Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

Hélène dit que, comme son amour augmente pour le Père, son amour pour lui progresse également

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 12 Avril 1915, Washington, USA.

C’est moi, Hélène.

C’était le Maître. Je veux te parler de mon amour pour toi, comme promis. Eh bien, parce que je n’ai pas beaucoup parlé de mon amour dernièrement, et que j’ai laissé les autres écrire beaucoup, tu ne dois pas penser que je ne t’aime pas autant qu’avant, car je t’aime beaucoup plus comme je te l’ai dit il y a quelques jours.

Plus mon amour pour le Père augmente et plus je reçois Son amour dans mon cœur, plus j’ai d’amour pour toi, et je ne peux qu’essayer de te le dire. Je ne peux pas trouver des mots suffisants pour le faire, car les mots ne peuvent pas te transmettre mes sentiments d’amour et de bonheur.

Oh, Ned, je n’ai jamais pensé, alors que j’étais sur terre, qu’il pouvait exister un tel amour comme celui que je ressens pour toi maintenant, et je n’ai jamais pensé pouvoir t’aimer comme je le fais maintenant. Mais je t’aime de toutes les capacités de mon âme développée et je sens que je suis à toi pour l’éternité. Personne, qui ne l’a pas reçu dans son cœur, ne peut comprendre ce que signifie cet amour, et personne ne peut connaître le bonheur qu’apporte un tel amour quand il devient une partie de lui, jusqu’à ce qu’il l’ait réellement vécu. J’attends patiemment le moment où tu seras avec moi et partageras ma maison et mes joies. Je suis maintenant dans un tel état de bonheur que rien qui puisse arriver ne peut en aucune façon m’enlever ce bonheur ou diminuer mon amour pour toi. Je compatis avec toi dans toutes tes peines, mais je sais qu’elles ne sont que temporaires, et que dans un très court laps de temps, relativement parlant, elles disparaîtront et tu seras libre de tourner toutes tes pensées vers moi, et de m’aimer comme ta seule et véritable âme sœur. Je n’essaierai pas de te dire ce que tout cela signifiera pour toi et pour moi, mais je t’assure que dans les moments où mon amour éclipse et remplit ton âme, comme il le fait parfois, tu n’as qu’un faible aperçu de ce qui t’attend ici. Alors, ne t’inquiète pas et ne doute pas que je t’aime d’un amour plus grand que tu ne peux imaginer exister.

Eh bien, chéri, je dois m’arrêter maintenant, car un autre souhaite écrire.

[J’ai demandé si M. M. avait un ange gardien et une âme-sœur.]

Oui, il a les deux. Son ange gardien est sa mère, qui est un esprit très heureux et très beau, rempli de l’Amour de Dieu, et qui veille sur lui avec tendresse et amour. Elle essaie maintenant de l’influencer pour qu’il tourne ses pensées vers des choses plus élevées, et qu’il abandonne les doutes sur l’avenir et les possibilités qui l’attendent. Elle aime son fils, c’est certain, et s’il savait toutes les heures et tous les jours qu’elle passe avec lui, en lui insufflant son amour et ses belles pensées, il remercierait Dieu d’avoir une telle mère.Je ne crois pas qu’elle ne cessera jamais de prier jusqu’à ce qu’il réalise pleinement la grande vérité qu’un homme ne meurt jamais ; et que lorsqu’il passera de la vie terrestre à la vie spirituelle, elle l’attendra, prête à le prendre dans ses bras et à l’aimer comme elle le faisait quand il était un tout petit garçon.

Elle dit qu’il n’a jamais beaucoup connu l’amour et la protection de sa mère, et que c’est précisément pour cette raison qu’elle a été si longtemps si anxieuse pour le temps à venir, et lorsqu’il saura et réalisera qu’il a une mère qui éprouve tant d’amour pour lui, est-ce qu’il va se demander comment elle peut l’aimer autant ?

Elle est avec lui et essaie de lui faire sentir sa présence et parfois elle réussit, et il se sent très heureux, sans en connaître la cause. Elle essaie de l’aider à réaliser qu’il y a quelque chose de plus dans la vie que cette simple existence terrestre, et que lorsque viendra le temps pour lui de quitter son corps mortel, il se découvrira un autre corps, et il vivra éternellement dans un monde où, si seulement il fait l’effort de chercher, il trouvera le bonheur et l’amour au-delà de sa conception.

Dis-lui que sa mère est plus proche de lui maintenant qu’elle n’aurait pu l’être si elle était restée mortelle, parce qu’elle connaît tous ses soucis et ses moments de solitude et d’aspiration pour des choses meilleures et supérieures. Elle viendra un jour lui écrire une lettre pour lui dire qu’elle l’aime beaucoup.

Elle dit : « Bénissez mon garçon et gardez-le dans des chemins de bonheur et de vérité, de Père d’Amour ! »

Quant à son âme sœur, je n’ai pas pensé à la retrouver, mais je vais le faire et je t’en tiendrai informé.

Je suis ta bien-aimée, Hélène.