Messages de James Padgett

Les détails de la vie de James Padgett

James Padgett - reçu par Al Fike le 17 Juillet 2014, Vancouver, Colombie-Britannique, Canada.

Mes amis et compagnons de route sur la voie Divine, je vous envoie mes salutations de notre côté de la vie et mes salutations envers vos efforts visant à apporter les vérités de l’Amour de notre Père bien-aimé au reste du monde. Chacune et chacun d’entre vous qui êtes impliqués dans cette entreprise, en priant pour cet Amour et en répandant la bonne parole de son existence, est mon frère et sœur bien-aimé. Vous êtes engagés à poursuivre le travail commencé par mes collègues et moi-même toutes ces années en arrière. En fait, le travail a commencé avec notre Maître Jésus et fut complété des années plus tard, mais maintenant, nous, c’est à dire les esprits qui sont alignés avec vous sur la terre, nous témoignons une forme de renaissance pour apporter une fois de plus ces vérités à l’humanité. Nous travaillons ensemble pour renverser la marée des ténèbres et l’ignorance dont la majeure partie de l’humanité souffre depuis si longtemps. Nous commençons une nouvelle ère. Un temps où tous les peuples auront le choix de suivre les vérités de Dieu ou de continuer leurs méfaits et d’agir dans l’erreur. Dieu s’implique dans ce travail afin de faciliter la venue de nombreux résultats, miraculeux et effectifs dans les années à venir, qui étourdiront les têtes des personnes même les plus sceptiques. Vous ferez tous partie de ce travail si vous le souhaitez. C’est un mandat Divin qui attire chacune d’entre vous chères âmes à vous unir à cette cause d’apporter à l’humanité la clé de son salut.

Beaucoup, beaucoup d’esprits et d’anges prient pour le succès de nos efforts combinés et vous devez sentir l’appui qui vous est offert dans vos prières et actions. Et la main de Dieu est sur nous tous, nous guidant et nous bénissant à chaque instant. Vous êtes vraiment bénis mes amis et, pour ceux disposés à faire acte de foi, les récompenses seront grandes.

Beaucoup d’entre vous sont curieux quant à ma vie sur la terre. À bien des égards mon histoire est semblable à tant d’autres. J’ai vécu à une époque passionnante du développement de notre pays des États-Unis d’Amérique. J’ai aussi été pris dans la ferveur du temps, qui a connu un grand potentiel mais a enduré les ravages de notre guerre civile. La nôtre fut un temps de construction où un grand pays a émergé des différends de la guerre.

Beaucoup d’occasions se sont offertes à tous ceux qui souhaité prendre part à ce qui était vu comme un nouveau et unique pays construit sur des principes élevés et sur la base d’une terre riche. La terre était immense et avait besoin d’être peuplée, mais mon intérêt ne fut pas d’être un pionnier en apprivoisant la terre, bien que c’était alors une idée romantique et populaire. Je fus attiré par des idéaux et des perspectives plus académiques. Je me suis déterminé à devenir avocat, ai travaillé vers ce but ; je suis finalement devenu un avocat et je fus heureux avec mon travail.

Je me suis marié et Hélène et moi avons eu nos trois enfants que nous avons tous les deux adorés. J’ai certainement fait, avec Hélène, comme on dit, un très bon mariage. Hélène était non seulement belle et remplie de vie mais venait également d’une famille respectable de pasteur. La porte était ouverte, pour moi, pour faire carrière car, en ce temps là, toutes sortes de relations étaient importantes si on voulait réussir. Cela ne veut pas dire que je me suis marié « pour l’argent » comme on dit, mais que je fus très chanceux d’avoir rencontré ma chère Hélène. Elle fut pour moi un grand soutien et une merveilleuse mère pour nos enfants.

Nous avons vécu une vie quelque peu prospère à Washington où j’ai pratiqué, mais mes ambitions ont souvent pris le dessus. J’étais souvent pris des risques financiers et ai souvent misé notre argent dans des entreprises douteuses ; par conséquent certains jours nous étions aisés mais le futur n’était jamais assuré. J’ai voulu prouver à ma famille et à la famille d’Hélène que j’avais pleinement réussi et je vois certainement maintenant que cette vaine poursuite a souvent pris le dessus.

En raison de nos incohérences financières, nous avons été souvent forcés de changer de résidence et cela a beaucoup peiné Hélène. Un jour nous étions très à l’aise et le lendemain nous touchions le fond – tout cela parce que j’étais toujours en quête du prochain arrangement pour devenir riche. J’étais, dans le cœur, un joueur et cette contrainte a causé un grand ravage sur ma famille et notre mariage.

