Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

A évolué vers une nouvelle sphère spirituelle et cherche maintenant plus d’aide pour faire avancer son progrès spirituel. Et l’a reçu avec l’aide de Jésus

Albert Riddle - reçu par James Padgett le 20 Février 1915, Washington, USA.

C’est moi, ton vieil ami, George Riddle. 1

Je suis très heureux ce soir et je suis heureux que tu ailles beaucoup mieux. Tu as eu des moments plutôt difficiles, et cela m’a un peu rappelé la souffrance que j’ai souvent enduré lorsque je vivais à Washington. Eh bien, tu es guéri de ton indigestion, et tes organes digestifs seront bientôt en parfait état de fonctionnement.

Quelle foi tu as eu dans tes prières et dans l’œuvre du Maître ! Tu as vraiment été guéri par ta foi – le travail accompli ne fut qu’un moyen utilisé pour t’impressionner du fait que Dieu avait répondu à tes prières. Je ne vois pas comment tu as pu avoir la foi que tu as eue à ce moment, mais c’est un fait que tu l’as eue et, en conséquence, le remède a été efficace.

Lorsque tu as prié comme tu l’as fait, je fus tellement impressionné par ta foi que je m’attendais à voir tes prières exaucées. Jésus t’a aidé à prier et à avoir la foi. Il a aussi fait le travail que tu as pu observer à travers le pouvoir qu’il possède. Ce fut pour moi une révélation, je dois l’avouer, et cela m’a fait croire plus que jamais à la prière et à la foi.

Je suis maintenant si heureux dans ma nouvelle sphère que je ne peux pas t’expliquer ce que signifie ce bonheur. Je ne peux pas m’exprimer dans un langage suffisamment fort et descriptif pour que tu puisses le comprendre. Mais je dirai simplement que mon bonheur transcende maintenant toute conception de ce que pouvait être le bonheur quand, en tant que mortel, je pensais parfois à la vie après la vie, et au bonheur qui pourrait m’attendre lors de ma transition.

Je suis dans la troisième sphère, mais je ne vais pas me contenter d’y rester, car ta mère m’a dit, à maintes reprises, qu’il y a un bien plus grand bonheur dans les sphères supérieures, et je m’efforce maintenant de prier pour ce plus grand bonheur et, aussi longtemps que je ne l’aurai pas atteint, je ne serai jamais satisfait. Ta femme est dans une sphère beaucoup plus élevée et elle est si belle et si heureuse que je sais que là où elle vit un tel bonheur doit exister.

Je suis aussi heureux parce que j’ai très souvent mon âme sœur avec moi, et que son amour est si grand et si pur qu’il m’entraîne vers des choses plus élevées, et me permet de rechercher, avec beaucoup de sérieux, le Grand Amour du Père qui, je crois, m’attend maintenant si je le recherche réellement, et d’avoir la foi dont témoignent tous ceux qui ont obtenu un très grand degré de cet Amour Divin.

Ta grand-mère est si merveilleusement belle et remplie de cet Amour, que sa présence même m’inspire à croire et à chercher le bonheur de ces sphères supérieures.

Eh bien, comme tu veux que je parle de certaines des lois du monde des esprits, je dirai seulement que la seule grande loi est que Dieu est Amour et qu’Il est prêt à donner cet amour à quiconque, esprit ou mortel, qui le Lui demande. Je suis non seulement très heureux mais je trouve que mon esprit se développe en grande partie à cause de cet Amour que je possède. Nul homme ou esprit ne peut être rempli de cet Amour, et ne pas avoir la sagesse qui vient nécessairement avec l’Amour. Je ne suis plus tellement intéressé par les phénomènes purement mentaux comme je l’étais avant de recevoir cet Amour et de croire en un Père d’Amour et de Vérité ; mais je suis, néanmoins, capable de comprendre beaucoup plus de choses que je ne pouvais le faire lorsque je n’avais que des objectifs mentaux en tête. Je ne connais pas encore parfaitement les lois de communication que JE t’ai dit vouloir étudier et t’instruire à leur sujet, mais j’en connais assez pour pouvoir dire que chaque esprit essaie de communiquer avec ses amis sur terre. S’il ne réussit pas c’est parce que les mortels ne sont pas dans cet état de rapport physique qui leur permette de recevoir les communications de l’esprit. Je ne sais pas encore pourquoi certains mortels sont si sensibles à ces influences qu’ils peuvent facilement comprendre, et d’autres non. Certains esprits disent que la loi qui régit cette matière n’est pas comprise par les esprits qui sont ici depuis de nombreuses années et qui ont beaucoup étudié le sujet.

Mais je sais que lorsque le rapport existe, les communications peuvent avoir lieu.

Cependant, je ne connais aucune manifestation aussi satisfaisante pour l’esprit et les mortels que l’écriture telle que tu la pratiques maintenant, car nous avons l’occasion de communiquer et d’échanger nos pensées. Je me réjouis des possibilités qui me sont données de t’écrire ainsi. Tu dois donc croire que je t’écris et que tous les autres membres de ton groupe font de même.

Ta femme a plus de pouvoir à cet égard que n’importe lequel d’entre nous, et elle n’hésite pas à t’écrire chaque fois que tu l’appelles. Elle est un esprit merveilleux dans sa compréhension des choses spirituelles et dans son amour pour le Père. Tu ne dois donc laisser aucun doute te venir à l’esprit lorsqu’elle t’écrit et te parle de tant de choses merveilleuses et de son amour pour toi. Elle semble t’aimer d’un amour qui ne cessera de croître et ne connaîtra aucune limite.

