Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Le Père de M. Padgett écrit sur la condition spirituelle présente de ses amis et la souffrance qu’il doit traverser avant qu’il commence à voir la lumière
John Padgett - reçu par James Padgett le 11 Novembre 1915, Washington, USA.
C’est moi, ton père.
J’ai été très intéressé par ta conversation de ce soir, et je vois que tes deux amis croient fermement au spiritualisme et aux communications que tu reçois de la part des esprits qui professent écrire.
Bien sûr, le Dr Stone, qui est un croyant de quelques années, n’a aucun doute à ce sujet ; cependant M. Morgan, qui a si récemment adopté cette croyance, est parfois un peu sceptique, et c’est naturel. Sa confiance grandit et nous croyons fermement, comme toi, que, dans un proche avenir, il sera une aide précieuse pour toi et pour la cause. Ses idées sur la vie ici et sur terre sont en train d’évoluer, et il réalisera bientôt les vérités que nous allons t’enseigner.
Je voudrais dire un mot au sujet du message que tu as reçu de ton ami, M. Lipscomb. Son esprit est très sombre et dépravé et il exprime sur son visage spirituel les résultats de sa vie dissipée sur terre. Son âme a très peu de développement, et sa situation spirituelle est telle qu’il aura besoin de beaucoup de discipline, par la souffrance, avant de commencer à voir la lumière et de comprendre que les vérités de Dieu sont éternelles, ne changent jamais, et qu’il doit accepter ces vérités avant de pouvoir beaucoup progresser.
Il était si impatient de t’écrire, et il exprimait ses désirs d’une manière si pitoyable, que nous avons pensé que cela lui ferait du bien de lui permettre d’écrire, et il l’a fait. M. Riddle lui a parlé et s’est efforcé de lui montrer le chemin de la lumière et du soulagement, cependant il n’est pas, en ce moment, en état de recevoir ou de comprendre ces vérités, et il est retourné à sa sombre et morne condition et à son enfer, comme il dit.
Mais nous ne l’abandonnerons pas, nous continuerons à utiliser notre influence et notre amour pour l’aider et, au fil du temps, il réalisera qu’il doit demander de l’aide au Père, et il pourra alors la recevoir. Il n’a pas une tournure d’esprit très respectueuse, et ses idées de la terre sont toujours avec lui, et resteront avec lui jusqu’à ce qu’il soit persuadé qu’il n’y a qu’une seule chose qui le sortira de ses ténèbres et de ses souffrances.
Il y a une autre chose que je voudrais te dire. Il visite toujours les bars, qu’il a souvent fréquentés lors de sa vie terrestre et qu’il boit toujours, comme il le pense, son whisky et autres boissons maudites. L’attrait de ces choses et de ces lieux le maintient attaché à cette façon de vivre. Tu vois donc que sa vie ici n’est pas très différente de ce qu’elle était sur terre, sauf qu’il n’est pas capable de se livrer à ces appétits mais doit utiliser les appétits et les organes de certains de ses derniers amis terriens pour satisfaire son appétit. C’est, bien entendu, une question d’imagination, mais pour lui, c’est aussi réel que sa consommation d’alcool sur terre, et pour l’instant, il croit qu’il est en train de satisfaire ses envies. Cependant, bien qu’il ne le fasse pas, il inflige des blessures à certains mortels que tu connais, car il les fait boire plus qu’ils ne le feraient autrement. 1
Oui, les habitudes et les appétits maléfiques acquis et dont on ne s’est jamais débarrassé sont une tragédie. Son seul salut maintenant est qu’il s’éveille à sa véritable condition, ses progrès pourront alors commencer. Cependant, d’ici là, il est presque sans espoir d’essayer de l’aider. Je n’écrirai pas davantage sur lui ce soir, mais je lui dirai que nous ne lui permettrons pas d’écrire de nouveau jusqu’à ce qu’il soit en meilleure condition.
Nous sommes tous très heureux et nous sommes souvent avec toi, nous t’aimons et nous essayons de t’aider. Tu ne dois pas laisser tes soucis te contrôler autant car ils te font du mal. Oui, je sais qu’il est difficile de ne pas s’inquiéter dans de telles circonstances, mais bientôt tu n’auras plus à t’inquiéter comme nous te l’avons dit.
Eh bien, tu peux perdre la foi et nous ne pouvons pas te blâmer, cependant le soulagement viendra tout de même.
Je n’écrirai plus ce soir.
Ton père qui t’aime, John H. Padgett.
Cette situation se produit dans le plan astral et est appelée obsession. (Geoff Cutler)↩