J’ai dû également beaucoup travaillé afin de rester à flot financièrement car il était très important de maintenir l’apparence à la fois pour ma carrière et notre réputation dans la ville. Mon manque de présence dans la maison déplaisait beaucoup à Hélène parce j’étais souvent au bureau ou, au dehors, avec mes amis avocats, appréciant la boisson et la cigarette. Hélène était toujours, dans son cœur, une âme douce qui n’approuvait pas mes mauvaises manières. Nous nous sommes souvent et continuellement querellé, au sujet de mes défauts, au cours de notre mariage. La plupart du temps, nous avons réussi à maintenir les apparences et avons envoyé nos enfants dans les meilleures écoles que nous pouvions nous permettre. Nous avons vécu nos vies en accordant plus d’importance à l’apparence plutôt que d’établir une relation d’amour et d’harmonie, mais nous avons persisté aussi longtemps que nos enfants étaient à la maison.

Comme vous pouvez voir, je n’étais pas un saint ; juste un homme dont la perspective limitée et l’âme défraîchie n’avaient aucune idée d’une spiritualité autre que celle qui était alimentée par les prêcheurs du jour. Ma vie spirituelle se résumait en une de croyance mécanique et une acceptation aveugle. Je n’avais aucun point de référence au delà de ce que qui m’était dit comme étant vrai et j’étais un croyant à cet égard mais pas aussi dévot que ma chère Hélène. En réalité, j’étais perdu et le devenait plus chaque jour.

Finalement, Hélène a perdu espoir en moi ; elle avait ses propres problèmes liés à sa mauvaise santé et ceci ne fut pas de bonne augure pour notre bonheur mutuel alors qu’elle luttait considérablement avec l’emphysème et passait, plus que jamais, du temps avec sa famille, particulièrement à partit du moment où les garçons ont quitté la maison pour commencer leurs propres vies. J’ai passé de plus en plus du temps loin de notre maison, Hélène fit de même en raison des complications dues à sa santé et de nos difficultés mutuelles. Notre mariage était, de tous les points de vue, terminé. Nous avons commencé à vivre séparément et par la suite Hélène a entrepris les formalités pour le divorce.

Cela m’a forcément obligé de faire le point sur la vie que je menais et j’ai fait plusieurs tentatives pour la reconquérir. Les difficultés à gérer mes affaires, couplées avec l’augmentation de l’âge et la maladie prolongée d’Hélène, ont amoindri mes efforts et j’ai échoué. Quand on est confronté à la perte de quelque chose qui est tellement une bénédiction mais non reconnue, la réalité de perdre ce cadeau précieux peut être dévastatrice.

Je me suis en effet affligé sur son départ de notre maison mais ce fut trop tardif pour arrêter ce tour malheureux des événements. J’étais désespéré, et seul, et par conséquent je me suis enfermé dans mon travail et dans une vie sociale avec mes amis de longue date.

Vous pouvez imaginer mon chagrin et mon sentiment de culpabilité lorsque j’ai appris la mort de ma chère Hélène dans le sanatorium. J’étais inconfortable et je me sentais tellement responsable de la douleur qu’elle avait supporté durant toutes les années de sa maladie et des années malheureuses de notre mariage. Mon désir ardent pour elle est devenu intense et la peine parfois insupportable. J’ai trouvé le réconfort dans ma vie d’église mais cela s’est arrêté là. Son message m’assurait qu’Hélène était au ciel mais cela ne m’a pas aidé à soulager ma peine. Ma solitude et le désir ardent pour Hélène, qu’il me semblait aimer plus intensément par son absence, m’ont conduit à la pratique du spiritualisme dont j’avais entendu parler alors qu’il était largement répandu mais suscitait beaucoup de scepticisme à cause de sa crédibilité.

Bien que sceptique, j’ai commencé à faire mon enquête et j’ai pris part à quelques séances. Chaque visite m’intriguait mais intellectuellement je n’étais pas entièrement convaincu que les voix que j’entendais étaient vraiment les voix des défunts. Cependant, j’ai persisté et ai rencontré Mme Maltby qui m’a semblé décrire Hélène avec tellement de détails et a transmis tellement d’informations personnelles que je fus presque entièrement convaincu. Mon esprit d’avocat a essayé en vain de critiquer cette expérience mais, à la fin, mon cœur m’a indiqué son exactitude.

