Par ordre Chronologique 1915 - Deuxième Partie

Ulysses S. Grant a eu ses yeux spirituels ouverts et il recherche l’Amour Divin du Père

Ulysses S Grant - reçu par James Padgett le 19 Octobre 1915, Washington, USA.

Je suis le général Grant. 1

Je fus le président de votre pays ainsi que le général des armées fédérales.

Eh bien, je veux dire que je suis dans une condition d’un relatif bonheur, mais pas entièrement soulagé de mes ténèbres ou de mes souffrances. J’ai dû répondre de beaucoup de mes péchés et de mes actes. J’ai donc dû traverser beaucoup d’épreuves et, au cours des années qui ont suivi ma mort, j’ai beaucoup souffert et j’ai connu de grandes ténèbres. Mais grâce à Dieu, je suis en train de sortir de ces conditions et j’ai les yeux spirituels ouverts aux vérités de Dieu et à la nécessité d’obtenir Son Amour et sa Faveur.

Comme vous le savez peut-être, lors de ma vie terrestre, j’ai fréquenté l’Église Méthodiste, mais ma connaissance religieuse n’était que celle liée à un assujettissement du mental à certaines propositions, ou plutôt doctrines, de l’Église. Je ne savais rien du développement de l’âme ou de l’Amour Divin, ni d’aucun de ces attributs du Père qui étaient nécessaires pour devenir un esprit racheté et un enfant accepté de Dieu.

Je suis dans la Deuxième Sphère, où se trouvent beaucoup de mes anciens camarades d’armes, et de beaucoup de ceux qui se sont affrontés au cours de la grande Guerre de la Rébellion. Mais, maintenant, nous ne sommes plus ennemis car nous avons obtenu suffisamment d’Amour pour devenir amis, et pour savoir que la guerre, la haine et le meurtre, ne sont pas en accord avec les lois de Dieu, ou approuvés par Lui. Maintenant, nous ne cherchons que l’Amour, et essayons d’appliquer, ici dans nos vies, la Règle d’Or.

Eh bien, je suis un peu surpris de pouvoir communiquer avec vous de cette façon, car bien que j’aie assisté à certaines séances et fait connaître ma présence par d’autres moyens et par d’autres manifestations, je n’ai jamais eu auparavant l’occasion de le faire par cette méthode d’écriture et, je dois dire, c’est la plus satisfaisante de mes expériences.

Comme c’est ma première intervention, et que je viens sans invitation, bien que certains membres de votre groupe aient donné leur accord, je ne pense pas devoir m’imposer plus longtemps.

Eh bien, je me suis intéressé à cette grande et sanglante guerre, j’ai visité les scènes de nombreuses batailles ainsi que les quartiers généraux des officiers des deux camps, je les ai entendu débattre de leurs plans et j’ai appris quelles étaient leurs attentes. Il est encore trop tôt pour se faire une opinion sur le résultat mais, à en juger par les faits, comme j’ai pu le constater, des deux côtés, de par les conditions de vie des armées et les moyens de mener la guerre, je suis plutôt porté à penser que les Alliés vont gagner. Je le dis d’une manière parfaitement impartiale, car je n’ai ni parti pris ni préjugé pour l’une ou l’autre partie. Mais je sais ceci : qu’aucun être humain ne peut estimer le grand préjudice subi par les divers pays ou le progrès matériel de la race humaine.

Mais Dieu règne, et le droit l’emportera, comme je le crois.

Ultérieurement, si cela vous convient, je vous écrirai à ce sujet.

Je vais maintenant vous souhaiter bonne nuit.

Votre ami, U. S. Grant. 2

  1. Ulysses S. Grant (né Hiram Ulysses Grant ; 27 avril 1822 – 23 juillet 1885) fut le 18e président des États-Unis (1869-77). En tant que commandant général (1864-1869), Ulysses Grant a travaillé en étroite collaboration avec le président Abraham Lincoln pour mener l’armée de l’Union à la victoire sur la Confédération pendant la guerre civile américaine. Il a mis en œuvre la Reconstruction du Congrès, souvent en désaccord avec le successeur de Lincoln, Andrew Johnson. Deux fois élu président, Ulysses Grant a dirigé les Républicains dans leurs efforts pour éliminer les vestiges du nationalisme Confédéré et de l’esclavage, protéger la citoyenneté afro-américaine et soutenir la prospérité économique dans tout le pays. Sa présidence a souvent été critiquée pour avoir protégé des associés corrompus et pour avoir conduit le pays dans une grave dépression économique au cours de son second mandat.

  2. L’ensemble des messages relatifs à la première guerre mondiale sont disponibles par l’intermédiaire de ce lien.