Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

La croyance dans le péché impardonnable est diffamatoire ¹

Anne Rollins - reçu par James Padgett le 1 Novembre 1915, Washington, USA.

C’est moi, ta grand-mère.

J’ai écouté ta conversation de ce soir et je suis très heureux de voir que ton ami (le Dr Stone) et toi grandissez dans votre conception de la vérité.

La question du péché impardonnable est de la plus grande importance pour le monde, surtout si l’on tient compte du fait que tant de prêtres ou pasteurs orthodoxes enseignent sa réelle existence et que ses conséquences sont effrayantes.

Cependant, grâce au Maître, cet enseignement ne pourra pas, dans un avenir proche, rester incontesté, car la vérité sur ce point particulier sera rendue si claire que les hommes cesseront d’y croire et, par conséquent, seront soulagés d’une peur qui a empêché de nombreuses âmes de chercher l’Amour et la faveur du Père.

Je sais que cette révélation de la vérité contrariera beaucoup de prédicateurs qui considèrent que c’est l’un des instruments les plus forts qui leur permet de garder ensemble leur organisation. Mais cet antagonisme ne servira à rien, car la vérité prévaudra, et l’humanité, le jour où elle sera libre de penser librement, embrassera cette vérité avec joie et allégresse. Comme il est étrange que les prêtres ou les pasteurs se réclamant du Christ calomnient et blasphèment ainsi l’unique Père aimant, et amènent les hommes à Le regarder comme un Dieu de colère insatiable, et comme celui qui, parce qu’un homme refuse de croire aux doctrines des églises, l’envoie au châtiment éternel et à l’enfer. Lorsqu’un homme se retrouve dans un tel état de dureté de cœur, alors, comme votre prédicateur le dit, « même Dieu lui-même n’aura aucun pouvoir pour le sauver ». Oh, comme il est regrettable que de telles doctrines erronées et nuisibles soient enseignées, et, pire que tout, le soient par des prêtres ou pasteurs prétendant être des disciples de Jésus humble et aimant.

Alors mon fils, toi et ton ami, chaque fois que l’occasion se présentera de combattre cet enseignement monstrueux, faites-le avec toute votre force et votre puissance de conviction et montrez et proclamez au monde qu’un tel enseignement n’est pas vrai, et que chaque pécheur peut-être sauvé, et que Dieu aime l’homme qui ne croit pas en Lui comme il aime le croyant, à la seule restriction que le premier ne peut pas partager la nature divine comme le fait ce dernier.

J’ai voulu écrire ceci ce soir, parce que j’ai pensé que le moment était opportun pour toi de faire comprendre la fausseté de ce grand dogme qui n’a aucun fondement dans la vérité ou dans le plan de Dieu pour le salut de l’humanité.

Eh bien, je n’écrirai pas plus ce soir, car il y a d’autres personnes présentes qui pourraient vouloir écrire, mais avant de conclure, je voudrais te dire, en accomplissement de la déclaration de Jean ² d’aujourd’hui, qu’il est présent et qu’il manifeste sa grande influence de l’amour.

Alors avec tout mon amour, je vous bénis tous les deux.

Ta grand-mère.

Note : Jésus, Luc et Paul ont également nié l’existence du péché impardonnable.

Auteur	Titre du message	Date du message
Jésus	L’Esprit Saint n’est pas Dieu - Pas de péché impardonnable	06 Juin 1915
Luc	Pas de péché impardonnable tel qu’enseigné par le prédicateur	31 Octobre 1915
Paul	Paul nie le péché impardonnable	31 Octobre 1915

1. Ce message est publié dans le Volume II première édition française, à la page 249 et dans le volume III à la page 142. Pour plus de détails, vous pouvez consulter, en anglais, cette page. (Geoff Cutler)↩

2. Il n’y a aucune trace d’une « déclaration » de Jean à cette date. Mais comme Jean était son guide particulier, il se peut qu’il s’agisse simplement d’une très courte communication qui n’a pas été consignée dans le journal intime de James padgett. Le contenu de ce message est surprenant. Il n’est pas vraiment erroné, en ce sens qu’il n’y a rien que le Père refuse de pardonner, mais nous savons, grâce à un grand nombre de messages, que si l’humain refuse de recevoir l’Amour Divin du Père, cela a pour résultat que l’humain est finalement confronté à la seconde mort,et ils seront exclus du Royaume lorsque les « portes se fermeront ». Se reporter par exemple à ce message de Judas. (Geoff Cutler)↩