Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

Daniel parle de son expérience dans le monde des esprits et de sa vie sur la terre

Daniel - reçu par James Padgett le 21 Juillet 1915, Washington, USA.

Daniel, le prophète de Dieu de l’Ancien Testament.

Je suis avec vous, ce soir, parce que vous avez raison de croire que vous avez été choisi pour effectuer le travail de Jésus en communiquant ses messages à l’humanité ; et je veux ajouter mon témoignage à ceux des autres qui m’ont précédé.

Je suis un disciple du Maître, bien que j’ai vécu, sur terre, de nombreuses années avant qu’il ne vienne annoncer le ré octroi du grand Amour Divin du Père, et montrer le chemin par lequel chaque homme qui le désire peut l’obtenir.

Je n’ai jamais su ce qu’était cet Amour jusqu’à ce que Jésus vienne le déclarer, comme il l’a fait, aux hommes et aux esprits ; et, lorsqu’il est venu, après sa crucifixion, au monde des esprits, il a prêché, à nous qui étions dans les sphères spirituelles, la grande doctrine du plan du salut de Dieu.

Les hommes ne doivent pas penser que les mortels sont les seuls destinataires de cet Amour, ou qu’ils sont les seuls qui ont eu le privilège de connaître le chemin vers cet Amour parce que, comme je vous dis, Jésus est venu vers les esprits qui vivaient dans les cieux spirituels, et a fait connaître ce grand plan et a enseigné le chemin vers l’immortalité.

J’étais, avant sa venue, un esprit qui jouissait de la faveur du Père dans la mesure où mon amour naturel s’était développé au plus haut point et, dans cet amour, j’étais relativement heureux. Je possédais également un grand développement intellectuel mais quant à l’Amour Divin, que je possède maintenant, je n’en savais rien, comme c’était d’ailleurs le cas de n’importe quel esprit.

Cela peut vous sembler étrange, parce que d’après mon histoire, comme contenue dans l’Ancien Testament, vous supposeriez naturellement que je jouissais d’une faveur élevée de Dieu, et c’était le cas. Cependant cette faveur ne s’étendait pas au-delà de la réception, de Sa part, d’une très grande quantité de l’amour naturel qu’il avait accordé à toute l’humanité. Connaissant mes perceptions spirituelles et la puissance psychique que je possédais, Dieu s’occupait de moi et m’utilisait pour convaincre les nations païennes, qu’il y avait seulement un Dieu, et que Lui seul devait être adoré.

Je n’ai jamais connu la réalité de ce qu’était l’Amour Divin, et n’ai jamais su que ma condition aurait pu être différente si cet amour n’avait pas été retiré de l’humanité lorsque notre grand premier père terrestre a commis son acte de désobéissance fatal. Aucun esprit dans cette période d’avant la venue de Jésus, ne pouvait progresser plus haut que la sphère où cet amour naturel et le développement intellectuel existaient à leur plus grand degré de perfection.

Ainsi, vous voyez, je n’ai jamais été, jusqu’à la venue du Maître, un esprit possédé de cette nature Divine ; et vous ne trouverez nulle part, dans l’Ancien Testament, une quelconque déclaration, ou promesse, que l’homme devrait posséder cette nature Divine. Nous, qui avons vécu aux jours de ma vie terrestre, étions satisfaits et nous attendions seulement les faveurs et les cadeaux de Dieu comme ils pourraient affecter notre prospérité et bonheur terrestres.

J’ai été un prophète, comme il est écrit, et Dieu m’a parlé, par l’intermédiaire de Ses esprits, des choses que j’ai déclarées au peuple et Il m’a permis également de prédire beaucoup de faits qui se sont réellement produits. Mais cette grande faveur et don ne m’ont pas apporté la possession de l’Amour Divin ou de la nature du Père et, lors de ma mort, je suis passé dans le monde spirituel en étant seulement en possession de l’amour naturel et du grand développement moral que m’avaient donné mes communications de par mon association avec les esprits du Père.

Aussi l’homme ne doit pas penser que nous, de l’Ancien Testament, que nous soyons prophètes, clairvoyants ou particulièrement favorisés par Dieu, nous avons possédé cette Essence Divine alors que nous vivions sur terre, ou comme esprits, avant la venue de Jésus.

Abraham, Moïse ou Élie n’ont jamais possédé cette nature Divine, bien qu’ils avaient été spécialement choisis, par Dieu, pour faire Son travail dans les conditions particulières pour lesquelles ils ont été choisis. Il n’ont jamais imaginé que leur vie après la mort devait être plus qu’une simple existence dans le monde des esprits comme esprits, ou, comme cela a été exprimé, ils ont été accueillis à la maison de leurs pères. Le repos était alors compris comme la grande condition des hommes bons de Dieu, et ce repos signifiait, pour eux, un soulagement de tous les soucis terrestres et un bonheur qui découlerait de cette libération.

