Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Progresse vers la Première Sphère Céleste et donne une description de sa nouvelle demeure 1
Mary Kennedy - reçu par James Padgett le 8 Octobre 1915, Washington, USA.
C’est moi, Mary.
Eh bien Docteur, je suis ici, comme vous serez peut-être surpris de le savoir, si vous aviez oublié mon dernier secret, mais je ne crois pas que vous l’ayez fait. Je veux dire que je suis plus heureuse que je ne l’ai jamais été jusqu’à présent, car je suis maintenant dans la Sphère Céleste où je sais que le bonheur est tellement plus grand qu’il ne l’a jamais été. Vous devez donc me croire lorsque je vous dis que mon amour est tellement plus abondant et que vous m’êtes plus cher que jamais. Essayez donc de réaliser ce que je veux dire, et imaginez que vous êtes avec moi, même pour un petit moment, et alors vous serez également plus heureux. J’ai dit ce que je voulais dire et je dois m’arrêter.
[Quelques jours plus tard, lorsque l’occasion s’est présentée, Mary Kennedy a écrit ce qui suit :]
Je suis l’esprit d’une femme qui vivait autrefois sur terre, dans le pays lointain de l’autre côté de l’océan, et qui était connue par mon peuple comme une petite fille anglaise peu importante, mais maintenant je suis très importante pour un humain qui aime m’avoir à ses côtés. Je lui écris simplement pour lui faire savoir qu’il n’est pas toujours en état de sentir lorsque je suis vraiment avec lui, car je l’ai entendu dire que je n’étais pas avec lui toute la soirée ; j’ai entendu tout ce qu’il a dit, et j’ai aimé l’entendre parler, cependant, jusqu’à présent il n’a pas mentionné mon nom. Si c’était le seul signe qui me permette de savoir qu’il pense à moi, je supposerais qu’il m’a oubliée, mais grâce à mes pouvoirs de lire dans son esprit, il n’est pas nécessaire de prononcer mon nom.
Que pensez-vous de cette phrase ?
C’est seulement représentatif de mon amour, car tout comme cette phrase est longue, mon amour l’est aussi. Mais je ne dois pas le lui dire, sinon il pourrait s’alarmer de ce qui l’attend lorsqu’il rejoindra. Ma maison est magnifique et faite de ce que l’on pourrait appeler l’albâtre. Elle comporte de nombreuses pièces adaptées à mes différentes humeurs et conditions, toutes belles et pleines de l’harmonie la plus parfaite, et tout pour me rendre heureuse et satisfaite.
Mon salon de musique est rempli de nombreux instruments de toutes sortes sur lesquels je peux jouer et faire ressortir les plus belles harmonies ; je peux aussi chanter et, lorsqu’il viendra, je vais le surprendre en interprétant et en chantant certaines des chansons qu’il aime tant chez les Colburns. Je lui prouverai que j’ai été avec lui de nombreuses fois lorsqu’il était mortel bien qu’il ne puisse pas voir et sentir ma présence.
J’ai une bibliothèque, mais peu de livres spirituels qu’il a lus ou dont il a entendu parler, car ils ne contiennent rien d’utile ou de bénéfique pour les esprits qui vivent dans les sphères de l’âme, car très peu d’entre eux contiennent quoi que ce soit qui montre ou enseigne le développement de l’âme ou la grandeur de l’Amour Divin du Père.
J’ai les plus belles vignes et les plus belles roses sur tous les porches de ma maison. Et dans toutes les pièces, il y a des fleurs et des plantes aux couleurs les plus exquises et aux parfums délicieux. Les tableaux sur mes murs sont tels qu’il n’en a jamais vu sur terre ; les sujets représentés ne sont pas des scènes qui prêtent à faire apparaître l’inharmonie, les querelles ou les passions mortelles, mais tous enseignent, par leur réalisme, les vérités de l’amour et du bonheur.
Je n’ai pas de lit pour m’allonger car, comme vous le savez, nous ne dormons jamais, mais nous avons des canapés sur lesquels je m’allonge parfois pour me reposer lorsque je suis un peu fatiguée par le travail, et c’est étrange de dire que je rêve parfois de lui, comme vous le dites, vous les mortels. Je n’ai pas de cuisine, car nous ne cuisinons rien, mais ma salle à manger est aménagée dans un style qui vous mettrait l’eau à la bouche, car elle est remplie d’images de fruits et de noix, de fleurs et d’autres choses, pour vous suggérer de bien manger. Nous mangeons et nous nous régalons comme vous, les mortels, mais notre nourriture est composée de noix et de fruits, et notre boisson est de l’eau pure, avec toutes les qualités vitales dont les esprits ont besoin.
