Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

Hélène écrit qu’elle est heureuse que le Maître ait écrit et qu’il était si aimant et fraternel

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 24 Mars 1915, Washington, USA.

C’est moi, ta chère et tendre Hélène.

Eh bien, tu vois comme je suis obéissante, mais ce fut un très grand plaisir de t’obéir de cette façon, comme tu le sais. Eh bien chéri, tu as eu de merveilleux messages ce soir et je sens qu’ils t’aideront beaucoup dans tes moments d’ennuis et d’inquiétude. J’étais si heureuse que le Maître t’ait écrit comme il l’a fait. Il était si aimant et fraternel et semblait tellement intéressé par ton bien-être.

Il est si beau que nous le contemplons tous, comme vous le dites sur terre, et si aimant, que nous sentons qu’il est notre grand frère aimant. Je te dis que, sans lui, ce monde des esprits ne serait pas le lieu de bonheur que nous connaissons, nous qui croyons en lui, l’aimons et suivons ses enseignements. Tant d’esprits ne le connaissent pas comme leur frère aimant et comme celui qui leur montre le chemin, et ils sont laissés à leurs propres pensées pour trouver le bonheur. Tu vois donc le grand privilège et la grande opportunité que nous, qui le connaissons comme le fils du Père, avons sur ceux qui ne le connaissent pas. Ayant des yeux, ils ne voient pas, et ayant des oreilles, ils n’entendent pas. Cela me semble si étrange, mais je te dis que c’est vrai. Le Maître, avec son grand amour, sa sagesse et sa puissance, les dépasse et ils ne le voient pas. J’essaie tellement d’enseigner à beaucoup d’esprits ce que signifie sa connaissance ; mais ils semblent si peu compréhensifs, et si sombres, dans leur développement spirituel, que mon travail est souvent en vain. Pourtant, j’ai de l’espoir et je continue mon travail, sachant qu’à un moment inattendu un rayon de lumière peut entrer afin qu’ils commencent à penser que Dieu vit pour leur donner son grand amour, et les prendre en charge et les protéger comme nous te l’avons dit.

Mon cœur désespère ainsi de ces esprits aveugles qui rejettent délibérément la vérité de la Nouvelle Naissance. Beaucoup de ces esprits sont d’excellentes personnes morales qui vivent une vie de droiture et d’amour pour leurs semblables, qui travaillent très dur pour aider les moins éclairés à progresser vers des conditions de bonheur comparatif ; et pourtant ils n’écouteront pas nos enseignements des grandes vérités qui, si elles sont comprises et obéies, conduisent à des conditions de bonheur inexprimable.

Eh bien, telle est l’œuvre des esprits sur terre aussi bien qu’ici ; et nous essayons tous de faire l’œuvre du Père en aidant à racheter les âmes.

Tu es en bien meilleure condition que lorsque tu es venu dans ta chambre ce soir, et j’en suis si heureuse. Ne fais confiance qu’aux promesses du Maître et tu ne seras pas déçu.

J’ai entendu ce qu’il a dit à propos de ta progression vers une condition qui, même sur terre, te permettrait d’entrer dans les Sphères Célestes quand tu viendras, et je crois que c’est la vérité. Maintenant, tu dois essayer d’obtenir ce très grand développement parce que lorsque tu viens à moi, je veux que tu viennes chez moi pour y vivre. Ne serais-ce pas magnifique ! Oui, mon cher Ned, je sais que tu essaieras, et je t’aiderai avec tant d’ardeur à l’accomplir, comme tous le feront. Mais ton grand assistant sera le Maître, car tu seras avec lui à tel point que son amour te couvrira d’ombre afin que ton âme se développe. Tu vois comme tu es béni dans tout cela. Essaie de faire son travail de tout ton cœur et de toute ton âme, et tu réussiras.

Oui, j’ai entendu, et le moment venu, je serai avec toi pour te suggérer et te conseiller, et tu auras une belle pièce pour ton but. Je sais que nous passerons ensemble de nombreuses soirées heureuses. Nous apporterons le ciel avec nous, et tu vivras des moments inoubliables. Tu entendras alors nos voix en paroles et en chants, tu sentiras notre présence si palpable que tu sauras que nous sommes avec toi. J’ai tellement hâte que ce moment arrive, comme nous tous.

Oui, nous essaierons tous de t’aider à obtenir la maison et ensuite tu seras établi pour la vie.

Eh bien, attend que ce moment arrive, et tu pourrais changer d’avis. Bien sûr, je préférerais que tu ne le fasses pas, et si ton confort et ton bonheur pouvaient être assurés autrement, je préférerais l’avoir comme tu le proposes. Mais tu dois attendre.

Eh bien, mon chéri, tu as beaucoup écrit et tu dois arrêter.

Elle va bien et est un peu troublée, mais cela disparaîtra bientôt si tu fais ce que le Maître a dit.

Alors avec tout mon amour, et avec beaucoup de câlins et de baisers, je suis ta vraie et bien-aimée, Hélène.