Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

Hortense, belle-fille de Napoléon, connaît maintenant le Chemin vers les Cieux Célestes

Hélène Hortense - reçu par James Padgett le 27 Octobre 1915, Washington, USA.

Je suis Hélène (Hortense).

Je fus la fille de Joséphine, l’épouse de Napoléon, et je viens vous dire que je ne suis pas aussi avancée dans le développement de l’âme que je le souhaite, mais je m’efforce d’obtenir cet Amour Divin qui m’a été enseigné depuis mon arrivée dans le monde spirituel et qui est nécessaire pour obtenir une demeure dans les Sphères Célestes et l’immortalité.

Lorsque j’étais sur terre, étant la fille d’un Empereur, mes pensées étaient tournées vers toute autre chose que la vraie religion de l’âme dont je sais maintenant qu’elle est la seule religion qui peut sauver une âme du péché et de l’erreur. Comme vous le savez peut-être, mon beau-père n’était pas un homme spirituel, mais il a consacré toutes ses pensées à la satisfaction de son ambition et à la conquête des nations. Il était aussi un homme qui avait beaucoup d’amour et était intense dans ses affections et les laissaient guider, dans une large mesure, sa vie, lorsqu’ils n’étaient pas en conflit avec ses ambitions. Lui et ma mère étaient réellement amoureux et sont maintenant des âmes sœurs, mais ma mère est beaucoup plus développée que lui.

Lors de ma mort, j’ignorais totalement les exigences de l’âme et ma religion se limitait à la croyance dans les doctrines de l’Église Catholique, lesquelles étaient principalement d’origine humaine comme je le vois maintenant. Personne ne m’a jamais parlé de la Nouvelle Naissance et de l’Amour Divin du Père, mais toujours du pouvoir des prêtres de pardonner le péché et de leur autorité pour prier (délivrer) une âme hors du purgatoire. Cela, comme vous le savez peut-être, ne m’a pas aidé lorsque je suis devenue un esprit, et lorsque ce grand changement est venu à moi, je me suis retrouvée dans les ténèbres et la souffrance, sans aucun amour dans mon âme, bien que j’éprouvais des affections naturelles pour mes proches. Et c’est bien après ma mort que j’ai appris l’amour de l’âme et que je fus libérée de mes souffrances et été ainsi conduite à la lumière et au bonheur. Je suis maintenant dans la Cinquième Sphère et je suis très heureuse, bien que mes instructeurs spirituels me disent qu’il y a des sphères supérieures où il existe beaucoup plus de bonheur et où je dois m’efforcer d’entrer.

Mon beau-père n’est pas tellement élevé, car il n’est que dans la Quatrième Sphère et ne connaît pas encore très bien le développement de cette âme. Il est toujours très ambitieux et, pour lui, le mental est la plus grande partie de toutes les possessions de l’esprit. Vous voyez donc que la fille d’un Empereur n’a même pas la même chance de découvrir le bonheur que la fille d’un pauvre bourgeois qui ne connaît pas l’ambition, mais qui passe sa vie à travailler dur, à aider et à sympathiser avec les autres. Comme il est malheureux d’être un enfant de haut rang où l’on ne pense qu’aux choses matérielles de la vie et où l’on tente de les obtenir. Aucune ambition pour les choses terrestres n’aidera un esprit lorsque les choses terrestres ne seront plus à obtenir.

Ma mère est avec moi et elle est très heureuse et, depuis de nombreuses années, elle essaie d’inciter son mari à avoir des pensées plus spirituelles mais, jusqu’à présent, elle n’a pas réussi, bien qu’il voit qu’elle est un esprit si beau et heureux. Mais tout cet amour montre simplement que l’amour et l’ambition pour les choses matérielles de la vie sont difficiles à éradiquer et qu’une grande calamité est parfois nécessaire pour éveiller certains esprits, qui ont cet amour et cette ambition, à une réalisation de non seulement la nécessité mais de la désirabilité de rechercher les choses des hautes sphères. Je cherche maintenant cela de toutes mes forces, et je suis aidée par de nombreux esprits de ces sphères supérieures. Je ne connais maintenant aucune différence entre le prince et le paysan et, en fait, je trouve que le paysan est en général bien supérieur au prince en ce qui concerne la progression de son âme, sa beauté et son bonheur.

Mon ami, excusez mon intrusion, mais j’ai vu, pendant plusieurs semaines, d’autres esprits vous écrire et j’ai tant désiré le faire, et lorsque l’occasion s’est présentée ce soir, j’en ai profité pour m’imposer. Mais pour vous récompenser, je vous dirai que vos discussions et vos écrits ont beaucoup contribué à mon progrès et à mon bonheur. Je ne vous retiendrai donc pas plus longtemps, mais je signerai moi-même votre amie et complice.

Hélène.