Aussi, lorsque le Maître est venu dans le monde des esprits et a prêché la grande vérité de la ré-effusion de l’Amour Divin, les esprits ont été autant surpris que ne l’ont été les mortels. et il y eut tout autant d’incrédulité parmi eux que parmi les mortels.

Les Juifs croient toujours à leurs doctrines qui avaient été leur règle de foi alors qu’ils étaient dans la chair ; les lois de Moïse, et les déclarations des prophètes, les contrôlent, en tant qu’esprits, tout comme elles les ont contrôlés sur terre.

Bien sûr, après qu’ils soient devenus esprits, ils ont appris beaucoup de choses relatives au monde des esprits qu’ils ne connaissaient pas en tant que mortels et, parmi les lois que, comme esprits, ils ont appris, il y a eu la grande loi de la récompense. Bien sûr, Moïse avait, d’une certaine manière, enseigné les principes de la présente loi comme spécifié dans son décret de « œil pour et œil et dent pour dent », mais c’était seulement une ombre de ce que la Loi de compensation signifie dans le monde des esprits.

Cette loi existait alors tout autant que maintenant, mais les esprits ne possédaient que l’amour naturel pour les aider à sortir de leur état de souffrance et d’obscurité, et, dans bien des cas, cet amour a nécessité des siècles et des siècles pour mettre en œuvre leur salut.

Et je dois vous dire aussi que, lorsque cet amour naturel avait fait son travail, l’esprit était alors heureux et satisfait. Tant et si bien que beaucoup d’entre eux s’en sont contentés ; et certains qui, de mon temps, ont vécu sur la terre, et sont devenus des esprits lorsque je suis devenu un esprit, sont toujours dans cet état de bonheur communiqué par cet amour naturel à l’état pur. Ils ne se sont pas éveillés à la grande vérité que l’Amour Divin leur avait offert à l’époque de le venue de Jésus sur terre, tout comme beaucoup, en fait la grande majorité des hommes, ne se sont jamais éveillés à ce fait.

Donc vous voyez, alors que Dieu, dans Sa bonté et miséricorde, a fourni un moyen par lequel tous peuvent prendre part à sa nature Divine et au grand et éternel bonheur correspondant, cependant, il a également procuré un amour naturel qui peut devenir exempt de tout péché et vulgarité, et qui permet à l’esprit purifié d’apprécier le bonheur bien au-delà de ce que les mortels peuvent concevoir.

Mais cette dernière condition n’apporte pas l’immortalité, et aucun esprit en possession de seulement cet amour naturel n’a une quelconque assurance d’être immortel. Eh bien, j’ai beaucoup écrit et je dois m’arrêter pour cette fois.

Eh bien, au moment où Moïse et Élie ont rencontré Jésus sur le mont de la Transfiguration, ils ont reçu une partie de cet Amour Divin parce qu’ils avaient appris, avant cette date, son ré-octroi sur l’humanité. Et, comme ils étaient des êtres très spirituels, en ce sens qu’ils avaient développé leur amour naturel à son niveau d’excellence et étaient, dans leur développement d’âme, très proches du Père, ils étaient donc les destinataires prêts à recevoir cet Amour Divin lors de son ré-octroi à l’homme et aux esprits. Mais ils n’étaient pas aussi remplis de cet amour que beaucoup d’esprits, qui ont été des mortels dans votre temps, le sont maintenant.

Si je comprends bien le sens de la Transfiguration, son but était de montrer aux disciples du Maître que, bien que Jésus soit le possesseur et l’incarnation de cet Amour Divin dans le monde mortel, Moïse et Élie en étaient les possesseurs dans le monde des esprits. En d’autres termes, l’apparence de Jésus a montré qu’il avait été accordé à l’homme mortel, et l’apparition de Moïse et Élie a montré qu’il avait également été accordé aux esprits.

Un jour, je vous raconterai mon expérience de la connaissance de cet amour, comment je suis devenu convaincu de la véritable mission et de la vérité de l’enseignement de Jésus, comment cet amour est entré dans mon âme et a abouti à me faire devenir un chrétien. La sphère dans laquelle je vis n’est pas numérotée, elle est très haute dans les Cieux Célestes, mais pas aussi haute que celle dans laquelle vivent les apôtres. Ils ont un merveilleux développement d’âme, ce qui signifie que c’est la possession, dans une large mesure, de cet Amour, qui détermine leur lieu de vie.

Eh bien, je suis reconnaissant d’avoir pu vous écrire ce soir, et je sens, qu’en le faisant, j’ouvre la voie à la possibilité de faire du bien aux mortels, car nous formons maintenant une armée, comme vous le diriez, pour mener une grande et victorieuse attaque sur les puissances du mal et des ténèbres telles qu’elles existent maintenant dans le monde mortel. Jésus sera le chef de cette armée. Il est le plus grand esprit dans tout l’univers de Dieu, et nous, qui sommes ses disciples, réalisons ce fait et le suivons inconditionnellement. Alors, mon ami, je dois arrêter.

Avec l’amour d’un frère, qui peut vous sembler ancien, mais est très jeune, je dirai, bonne nuit.

Daniel.