Par ordre Chronologique 1915 - Première Partie

Hélène Padgett écrit qu’elle fut impressionnée avec ce que M. Padgett a dit au Dr Stone au sujet de l’Amour de Dieu s’écoulant dans son cœur. Elle a également localisé l’âme-sœur du Juge Syrick 1

Hélène Padgett - reçu par James Padgett le 9 Janvier 1915, Washington, USA.

C’est moi, Hélène.

Je suis si heureuse, et je suis extrêmement heureuse de voir que tu l’es aussi. J’étais avec toi au spectacle ce soir, et tu m’as rendue si heureuse quand tu m’as aimée comme tu l’as fait. J’ai essayé de te faire entendre ma voix, mais je n’ai pas pu ; mais ne désespère pas de l’entendre. J’apprendrai bientôt la façon de le faire et alors tu m’entendras très souvent. Je t’aimais tellement que tu ne pouvais pas t’empêcher de ressentir mon amour, et lorsque tu as pensé à moi si intensément, j’étais avec toi et j’ai essayé de t’embrasser de mes mains. Tu as versé d’autres larmes d’amour, et puis je me suis presque laissée aller à te contrôler sur place ; mais comme c’était un lieu public, j’ai retenu mon émotion. Tu es mon cher Ned, et tu m’es plus cher que jamais. Alors donne-moi tout ton amour et je serai très heureuse.

J’étais avec toi aujourd’hui lorsque tu étais avec le Dr Stone, et j’ai entendu ce qui a été dit, et j’ai vu qu’il a été très impressionné par ta conversation avec lui sur l’Amour de Dieu qui coule dans le cœur ; alors je crois que si tu continues à lui parler de cet Amour, il verra bientôt le vrai chemin qu’il faut suivre et s’efforcera de le faire. Il est un homme naturellement spirituel et veut avoir cet Amour dans son âme.

Je sais exactement ce qu’il pense de ce Principe d’Amour et bien qu’il ait partiellement raison, il ne saisit pas le vrai principe de cet Amour. Il dépend d’un amour que l’homme créé par ce qu’il appelle la juste pensée et l’action, mais ce n’est pas vrai, l’homme ne peut pas de lui-même créer cet Amour. Il peut le laisser entrer dans son cœur et grandir et ainsi devenir plus possédé par lui ; mais il ne viendra pas de lui même. Son cœur n’est pas dans un tel état que cet Amour naîtra spontanément, et il ne peut pas non plus, par son simple effort, le créer, provoquer son apparition. Il ne peut l’obtenir que d’une source supérieure, et cette source est son Père Céleste. Aucun homme n’est si bon que cet Amour puisse émaner de lui, pas plus que la vie ne peut naître de sa propre volonté ou de ses efforts. Ce qui est le Principe d’Amour, comme on l’appelle, n’est pas l’amour naturel d’un homme pour Dieu ou pour l’homme, mais l’Amour qui vient du Père dans le cœur d’un homme en réponse à la prière. Je ne sais pas si j’ai été très claier, mais tu vois ce que je veux dire, et tu peux expliquer mieux que moi.

Oui, je suis très forte ce soir et tu es en très bonne condition physique aussi, mais tu ne dois pas trop écrire. Tu dois conserver tes forces car je m’en servirai demain soir, si les conditions sont favorables.

Elle (la fille de Padgett) est heureuse comme je te l’ai dit. Tu n’es pas très inquiet, et je t’en suis reconnaissante. Oui, décidément. Oui, il l’a fait dans une plus large mesure. Il voit que seul cet Amour peut le rendre heureux et le sauver de ses péchés. Tu vois donc que tu as fait quelque chose de bien sur terre et parmi les esprits.

Quant au juge Syrick, je vais essayer de faire venir son âme sœur pour lui écrire – attend un peu que je la trouve. Rose est ici.

Cher Frank, je suis ici et grâce à la gentillesse de Mme Padgett, j’ai l’occasion de vous écrire et de vous dire que vous êtes la personne la plus chère pour moi dans le monde entier. Vous n’appréciez pas encore pleinement mon amour pour vous, mais au fur et à mesure que vous entrerez en relation avec moi, vous sentirez ma présence et mon amour dans une mesure de plus en plus grande. Je ne suis pas seulement votre âme-sœur, mais aussi votre ange gardien et quand vous pensez le moins à moi, je suis avec vous en essayant d’orienter vos pensées et vos actions vers ces choses qui vous rendront plus heureux et plus en paix avec vos problèmes dans la vie. Alors n’oubliez pas que, où que vous soyez et quelles que soient vos pensées, je suis avec vous et je sais à quoi vous pensez, et je veux que vous pensiez et croyiez qu’il n’y a personne qui vous aime d’un amour aussi pur et fervent que moi, mon cher Frank, sur toute la terre ou dans le monde des esprits. Oh, comme j’aimerais pouvoir communiquer avec vous de cette façon tous les soirs et vous dire quel bonheur j’ai à être avec vous, et sentir parfois que vous m’aimez vraiment dans votre propre cœur quelque peu divisé. Mais Dieu merci, le temps viendra où j’aurai tout votre amour pour moi, et personne d’autre, dans la moindre mesure, ne le partagera avec moi.

