Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

Jésus : La Vraie Vérité de la Vie sur Terre et ce que cela veut dire pour les Mortels

Jésus - reçu par James Padgett le 25 Mai 1915, Washington, USA.

C’est moi, Jésus.

Vous êtes dans une meilleure condition spirituelle et je vais écrire un message officiel. J’ai envie d’écrire sur le thème, « La vraie vérité de la vie sur terre, et ce que cela signifie pour les mortels »

Lorsque les hommes viendront à la connaissance qu’ils sont des enfants du Père et sont l’objet de son attention et protection, ils verront qu’ils doivent mener des vies qui leur permettront de s’unir avec le Père et de pouvoir prendre part à Son Amour qui leur permettra de devenir comme s’ils étaient une partie de Lui même. Je veux dire qu’il y a chez tous les hommes la potentialité de devenir une partie de l’Essence Divine, mais afin qu’ils puissent prendre part à cette Divinité ils doivent laisser l’Amour du Père, dans sa nature plus élevée, entrer dans leurs âmes et leur permettre de se réconcilier avec lui. Aucun amour simple dont ils avaient bénéficié en tant que créatures de l’ouvrage du Père ne leur permettra d’atteindre cet état exalté. L’amour naturel, de lui-même, n’est pas suffisant car, lorsque cet amour leur fut conféré, il était simplement destiné à leur permettre de vivre, d’une bonne et harmonieuse manière, les uns avec les autres. Ce n’était pas le véritable Amour qui faisait partie de la nature Divine du Père et il n’était pas destiné à permettre aux hommes d’acquérir cette nature. Aussi, afin que les hommes puissent recevoir cet Amour Supérieur, ils doivent faire la volonté de Dieu alors qu’ils sont sur la terre car, après être devenus des esprits, il leur sera plus difficile de recevoir l’influx merveilleux de cet Amour Divin.

La terre est le grand plan de probation, et le développement de nos âmes dépend de notre vie correcte en conformité avec ces principes que le Père a établi comme le moyen par lequel ils peuvent recevoir cette condition d’Amour, qui seul peut les rendre un avec Lui.

Les simples bonnes actions ne suffisent pas. L’acte le plus important est le développement de l’âme et la possession de l’amour divin dans cette âme. Je ne veux pas dire que les autres actes ne font partie de ce développement, parce que ce serait faux ; mais que les actes, sans la possession de cet Amour, ne permettront jamais à un homme d’être le propriétaire de l’une des choses nécessaires pour assurer son entrée dans le Royaume Céleste.

Les hommes doivent s’aimer les uns les autres et doivent, bien entendu, « faire aux autres ce qu’ils voudraient que les autres fassent pour eux ». Si cette règle de conduite était observée, les hommes seraient beaucoup plus heureux sur terre, même s’ils ne possédaient pas l’Amour Divin dont je parle.

Aucun homme ne peut de lui-même être rempli de cet Amour, parce qu’il ne peut venir que d’une seule manière dans son âme : c’est par la prière au Père pour son influx et la foi que le Père donnera à celui qui demande sincèrement et humblement. Je sais que certains hommes pensent que la prière n’est rien d’autre qu’un appel au meilleur d’eux-mêmes, mais je vous dis qu’il s’agit d’une croyance erronée ; et quand ils se rendent compte de la vérité que la prière monte vers le Père, qu’elle est entendue par Lui et est répondue, ils comprendront la grande mission et bénéfice de la prière.

Permettez aux hommes de vivre des vies les plus exemplaires, cependant, ils ne deviendront pas nécessairement des partenaires de ce Grand Amour, et n’auront pas automatiquement les qualités qui sont nécessaires pour leur permettre de recevoir le grand cadeau de l’union avec le Père. J’invite tous les hommes à vivre une bonne vie morale, parce qu’elle a sa propre récompense dans le monde d’esprit, et les rends plus heureux comme des êtres spirituels en possession du simple amour naturel. Elle les adaptera pour la vie dans le monde des esprits qui leur apportera le bonheur ; mais ne leur procurera pas le bonheur de ceux qui se sont adaptés pour un plus grand bonheur dans le Royaume Céleste.

Je ne découragerai pas les hommes de chercher la vie d’un moraliste, ou celle qui consiste à suivre les vérités de conduite qu’impose la règle d’or, mais, au contraire, je mettrai l’accent sur la nécessité d’une telle vie.