Je vais maintenant te faire part de mes progrès dans cet Amour et ce bonheur. Lorsque je t’ai écrit la dernière fois, je t’ai dit que j’avais commencé à avoir foi dans le Père et que j’avais reçu une partie de Son Amour. Eh bien, depuis lors, j’ai prié et demandé à Dieu de me donner encore plus de foi et d’Amour ; et à mesure que j’ai prié, ma foi s’est accrue, et à mesure que ma foi progressait, un Amour toujours plus grand est venu dans mon âme et avec lui un bonheur accru. Je ne me suis donc pas arrêté de faire des efforts jusqu’à ce que je réalise que mon âme commençait à recevoir un tel afflux d’Amour qu’il me semblait que toutes les choses qui avaient tendance à retarder cet afflux me quittaient et que seul l’Amour et la bonté prenaient possession de moi. Je suis maintenant très avancé par rapport à ce que j’étais quand tu as commencé à me parler de cet Amour, et je me souviendrai et te remercierai éternellement de ce que tu as fait pour moi. J’ai également eu la chance d’avoir ta mère et ta femme avec moi, essayant de me montrer le chemin vers cette vérité de la Nouvelle Naissance et, lorsque ta grand-mère est venue à moi, j’ai eu l’impression que je ne pouvais pas résister à l’influence de chercher et d’essayer de la trouver.

Finalement, lorsque j’ai eu reçu suffisamment de cet éveil spirituel pour réaliser qui était Jésus, je lui ai accordé mon attention et, comme il continuait à me montrer le chemin vers le Père, j’ai commencé à saisir la vérité et à croire que mon salut dépendait de ma réception de ce Grand Amour et du fait que je devenais un homme plus fin et meilleur. Je te dis que Jésus est le plus merveilleux de tous les esprits que j’ai vus ou entendus parler. Il est tellement rempli d’amour et de bonté qu’il ne me semble pas y avoir de doute dans mon esprit qu’il est le fils du Père au sens spécial du terme. Je veux dire qu’il est tellement plus proche du Père, et qu’il a tant et tant de Ses attributs qu’il est le plus grand fils en ce sens qu’il est plus uni avec le Père. Nous sommes tous des fils du Père; mais il y a une telle différence dans nos conditions spirituelles, et le contraste entre Jésus et nous est si grand que nous pouvons croire et croyons volontiers qu’il est le plus grand vrai fils, et que son Grand Amour et sa connaissance des qualités du Père sont plus grandes que n’importe quel Esprit Céleste. Je ne veux pas dire par là qu’il a été créé différemment, physiquement, des autres hommes. Pas d’Immaculée Conception ni de naissance virginale. Je ne crois pas en ce dogme, et le Maître dit que ce n’est pas vrai, car il fut vraiment, en ce qui concerne sa dimension physique, le fils d’un homme et d’une femme, comme toi ou moi.

Maintenant, je suis également convaincu que l’humanité ne peut pas être sauvée de ses péchés si elle ne suit pas le chemin montré par le Maître. Nul homme ne peut se sauver lui-même, et je tiens à souligner avec force le fait que l’homme dépend de Dieu pour son salut des péchés et des erreurs de l’homme naturel. Je ne veux pas dire que les hommes n’ont pas de travail à faire eux-mêmes, car ils l’ont. Dieu est prêt à les sauver s’ils le demandent et reconnaissent que, sans Son aide, ils ne peuvent pas être sauvés, mais, à moins qu’ils ne demandent et ne croient, Il n’interférera pas avec leurs conditions. Tu vois donc que je ne suis pas seulement croyant en Dieu et en Jésus, mais aussi en la doctrine selon laquelle les hommes ne peuvent pas se sauver eux-mêmes.

Je pensais, lorsque j’étais sur terre, que l’homme se suffisait à lui-même, mais maintenant je sais que ce n’est pas le cas. L’homme peut être relativement heureux et libéré de ce qu’on appelle le péché – qui est une violation des lois de Dieu ; mais ce bonheur n’est pas le même, et la condition de l’homme n’est pas la même, que lorsqu’il reçoit cet Amour Divin du Père.

Je ne parlerai pas plus longuement de ce sujet ce soir, mais je répéterai que bien que sur la terre j’ai pensé que, par mes propres efforts, je pourrais peut-être devenir Divin, cependant, maintenant, en tant qu’esprit, je sais que l’homme n’est pas Divin, et ne peut le devenir dans toute l’éternité, à moins qu’il ne reçoive cette Essence Divine qui vient à lui par la Nouvelle Naissance. La divinité vient de Dieu seul, et Lui seul peut la conférer à l’homme. L’homme, n’ayant pas cette Divinité, ne peut la créer par ses propres efforts. Crois donc ce que je dis et essaie de l’obtenir, et tu réussiras et tu deviendras comme racheté dans les Sphères Célestes.

Avec tout mon amour et mes bénédictions.

George Riddle.

  1. Ce message est publié dans le volume II, deuxième version française, à la page 22 et dans le volume IV à la page 370. Pour plus de détails, vous pouvez consulter, en anglais, cette page