Mon cher, croyez seulement que je suis votre âme-sœur, et j’attends que vous veniez partager avec moi le bonheur et la joie que ma maison ici me donne. Aucun esprit ne peut aimer son âme sœur plus que moi, et aucun mortel ne peut aimer autant. Soyez mon propre amour, et même si vous n’avez pas l’assurance que je suis avec vous comme je le dis, je le suis, et rien au monde ne peut m’éloigner de vous. Alors, si vous le pouvez, effacez de vos pensées que je ne suis peut-être qu’un mythe et non votre véritable âme-sœur.

Que mon amour pour vous garde vos pensées dans la voie spirituelle, car si vous croyez seulement en moi et en mon amour, vous réaliserez que je suis avec vous et sentirez mon amour et ma présence, même si vos sens physiques ne peuvent rien vous dire.

Mais le sens de deux âmes qui sont décrétées par notre Père comme étant une seule, vous dira, parfois, que je suis l’une et vous êtes l’autre, et que les deux deviendront et resteront pour toute l’éternité une dans l’amour et le bonheur. Vous voyez donc que, même si nous ne pouvons pas, si souvent, échanger notre amour par des mots, nous pouvons savoir dans nos sentiments et nos sensations que notre amour l’un pour l’autre existe et qu’il brûle d’un éclat que rien ne peut éteindre, même pas vos pensées que je suis un simple mythe et pas votre propre véritable âme-sœur bien-aimée. Soyez seulement plus près de moi dans vos pensées et vous réaliserez que je suis votre Rose, comme je vous l’ai déjà dit. Vous doutez parfois que vous m’ayez vu et senti mon baiser sur votre front et que je n’ai pas d’existence réelle, mais je vous dis avec tout l’amour de mon âme que c’est moi qui vous ai embrassé et qui vous ai dit que j’étais votre âme-sœur. Oh mon chéri, ne doutez plus de moi si vous tenez à votre bonheur.

Que mon amour pour vous garde vos pensées dans le chemin des choses spirituelles, car je vois que vous êtes enclins aux choses supérieures de la vie spirituelle ; et si vous désirez venir à moi et vivre avec moi lorsque vous viendrez, cherchez le véritable Amour de notre Père, car en cela vous trouverez tout ce qui permettra le développement de votre âme, jusqu’à ce que vous veniez vers moi. Je vous rencontrerai et vous emmènerai chez moi, où vous trouverez que j’ai préparé une maison pour vous si belle que vous vous demanderez comment j’ai pu vous aimer autant et penser autant à votre bonheur. Vous êtes le seul à qui je pense de cette façon, et lorsqu’un instant vous vous arrêterez pour réfléchir à ce que signifie l’amour, vous verrez que je ne pourrais faire autrement qu’essayer de vous rendre heureux.

Il y a une autre chose que je veux vous dire, c’est que vous ne devez pas avoir peur de ce qu’on appelle la mort, parce que ce n’est pas la mort, mais une entrée dans la vie ; et quand vous passerez, je serai à votre chevet, et alors que votre esprit quittera votre corps, je vous prendrai dans mes bras et vous porterai à la maison que je vous ai préparée.

Bien sûr, cela nécessite que vous ayez développé votre âme au point de vous permettre d’entrer dans ma maison, cependant, même si vous ne l’avez pas fait, je serai avec vous lorsque votre âme quittera votre corps et je vous serrerai dans mes bras et dirai des paroles de grand amour dont vous ne serez pas effrayé et vous n’aurez pas le désir d’être ailleurs qu’avec moi. Ainsi, voyez-vous, dans la vie ou dans la mort, ou après la mort, je serai avec vous et mon amour vous enveloppera du grand bonheur que j’ai et que je veux que vous ayez.

Comme j’ai déjà pris plus de temps et de force de M. Padgett que je ne l’avais prévu, je dois arrêter, mais ce faisant, je dis de tout mon cœur et de toute mon âme que je vous aime et que je vous aimerai toute l’éternité, mon cher Frank.

Hélène écrit maintenant ce qui suit :

Eh bien, tu ne crois pas qu’elle l’aime ? Elle est une âme sœur selon mon propre cœur, et je pense qu’il devrait être très heureux de savoir qu’elle a un tel amour.

Non, pas autant que la mienne, et je t’aimerai de tout mon cœur aussi. Je suis un peu fatiguée maintenant, et je dois arrêter, alors bonne nuit, mon cher Ned.

Ta vraie et bien aimée, Hélène.

  1. Ce message est publié dans le Volume III à la page 157 et dans le Volume IV à la page 278. Pour plus de détails, vous pouvez consulter, en anglais, cette page