Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie
L’auteur sceptique des jours coloniaux, appelé par ses contemporains un infidèle, admet qu’il se trompait dans certaines de ses croyances 1
Thomas Paine - reçu par James Padgett le 20 Juin 1915, Washington, USA.
C’est moi, Thomas Paine.
Au moment de ma mort, je ne croyais pas en Jésus comme le fils de Dieu ou comme son messager envoyé pour montrer au monde que le Père lui avait réoctroyé son Amour Divin, l’Immortalité et la façon de l’obtenir. Mais, maintenant, je crois au maximum ces vérités et je suis un disciple de Jésus et le possesseur de l’Amour Divin.
Comme serait différente ma condition maintenant si cette doctrine, erronée et accablante, enseignée par les églises – qu’il n’y a pas de rédemption au-delà de la tombe – était vraie. Je n’ai jamais pensé qu’il y avait une quelconque nécessité de rachat durant ma vie terrestre ou après être devenu un esprit, mais je pensais que, s’il y avait un Dieu, Il me traiterait équitablement et me conférerait le bonheur et la jouissance dans la vie future, selon l’idée que je me faisais de Son amour et miséricorde.
Mais je dois vous dire que je me trompais. Dieu est Amour et Il est Miséricordieux, mais Son amour et Sa miséricorde ne s’exercent qu’en conformité avec Ses lois fixes et immuables – lois qui s’appliquent de façon impartiale à tous les hommes, et qui, dans leur fonctionnement, ne font aucune exception. Ce qu’un homme sème il moissonnera est aussi vrai que le soleil brille pour vous sur la terre.
J’ai trouvé la vérité de cette grande loi dans ma propre expérience, et j’ai payé les pénalités de mes péchés. Jésus ne pouvait pas faire cela pour moi et il n’a jamais prétendu qu’il le pouvait. Mais il pouvait et m’a montré le chemin par lequel le fonctionnement des lois, qui produisent ces sanctions, peuvent être remplacées par l’exécution d’autres lois qui, en quelque sorte, supprime les peines de l’esprit individuel. Cela ne modifie pas la loi mais modifie la condition de l’esprit qui appelle ces sanctions ; et si les hommes pouvaient seulement apprendre ce Chemin, ils ne resteraient pas dans les ténèbres et le péché, parce qu’ils croient et affirment que les lois de Dieu ne changent jamais. S’ils pouvaient seulement comprendre que bien que les lois ne changent pas, pourtant la condition d’esprit qui réclame l’application de ces lois change, et de nouvelles lois s’appliquent alors.
Je n’ai pas le temps ce soir d’expliquer plus en détail ces principes, mais j’en aurai l’occasion à l’avenir, et je serai heureux de le faire. Christ a été et est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Je suis dans la première sphère Céleste et mon nom est Thomas Paine 2, l’infidèle comme je fus appelé. J’ai cru en Dieu, mais seulement en Dieu. Jésus n’a jamais été Dieu pour moi et ne l’est pas maintenant. Et il ne prétend pas être Dieu maintenant. Donc, vous voyez, même le soi disant infidèle a pu découvrir la Vérité et l’Amour du Père, même après avoir quitté le plan matériel et être devenu un habitant du monde spirituel.3
Donc, mon cher frère, je vais vous dire bonne nuit et que Dieu soit avec vous, Thomas Paine.
Note : Quatre autres esprits témoignent de leur progression spirituelle vers la 3ème sphère ou les Cieux Célestes. :
Auteur | Titre du message | Date du message |
---|---|---|
George Whitefield | A changé ses fausses croyances qu’il a enseignées sur la terre et est maintenant dans le Ciel Céleste. | 08 Août 1915 |
Hugh Latimer | Hugh Latimer dans les Cieux Célestes. Ses croyances sur terre. Jésus vint et lui dit qu’il n’était pas Dieu. | 13 Août 1915 |
Samuel B. Soulthard | Un esprit qui avait foi dans les crédos et dans son éveil à la vérité après avoir rencontré Jésus. | 30 Août 1915 |
Lafayette | Relate son changement d’attitude envers les allemands. | 23 Avril 1916 |
Ce message est aussi publié dans le Volume I, 2ème édition française, à la page 380 et dans le volume III à la page 455. Pour plus de détails, vous pouvez consulter, en anglais, cette page.↩ Un message plus récent de Thomas Paine a été communiqué le 16 Mars 2007.↩ Thomas Paine (9 Février 1737 – 8 Juin 1809) était un activiste politique, philosophe, théoricien politique et révolutionnaire anglo-américain. L’un des pères fondateurs des États-Unis d’Amérique, il est l’auteur des plus influentes brochures du début de la Révolution Américaine, et il a inspiré les rebelles, en 1776, de déclarer l’indépendance de la Grande-Bretagne. Ses idées ont reflété la rhétorique de l’ère des lumières des droits de l’homme transnationaux. Il a été appelé « un corsetier par le commerce, un journaliste par profession et un propagandiste par inclination ».↩