Je suis devenu un spiritualiste dans le cœur bien que je ne l’ai pas entièrement révélé aux amis et à la famille. Le spiritualisme était considéré comme un divertissement et ne bénéficiait pas d’un préjugé favorable dans la société, bien que beaucoup de personnes honorables fréquentaient régulièrement ce milieu. J’ai gardé cela secret, pour le restant de mes jours, excepté quelques proches qui furent mes confidents et partageaient mes croyances.

Mme Maltby m’a expliqué que j’avais également un don pour la communication spirituelle et que je devrais m’asseoir avec un papier et un stylo. Elle m’a instruit sur la façon dont je devais développer mon don et, au cours du temps, j’ai pu communiquer avec mon Hélène bien aimée. Nous étions de nouveau ensemble pour parler mais, cette fois, je prêtais plus d’attention à ce que ma chère épouse avait à me dire, plus que je ne l’avais jamais fait alors qu’elle était en chair. C’était comme si notre liaison amoureuse prenait un nouveau départ alors que j’étais concentré sur mes communications avec ma chère épouse décédée.

Ma peine fut complètement soulagée par le tour inattendu des événements. Une nouvelle et surprenante porte s’était ouverte dans ma vie. Une qui fut un peu particulière mais a également réchauffé mon cœur à une lueur que je n’avais pas senti pendant des années. J’étais devenu de nouveau fou amoureux de ma chère Hélène. Elle était ma source de confort et ses récits au sujet de sa vie là-bas m’ont maintenu dans une attention soutenue chaque nuit alors que je plaçais mon crayon sur la page et commençais, involontairement, à écrire avec le sentiment de sa présence et de son amour pour moi.

Ardemment je séparais les lettres, attachées ensemble et incompréhensibles, jusqu’à ce que les mots émergent et que le message soit complet. Parfois, je pensais que j’étais un vieil imbécile tellement pris dans ce monde qui n’existait pas, excepté les mots sans coupure qui émergeaient de cette pratique peu commune. Celle-ci s’accroissait régulièrement alors que j’obtenais des nouvelles non seulement d’Hélène mais aussi de vieux amis qui avaient transité et étaient curieux quant à ce que je faisais.

Si cette pratique ne m’avait procuré un réconfort certain, je l’aurais abandonnée comme une chimère de mes propres pensées qui ne méritait pas mes attentions et mon temps. Cet émerveillement a continué pendant un certain temps et a accaparé de plus en plus mes attentions. C’est devenu une routine bien éprouvée et aussi confortable qu’aller au bureau ou m’asseoir pour mon dîner. Sa connaissance et son pouvoir ont fonctionné graduellement, éloigné de tout scepticisme, jusqu’à ce qu’il devienne normal et routinier. Je suis devenu un véritable communicateur avec les morts et ai accepté ma situation avec compétence en étant conscient du but.

A ce moment, j’ai introduit mes amis, Dr Stone, Eugène Morgan et d’autres qui étaient bien disposés et encourageants envers mes efforts. Nous sommes devenus une sorte de cercle mystique, attentifs à soutenir la pratique, mais tout à fait défavorables à l’idée de révéler ces communications au reste du monde.

Mon acceptation de mon don fut mise à l’épreuve avec un nouveau développement introduit par Hélène, mais étonnamment absurde dans son champ d’application. Selon elle, j’avais été invité à être un instrument de communication de Jésus le Christ et ses apôtres. Je dois admettre que cette invitation m’a un peu déstabilisé. J’étais stupéfié et très sceptique que celui qui était, dans mon esprit, le vrai fils de Dieu, et une partie de la divinité, pourrait avoir un quelconque intérêt de communiquer par moi. Je me sentais non seulement indigne mais complètement incompétent pour la tâche.

Ma confusion totale m’a presque amené à jeter mes ustensiles et à abandonner cette pratique. Mais qui, sinon le diable, pourrait me tenter avec une telle absurdité. Hélène m’a supplié de persister et de croire que Jésus est aussi un esprit, bien que très hautement exalté mais toujours humble et aimant. Elle m’a imploré de continuer les communications et d’essayer de me conformer à la volonté de celui que j’ai tant craint et adoré.

Ainsi a commencé un nouveau chapitre dans ma vie qui fut tout aussi surprenant, voire inattendu comme toutes les autres expériences avec les esprits. Je me suis soumis avec réticence et soupçons, mais mon amour et ma confiance envers Hélène m’ont permis de dépasser ces craintes. Je ne fus au départ ni heureux, ni réconforté par les premiers résultats de ce contact. Les mots écrits venaient de mon esprit hérétique et controversé. Mon scepticisme n’a fait qu’augmenter lorsque ce prétendu Jésus a continué de partager son histoire et son message qui remettaient en question les croyances depuis longtemps acquises. Je suis devenu tellement malade de confusion et de regret que j’ai brûlé les premières tentatives de communication. Je ne pouvais pas croire ces mots qui contredisaient beaucoup de mes propres convictions Chrétiennes. Certainement ces choses écrites n’étaient pas vraies, mais étaient seulement la divagation d’un esprit trompé.

