Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

M. A. G. Riddle, ancien associé de M. Padgett, a suffisamment progressé dans la réception de l’Amour Divin du Père pour être capable d’aider d’autres esprits dans les sphères inférieures

Albert Riddle - reçu par James Padgett le 30 Mars 1915, Washington, USA.

C’est moi, ton ancien partenaire.

Je suis très heureux et j’ai beaucoup progressé depuis que je t’ai écrit la dernière fois, et j’ai développé ma foi, ma connaissance de Dieu et de son amour, je suis très proche de la cinquième sphère, et j’espère l’atteindre bientôt et être avec ton père et le professeur Salyards, qui sont là depuis longtemps, et qui sont très heureux et remplis de l’amour du Père.

Eh bien, j’ai reçu l’esprit féminin que tu m’as envoyé hier soir, et j’ai essayé très fort de lui montrer le chemin de la rédemption et de la libération de sa souffrance. Elle a si peu de développement d’âme qu’il était difficile d’atteindre la petite âme qu’elle a ; mais j’ai lutté avec elle avec tous mes arguments, et aussi avec toutes les influences de mon amour que je possède maintenant et enfin elle a commencé à voir la lumière, et m’a promis de prier le Père et d’essayer de croire en son Amour Divin, prêt à lui être donné et de la délivrer de sa très malheureuse condition. Elle était l’une des esprits les plus mal aimés et les moins aimables que j’aie jamais rencontrés, et elle était littéralement affamée dans son âme. Elle n’éprouvait d’amour pour personne, même pas pour elle-même, et, dans ses idées strictes du bien et du mal, elle avait sacrifié toute sympathie, et tout sentiment d’amour, à l’édification de l’intellect. J’ai donc une tâche difficile depuis le début.

Elle m’a dit que tu lui avais dit qu’elle devait venir à moi avec un esprit ouvert et une volonté libre de tout préjugé et que je pourrais alors l’aider. Eh bien, elle a essayé d’assumer cette position, mais ce fut difficile pour elle de le faire. C’est une femme très forte d’esprit et, par conséquent, elle n’était pas facile à convaincre de ces choses qui ne lui plaisaient pas. Elle pensait que le mental est la totalité de l’esprit, comme l’enseignent certains terriens ; cependant lorsque je lui ai dit que le mental et l’esprit ne sont qu’une partie de l’âme, que le mental est la partie inférieure, elle a semblé étonnée et n’a pu accepter cette affirmation comme vraie. Elle n’a pas d’âme, c’est-à-dire qu’elle est desséchée et morte par manque d’exercice. Elle a maintenant un peu de réveil, et si elle persiste dans la prière et la foi, elle sera finalement convaincue que l’âme est ce qui apporte bonheur et joie, et la sauve de son tourment. Je continuerai donc à l’aider si elle me le permet, et elle semble maintenant disposée à le faire.

Eh bien, tu as eu beaucoup de communications depuis la dernière fois que je t’ai écrit, et certaines d’entre elles étaient très merveilleuses dans l’information qu’elles transmettaient.

Le Maître s’intéresse tellement à ton bien-être qu’il te rend visite très souvent, et tu ne devrais pas laisser ton cœur douter qu’il vient à toi, car il semble si fraternel et familier. C’est lui, et son amour pour toi est très grand. Je le sais car il me parle parfois de son grand amour et de son intérêt pour toi. Il t’a dit certaines choses qui te viendront à l’avenir, et, je te le dis, tu dois le croire, car elles se réaliseront. Il sait mieux que quiconque ce que l’avenir réserve, même s’il refuse de reconnaître cette grande puissance, mais fais-lui confiance et tu ne seras pas déçu. Je suis en train de préparer un discours sur un sujet que je désire t’écrire tout à l’heure pour ta considération, et je l’espère, pour ton information. Je te le ferai savoir à l’avance afin que tu puisses te préparer à le recevoir. Je n’écrirai pas plus ce soir.

Eh bien, je pense que James Garfield est trop attaché aux choses purement intellectuelles pour accepter nos enseignements de la Nouvelle Naissance, mais je pense que, tôt ou tard, il y pensera, et quand il le fera, il n’aura de cesse de trouver la vérité sur la question. Oui, il m’a parlé de son entretien avec ta grand-mère et il m’a dit qu’elle lui avait fait de merveilleuses propositions qu’il ne comprenait pas exactement, mais qu’il a examinées très sérieusement. Il pense que ta grand-mère est un esprit très supérieur dans sa connaissance des choses spirituelles, dans sa beauté et sa bonté ; et il a dit qu’il doit y avoir quelque chose dans ce qu’elle lui a dit pour expliquer sa grande beauté et sa puissance. Elle lui montra une telle force d’âme et d’esprit qu’il était étonné et ne pouvait que se taire pendant qu’elle parlait, et écouter ce qu’elle disait. Il a été impressionné par elle et je pense que, après un certain temps, il lui rendra visite à nouveau et cherchera de plus amples informations. Je veux dire qu’elle est un esprit merveilleux dans tout ce qui concerne les choses plus grandes de la vie spirituelle.

Oui, je l’ai vu (Franck Syrick) et je lui ai exprimé quelques mots d’encouragement, mais il n’est pas dans une très bonne condition spirituelle ; mais il a l’avantage d’avoir eu les yeux ouverts sur le fait que le développement spirituel existe sur la terre. Il n’est que relativement heureux, et alors que la nouvelle sensation d’une nouvelle vie s’estompe, je pense qu’il va commencer à souffrir à cause des erreurs de sa vie terrestre. Son âme-sœur est avec lui et l’aide beaucoup, tout comme ta femme. Elle est un esprit merveilleux et semble si pleine de l’Amour Divin, et de bonté, que son influence parmi les esprits est merveilleuse. Je te dis, Padgett, tu as de la chance d’avoir une telle âme sœur.

Eh bien, je dois arrêter.

Alors bonne nuit.

Ton ancien partenaire et ton frère.

A. G. Riddle.