Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie
Pas de péché impardonnable tel qu’enseigné par le prédicateur
St Luc - reçu par James Padgett le 31 Octobre 1915, Washington, USA.
C’est moi, St. Luc.
J’étais avec vous à l’église et j’ai entendu le sermon sur le péché impardonnable, et j’ai été très intéressé par la façon dont le prédicateur a traité le sujet. Son discours était très plausible, mais erroné. Comme Jésus vous l’a dit, il n’y a pas de péché impardonnable, et tous les hommes dans cette vie et dans leur vie à venir, ont la possibilité d’être sauvés de leurs péchés et de devenir un avec le Père.
Le grand danger d’un sermon comme celui prêché cette nuit est que les hommes qui ne croient pas en Jésus comme Sauveur du monde, dans le sens où nous vous l’avons expliqué, penseront qu’après être arrivés à un certain âge et avoir constaté que leur âme ne montre aucune inclinaison, ou désir, de chercher le chemin de l’amour de Dieu ou d’une réconciliation avec Lui, ils se sont rendus coupables du péché impardonnable, et donc il ne leur sert à rien de chercher le moyen de trouver le chemin du salut. C’est une doctrine damnable, et le prédicateur qui l’a annoncé a encouru une abominable et terrible responsabilité, car, dans l’après-vie, il rencontrera très probablement des esprits, dans un état d’obscurité et de stagnation de l’âme, qui lui diront qu’à cause de ses sermons ils ont abandonné tout espoir de salut, et le croiront encore au moment où ils le rencontreront, tout comme ils l’ont fait sur terre. Et il pourra, peut-être, percevoir les erreurs de ses faux enseignements ; il éprouvera alors des remords et des souvenirs amers vis à vis de ces enseignements et du grand tort qu’ils ont causé à ces esprits ténébreux.
Quand les hommes apprendront à connaître la vérité, comme ils le feront quand le Maître aura délivré ses messages à travers vous, ils ne courront pas le risque d’être liés et enchaînés par de fausses croyances comme celle dont je parle. Mais, avant cela, avec tant de prédicateurs et surtout de soi-disant évangélistes qui s’efforcent d’inculquer aux hommes les croyances erronées qu’ils enseignent par la peur de la damnation éternelle, beaucoup d’hommes auront développé ces croyances et souffriront des conséquences que ces fausses doctrines entraînent.
J’ai été désolé que personne ne se soit levé dans l’église, ne se soit opposé à cette doctrine du péché impardonnable, et n’ait exprimé à l’assemblée qu’une telle chose n’existe pas, mais que l’Amour du Père attend tous ceux qui le cherchent, en grande abondance et librement donné, et que si les hommes voulaient seulement venir au Père dans la prière et la foi, cet Amour leur serait donné, et que le salut et l’immortalité seraient les leurs.
L’âge d’un homme n’a rien à voir avec son salut ; il est pour les anciens comme pour les jeunes, et aucune idée ou suggestion d’un péché impardonnable ne doit être invoquée pour empêcher un homme de croire que le Grand Amour du Père l’attend.
Vous voyez, certaines vérités prêchées par ces prêtres ou pasteurs orthodoxes renferment beaucoup d’erreurs, et l’effet de ces dernières est d’empêcher ou de défaire tout bien que la vérité aurait pu faire aux hommes. Eh bien, ces grandes erreurs ont été prêchées et ont opéré leur blessure pendant de nombreux siècles, et les hommes auront du mal à accepter que ce ne sont pas les vraies doctrines de Jésus, et que les vérités revendiquées qu’ils enseignent ne sont pas les seules vérités.
Je n’écrirai pas plus ce soir. Je dirai avec mon amour et mes bénédictions, je suis, votre frère en Christ, Saint Luc.
Note : Dans les messages suivants, Anne Rollins, Jésus et Paul ont également nié l’existence du péché impardonnable :
Auteur | Titre du message | Date du message |
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Jésus | L’Esprit Saint n’est pas Dieu - Pas de péché impardonnable | 06 Juin 1915 |
Anne Rollins | La croyance dans le péché impardonnable est diffamatoire | 1er Novembre 1915 |
Paul | Paul nie le péché impardonnable | 31 Octobre 1915 |