Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

Hélène écrit au sujet de la scène d’amour entre le Docteur et son âme sœur, Mary

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 8 Octobre 1915, Washington, USA.

C’est moi, ton Hélène.

Chéri, nous avons eu une scène d’amour entre Mary et le Docteur, et elle était si heureuse de pouvoir lui écrire que toute son âme était remplie d’émotion et que de nombreuses larmes sont tombées sur sa lettre, bien que vous ne puissiez pas les voir.

Quel bel esprit d’amour elle a, et comme elle aime le Docteur. J’ai apprécié la scène plus que je ne peux te le dire ; et lorsqu’elle a eu terminé ses écrits, elle est venue et a jeté ses bras autour de mon cou et a pleuré jusqu’à ce que je pense qu’elle ne pouvait plus avoir de larmes, mais c’étaient des larmes de joie. Oh, comme elle m’est chère, car elle semble avoir un amour qui fait appel à mon amour pour toi, et lorsqu’elle me parle de son grand amour pour le Docteur, je me joins à elle dans ses larmes, et nous remercions tous les deux Dieu qu’il nous ait donné de telles âmes sœurs, et le grand amour que nous avons pour elles.

J’ai été avec toi toute la journée pour essayer de te réconforter et de t’aider à oublier les soucis de tes affaires terrestres, et dans une certaine mesure, j’ai réussi.

Tu dois m’aimer davantage et penser à moi plus souvent, car si tu le fais, tu m’attireras si près de toi, que tu ressentiras mon amour dans toute sa puissance, et ma présence t’apparaîtra tellement réelle. J’ai entendu ce que tu as dit au Docteur à propos de donner à Marie un vrai baiser des lèvres, et tu as raison, car s’il ne peut pas sentir ses baisers, elle peut sentir les siens, et cela la rendra si heureuse. Malgré notre amour spirituel, nous avons cela en nous qui nous fait apprécier ce qui faisait partie de notre nature terrestre. Un baiser est tout aussi doux, oui plus doux, que lorsque nous étions mortels – et vous ne devez pas penser que nous sommes des êtres si éthérés et nébuleux que nous ne pouvons pas apprécier un baiser, ou une étreinte, car nous apprécions les deux. Et tu le sais, je t’ai souvent serré dans mes bras jusqu’à ce que tu hurles (dans le texte originel : hollered). Alors dis au Docteur qu’il peut embrasser sa Marie aussi souvent qu’il pourrait l’embrasser dans la chair.

Je dois m’arrêter maintenant.

[Un esprit demande à trouver son âme-sœur.]

Je vais essayer de trouver son âme-sœur. Il semble être un homme d’une nature chaleureuse et il est vraiment sérieux lorsqu’il dit qu’il veut son âme-sœur, et il l’aura.

Alors, mon chéri, je te souhaite une bonne nuit.

Ta vraie et bien-aimée, Hélène.