement qu’ils enseignent, mais simplement le vrai fils de son Père, et il vient à tous les hommes dans l’amour et la sympathie, et avec le grand désir que les hommes se détournent de leurs mauvaises pensées et cherchent l’amour et la miséricorde du Père.

J’ai senti la nécessité d’écrire ceci, car je me rends compte des grandes erreurs contenues dans ce tract, et que les hommes peuvent être amenés à croire ces erreurs. Bien que tu puisses lire une telle littérature, ne la laisse pas un seul instant te détourner des enseignements purs et vrais du Maître, car si toi, ou tout autre homme, tu bases ton salut sur ce qui est enseigné dans ces écrits, tu seras trompé, et lorsque tu viendras dans le monde spirituel tu seras grandement déçu de ne pas trouver ce que ces écrits peuvent te faire espérer.

Je ne dois pas écrire plus maintenant, car tu n’es pas en état d’écrire davantage.

Ta propre vraie et bien-aimée, Hélène.