Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

Mme Padgett parle des conditions qui ont permis au Juge Syrick d’écrire cette longue lettre à ses amis

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 6 Mai 1915, Washington, USA.

C’est moi, Hélène.

Eh bien, chéri, tu as reçu une assez longue lettre du Juge, une lettre très éloquente et véridique. Il t’a fait part des conditions réelles de sa venue chez nous et de ses expériences ultérieures. Je t’ai dit l’autre soir que je voulais qu’il te raconte sa propre histoire, et ce soir j’ai créé des conditions favorables pour qu’il le fasse. Tu trouveras beaucoup de sujets de réflexions dans ce qu’il a écrit ; et venant de quelqu’un qui t’a quitté si récemment, je ne doute pas de son impression et influence sur toi et tes autres amis.

Il progresse maintenant et, très bientôt je pense, il aura reçu tellement de cet amour qu’il progressera vers la troisième sphère. Sa Rose est tellement avec lui et son amour pour lui est si pur et si vrai qu’il sentira forcément que le plus grand amour du Père est le sien s’il ne fait que prier et croire. Nous essayons tous de l’aider et, d’une certaine manière, il est comme un petit enfant. Il est très sensible à nos enseignements et à l’influence de l’amour et, en raison de cette condition mentale, je pense que ses progrès seront rapides. Il aime sa Rose et pense que sa parole est son évangile – et bien il le peut, car ses conseils viennent d’un cœur qui est plein d’amour pour lui, et qui est aussi rempli de l’amour du Père. C’est un esprit très béni.

Eh bien, mon chéri, tu es fatigué et tu dois t’arrêter, sinon tu risques de ressentir les effets de la tension.

[Question de M. Padgett et réponse :]

Oui, j’étais ici et je pense qu’il est ce que vous appelleriez un peu à l’écart. Ses idées sur le fait qu’il soit le six avant le six sont fausses. Il ne sera jamais le chef des Bahaïs ou d’une autre secte religieuse. Il est trop matériel pour cela, et quant au fait qu’il soit le plus grand homme de la nation, c’est bien au-delà de l’absurdité.

Oui, je le peux et je le ferai, car cela lui fera peut-être du bien de savoir que quelqu’un dans tout l’univers l’aime. Il a besoin d’amour plus que quiconque que j’ai vu depuis longtemps. Je veux dire parmi les mortels.

Je vais donc essayer de la trouver et je te le ferai savoir ultérieurement. Donc, avec tout mon amour, je suis ton véritable amour, Hélène.