Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

William Richards décrit sa vie dans le monde spirituel

William Richards - reçu par James Padgett le 24 Juin 1915, Washington, USA.

Je suis William S. Richards.

Laissez-moi écrire un peu, car j’ai besoin d’aide. Je suis dans l’obscurité et la souffrance.

Je suis un homme qui a vécu la vie d’un infidèle lorsqu’il était sur terre et qui ne croyait ni en Dieu ni en Jésus, ni à tout ce qui était enseigné dans la Bible en référence à une vie future, ni à tout ce qui avait une valeur religieuse. Je n’étais pas une mauvaise personne, dans le sens d’être plus immoral que les hommes ne le sont habituellement, mais je n’avais pas de pensées qui tendaient à développer les qualités de mon âme, ou à faire de moi ce qu’on appelle un homme spirituel. Vous voyez donc que lorsque je suis mort et que je me suis retrouvé toujours vivant, j’ai été quelque peu surpris, et pendant un certain temps, je n’ai pas pu réaliser que j’étais un pur et simple esprit.

Mais depuis lors, j’ai découvert de nombreuses réalités qui me montrent que mes croyances sur terre étaient toutes fausses. Pourtant, cette découverte ne remédie pas aux défauts de développement de l’âme que mes croyances ont causés, et je suis maintenant comme un homme sans aucune guidance ou direction sur la façon dont il peut récupérer ces biens perdus. J’ai rencontré beaucoup d’esprits, mais ils sont, comme moi, sans connaissance de ces réalités qui peuvent être nécessaires pour nous aider dans notre progression. Je suis un esprit qui jouit d’un certain bonheur et qui a une certaine lumière, mais c’est celle qui découle de l’exercice de mes pouvoirs mentaux. Je ne sais rien du bonheur qui peut découler du développement de l’âme, et pourtant j’ai entendu dire qu’il existe une telle réalité et qu’un bonheur merveilleux découle d’un tel développement.

Bien sûr, je dois trouver ce bonheur si je le peux, et si vous pouvez m’aider de quelque façon que ce soit à le trouver, je vous en serai très reconnaissant.

Je suis dans l’obscurité la plupart du temps et je souffre aussi, mais à d’autres moments, peu fréquents, j’ai un peu de lumière et un peu de bonheur ; mais les premières conditions sont celles qui sont principalement les miennes. Je vis dans ce que nous appelons le plan terrestre et j’ai le privilège de pouvoir errer au-dessus de ce plan avec certaines restrictions. Je ne peux pas aller dans ce que l’on pourrait appeler les niveaux supérieurs de ce plan, je ne peux aller que dans mon propre plan et dans les plans inférieurs, et je le fais parfois.

Je rencontre beaucoup d’esprits qui sont dans une très grande condition d’obscurité et de torture, et leurs lieux doivent être les enfers de la Bible mais sans les feux ni les démons, comme les hommes le croient. Je ne vois jamais de diables, mais les esprits eux-mêmes, et certains d’entre eux sont les seuls diables qui sont nécessaires pour créer un enfer.

Je ne sais pas exactement qui je suis dans cette obscurité dont je parle, sauf que cela doit être à cause de la stagnation de mon moi spirituel. Mon âme est presque morte en ce qui concerne tout développement, et mon mental, bien qu’actif et avide de connaissances, ne me procure pas un grand bonheur. Je suppose donc que le grand bonheur que j’entends dire que d’autres possèdent doit venir du développement de l’âme. En tout cas, je veux en trouver la cause si je le peux, et j’ai pensé que vous pourriez peut-être m’aider.

Je m’appelais William S. Richards. J’ai vécu à Germantown, en Pennsylvanie, et je suis mort en 1901.

J’attends donc vos conseils.

Je l’ai appelé et il dit qu’il me montrera le chemin et que je dois l’accompagner. Je vuus dirai donc,

Bonne nuit, William S. Richards.