Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

Leetelam, un Tartare, a vécu au Tibet il y a 1000 ans et écrit au sujet de ses croyances alors qu’il était sur la terre

Leetelam - reçu par James Padgett le 13 Août 1915, Washington, USA.

Je suis, Leetelam.

Je fus un Tartare, j’ai vécu au Tibet, et je suis décédé il y a près de quatre mille ans. J’étais un Brahmane, un prêtre du temple et le chef des frères du sacrifice. De mon temps, nous sacrifiions des êtres humains pour apaiser la colère de notre Dieu, et les plus beaux et les plus vierges – afin que notre Dieu ait un sacrifice qui n’ait jamais été souillé par l’homme.

C’était l’un des principaux principes de notre religion et il était observé avec toute la rigueur et le faste que nous, qui étions fanatiques dans nos croyances, pouvions donner à l’occasion du sacrifice. Beaucoup de belles victimes qui venaient d’émerger dans la pleine fleur de leur jeunesse ont dû subir une mort cruelle afin, comme nous le pensions, de sauver le reste d’entre nous de la colère de notre Dieu, qui avait toujours faim de sang et des cris de ses victimes humaines.

Mais ce sacrifice était l’une des principales cérémonies de notre religion, et nous croyions en sa nécessité, tout comme vous, les Chrétiens, croyez en la nécessité de la prière. Et lorsque nous, les prêtres qui ont accompli l’acte qui a consommé le sacrifice, avions accompli nos devoirs, nous considérions que nous avions obéi à la volonté de Dieu et qu’il était satisfait de notre grand acte de dévotion et d’adoration.

Aucun rang ou position ne pouvait sauver la victime du sacrifice une fois que les prêtres l’avaient choisie ; et les parents de cette victime étaient instruits et croyaient que c’était un grand honneur d’avoir leurs jeunes filles choisies comme épouses pour le grand Dieu qui n’était pas satisfait s’il ne pouvait avoir les plus belles et les plus vertueuses jeunes filles pour ses épouses de la mort.

Depuis que je suis devenu un esprit et que j’ai appris certaines des vérités du monde des esprits, et que l’amour – et non le sacrifice – est requis par Dieu, toutes ces mauvaises actions que les autres et moi-même avons accomplies au nom de notre religion sont devenues pour moi monstrueuses et choquantes, et pendant de longues années après avoir appris la vérité, le souvenir de ces actions m’a fait subir les tortures des damnés. Le fait que je pensais à l’époque que je faisais un devoir n’a pas atténué ma souffrance ni soulagé mon obscurité.

La vérité est la vérité, et toute violation de ses exigences doit être expiée, peu importe si l’intention au moment de commettre ces violations est présumée ou crue par l’acteur comme étant conforme à la vérité. Aucune croyance, si elle viole la vérité, ne pourra être excusée.

Comme sur terre, l’ignorance de la loi n’excuse personne pour ses actes commis en violation de la vérité, ici dans le monde des esprits, l’ignorance de la vérité n’excusera pas les actes commis en violation de cette vérité. Toute cause doit avoir son effet, et aucun Dieu n’intervient pour empêcher cet effet de suivre la cause.

Maintenant que j’ai été éveillé à la vérité je vois, avec les perceptions non seulement d’un intellect éclairé mais aussi de l’âme, qu’aucun acte, ou action fait au nom d’une religion à laquelle nous croyons réellement, ne sera excusé du fait qu’il a été fait pour le bien de cette religion. Je suis maintenant dans le Nirvana des Brahmanes, et je suis très heureux. Mon âme a été purifiée par les longues années de souffrance et de discipline, et j’aime Dieu et mon prochain. Ma sphère est très élevée dans le monde des esprits – je ne peux pas vous dire où elle se trouve. Il n’y a pas de Chrétiens ni d’autres sectes dans ma sphère, bien que je les vois parfois et que je discute avec eux.

Je suis venu ici parce que je voyageais dans ce plan terrestre et que j’ai vu une lumière vive, ce qui est inhabituel dans ce plan, et elle m’a conduit jusqu’à vous ; et j’ai découvert que vous receviez des communications de la part des esprits. J’ai écouté certains des messages et j’en ai conclu que j’écrirais aussi si j’en avais l’occasion. Et après que les esprits sombres vous aient quittés, j’ai commencé à écrire.

Je ne connaissais pas l’anglais lors de ma vie terrestre, mais vous devez savoir que les esprits avancés qui sont dans le monde des esprits depuis de nombreuses années n’ont pas laissé passer les années sans étude et sans recherche. Je comprends la plupart des langues de la terre, tout comme le font la plupart des anciens esprits, et ce dans le but de pouvoir comprendre ce que les peuples de tous les pays peuvent penser et dire. Notre travail consiste à aider l’humanité et les esprits chaque fois que nous le pouvons. Je n’écrirai pas plus ce soir.

J’entends ce que vous dites bien que je ne puisse vous comprendre, mais s’il existe un bonheur aussi suprême que celui dont vous parlez, je souhaiterais le posséder. Je vais accepter votre invitation et j’assisterai à vos écrits mercredi soir. 1 Ainsi, avec mes meilleurs vœux et mes aimables salutations, je suis votre ami, Leetelam.

  1. Le mercredi soir, M. Padgett laissait écrire les esprits sombres qui avaient besoin d’aide. (J.P.G.)