Les pelouses autour de ma maison, par leur fraîcheur et leur verdure, sont très belles ; les arbres sont de grands et vieux chênes, comme vous dites, qui jettent leur ombre sur la verdure et sur les nombreux petits coins qui abondent dans nos jardins. Les fleurs sont si abondantes, et si variées dans leurs couleurs, qu’elles nous plongent dans le parfum. J’ai aussi un beau petit lac d’eau sur lequel naviguent des bateaux qui nous transportent sans devoir recourir à l’effort physique comme nous devons l’exercer sur terre.
Tout est plus beau que je ne peux vous le laisser croire, et il n’y a qu’une seule chose qui manque dans toute cette beauté et ce bonheur, et c’est cet homme assis en face de vous ; mais je ne voudrais pas qu’il apporte ce corps mortel, bien qu’il soit assez beau garçon comme les mortels. Cependant, je peux voir au-delà du corps mortel, et je sais que son âme est beaucoup plus belle que son apparence physique, et pourtant je crains que son âme ne soit pas encore dans cet état de développement qui lui permettrait de venir maintenant à moi. Cependant il se développe, et avant qu’il ne vienne, je sens qu’il sera dans une condition qui le rapprochera plus étroitement de moi, de sorte que la distance entre nous ne sera pas si grande.
S’il essaie seulement de se développer comme je l’aide à se développer, il sera très proche de moi lorsqu’il me rejoindra, et alors il aura un tel amour autour de lui qu’il n’aura pas de difficulté à progresser jusqu’à l’endroit où se trouve son autre moitié, comme l’a dit Luc.
Et en parlant de ce message de Luc, je veux dire que j’ai ma forme individualisée et une forme parfaite, comme le dit Hélène, et je sais que je ne la perdrai jamais pour entrer dans un autre mortel. La simple pensée d’une telle chose me fait me demander pourquoi tout ce grand Amour du Père m’aurait été donné si je devais en être privée et redevenir une simple mortel avec toutes les passions et les appétits d’une mortel.
Non. Je n’ai pas peur de cela, et il n’a pas non plus besoin de penser que, lorsqu’il retrouvera son âme-sœur, il en sera à nouveau séparé et retournera vivre sur cette terre sombre et lugubre.
Eh bien, j’ai écrit une longue lettre et je dois m’arrêter.
Alors, transmettez lui mon amour et dites-lui que je suis avec lui plus qu’il ne s’en rend compte, et que je continuerai à le faire jusqu’à ce qu’il me rejoigne. En vous remerciant de votre bienveillance de m’avoir permis d’écrire si longtemps, je vous souhaite une bonne nuit et je signerai votre amie et sa toujours fidèle et aimante, Mary
[Le 19 février, un autre court message de Mary Kennedy sur sa progression spirituelle qui est le suivant :]
Je progresse à nouveau et cette fois-ci vers le Troisième Royaume Céleste et, de la grande gloire de tout cela, jamais je n’ai conçu de telles merveilles et beautés. Lorsque je viens sur le plan terrestre, je veux apporter ma gloire et ma beauté avec moi et je souhaiterais que mon âme sœur puisse la voir, mais il ne peut pas, et je ne peux pas la lui décrire car elle est au-delà de toute conception et description. Mais je dois lui prouver que je l’aime car je suis prête à quitter, pour un temps, toute cette beauté et cette grandeur et à venir sur ces plans terrestres juste parce que je l’aime tellement. Un jour, il réalisera ce que tout cela signifie et il se dira alors à lui-même : « Comme cette petite âme sœur a dû m’aimer. »
Eh bien, je n’écrirai pas plu et je terminerai en vous adressant mes meilleures salutations ainsi que mon amour à mon âme sœur Leslie.
Je vous remercie beaucoup de m’avoir donné cette occasion d’écrire comme je l’ai fait.
Votre sœur dans le Christ, Mary.
Il est impossible de déterminer avec précision les dates auxquelles ces messages ont été reçus, car la tablette ne fait référence à ces messages que sous le nom de « Message au Dr Stone ». Il n’y a pas non plus de référence à un quelconque message du 19 Février.↩