Un brave homme s’approche plus près de l’image du Père que n’importe quel autre ne peut le faire, et sa récompense dans la vie future sera celle qui résulte d’une telle vie. Alors je dis, plus un homme vit dans le respect de ces préceptes moraux, plus il s’approchera de l’image dans laquelle il a été créé.

Mais pourquoi les hommes devraient-ils être satisfaits de l’image quand la Vraie Substance peut être à eux en obéissant à l’invitation du Père ? L’image peut satisfaire quelques uns qui se contentent de peu, mais l’âme aspirante veut la vraie substance que le Père offre librement à ceux qui accepteront Son invitation.

Aucun homme ne peut vraiment vivre une bonne vie morale à moins qu’il ait pour guide l’Amour que j’ai mentionné. Je ne crois pas que n’importe quel homme qui connaît la différence entre l’image et la substance sera satisfait de la première, parce qu’ainsi il rejette le plus grand bonheur que le Père peut lui accorder.

Ne laissez pas les hommes se contenter de vivre de bonnes vies morales, mais laissez les chercher avec tout leur cœur l’Amour qui fait vraiment d’eux des anges de Dieu ; et de tels anges peuvent sentir et réaliser (en raison de la Divinité qu’un tel Amour leur apporte) qu’ils sont certainement immortels.

L’immortalité vient seulement de Dieu, et rien qui est moins que Dieu, ou Son Essence Divine qui permet à la créature de faire partie de cette Divinité, n’est immortel.

Adam et Ève (comme on les appelle) étaient des mortels, libres du péché et obéissants au Père et ils pensaient qu’ils étaient immortels ; mais la tentation est venue, ils ont succombé et ils ont réalisé, à leur grande tristesse, qu’ils n’étaient pas immortels. Et il en sera de même de chaque esprit de mortel dans la vie future, si l’Amour Divin du Père n’est pas devenu une partie de son existence.

La vie sur terre est une partie importante de la grande éternité de la vie, et les hommes devraient réaliser ceci dans sa pleine signification, et ne pas penser que la terre n’est qu’un simple arrêt où l’esprit n’est enveloppé dans la chair que pour les plaisirs et la satisfaction de ses appétits charnels. Cette vie terrestre est une ombre de la vie d’esprit, mais une ombre importante au bonheur que l’homme pourra apprécier à l’avenir. C’est la période la plus importante de l’existence entière de l’homme, et la manière dont une telle vie est vécue peut déterminer toute la vie future de l’homme. Je ne veux pas dire qu’il n’y a aucun rachat au delà de la tombe, parce que la miséricorde du Père continue dans la vie d’esprit ; mais lorsque l’homme n’accepte pas cette miséricorde - je veux dire la manière dont il peut devenir un enfant Divin du Père - durant sa vie sur la terre, il peut ne jamais l’accepter dans la vie d’esprit.

Ainsi beaucoup d’esprits se contentent de demeurer dans le bonheur de leur amour naturel, et refusent d’être convaincus qu’il existe un plus grand Amour et bonheur qui les attend dans le Royaume du Père et qui peut être à eux, s’ils peuvent seulement croire et chercher. Cela je le dis de par ma connaissance de la vraie condition des esprits dans le monde des esprits, et de la difficulté rencontrée par les esprits rachetés dans leurs efforts de convaincre ces esprits qui apprécient le bonheur de leur amour naturel qu’il existe une sphère plus heureuse et meilleure dans laquelle ils peuvent vivre, s’ils cherchent l’Amour Divin du Père.

Durant ma vie sur terre, j’ai dit Étroite est la porte et resserré est le chemin qui mène à la vie éternelle, et peu les trouvent. Et cette énonciation s’applique aussi bien au monde des esprits qu’au monde matériel.

Alors, permettez-moi d’exhorter tous les hommes à chercher le chemin droit et étroit, car c’est seulement par lui que les hommes peuvent venir à la pleine jouissance de ce que le Père a octroyé pour eux.

Je vais maintenant m’arrêter, et je terminerai en disant, avec tout l’amour et les connaissances que je possède : Que les hommes cherchent ce grand Amour Divin et, dans la foi, ils le trouveront et seront pour toujours Uns avec le Père, immortels comme Il est Immortel et ils seront heureux au-delà de toute conception.

Donc, je dirai avec tout mon amour et bénédictions, et avec les bénédictions du Père, « cherchez et vous trouverez ».

Bonne nuit. Votre frère aimant et ami,

Jésus.