Cependant Hélène et d’autres, dont ma grand-mère bien-aimée qui avait transité depuis longtemps, ont insisté en disant que ce qui était dit était vrai et que ces paroles venaient de Jésus lui-même. Mon dilemme pesait très lourdement sur moi alors que j’essayais de trier les faits de la situation, comme seul un avocat peut le faire. J’ai examiné les enseignements véhiculés par ce Jésus et confirmés par tant de gens et ai raisonné avec les informations à portée de main. Finalement, il est apparu, à travers beaucoup de soutiens affectueux et mon propre raisonnement, que si j’essayais de suivre ce nouveau concept de l’Amour Divin, je pourrais juger par moi-même s’il était digne d’intérêt. J’ai commencé à demander à Dieu de bénéficier de ce don, pas tout à fait convaincu que Dieu avait l’intention d’écouter ma prière. Ce n’est après un certain temps, et un certain nombre de prières qui ont été considérablement encouragées par les esprits qui communiquaient avec moi, que j’ai commencé à sentir la Grâce qui m’est maintenant si familière ; ma vie fut pour toujours changée par le contact du grand Amour de Dieu.

Par ce changement, j’ai commencé à accepter ce que les anges viendraient partager et introduire dans mon esprit. J’ai commencé à avoir foi dans la connaissance certaine que Dieu m’aimait et que Son grand Amour était à ma disposition chaque fois que je le demanderais sincèrement. Les terribles regrets de mon passé et ma solitude ont commencé à s’effacer et un nouvel espoir, et une nouvelle foi, ont émergé avec un Amour croissant de Dieu s’écoulant en moi. J’étais sur mon chemin de la renaissance dans l’Amour et mon passage a été rapide et sûr avec ces aides angéliques.

J’ai été favorisé de beaucoup de façons parce que j’ai surmonté mes craintes et doutes et ai permis à ces vérités inestimables d’être écrites par ma main mais certainement pas par moi. Je me suis développé et ai appris alors que les mots s’écoulaient et que ma compréhension s’accroissait avec chaque prière et de chaque mot de la vérité communiqué au cours du temps.

Depuis, 100 ans se sont approximativement écoulés. Le monde a nettement évolué mais les chemins incorrects de l’homme persistent alors que nombreux sont ceux qui ne tentent pas une aventure intérieure et de se tourner vers Dieu. Je comprends les luttes pour venir à ces vérités alors que j’ai essayé de montrer, par l’exemple de ma vie, quelles difficultés peuvent découler de cette recherche. Cependant, sans ses braves âmes consacrées telles que vous, la vérité peut de nouveau se perdre dans la masse alors que beaucoup poursuivent l’attrait et les plaisirs du monde matériel. Vous êtes les messagers de Dieu sur terre mes frères. Je sais que vos luttes sont toutes aussi difficiles que les miennes l’ont été, mais, en fin de compte, l’Amour de Dieu les a toutes conquises. Il m’a apporté à la gloire de Son Amour embrassant et Il le fera certainement également pour vous. N’abandonnez pas ou ne soyez pas dérouté. Vous détenez fermement la vérité et le monde a besoin de vous mes frères et sœurs et Dieu vous guidera là où vous êtes censé être. S’Il peut sauver un vieux excentrique comme moi et me placer sur le droit chemin, alors vous devriez être des cueillettes faciles pour les plans qu’Il a prévus pour vous.

Je vous remercie d’avoir bien voulu écouter mon histoire et bien qu’il y ait beaucoup plus de détails, je crois que vous avez l’essentiel de celle-ci. Vous devez savoir que tout effort pour glaner la vérité sur le monde et votre place au sein de celui-ci ne vient pas facilement, ou sans combat, mais cela vient avec l’effort et une prière sincère. L’amour de Dieu apportera tout ce dont vous avez besoin pour trouver votre chemin. Vous êtes ses enfants bien-aimés dont Il se soucie de la façon la plus complexe et la plus belle. Vous êtes aussi mes amis et collègues engagés dans cette œuvre Sainte qui, dans le temps, apportera le salut pour tous ceux qui s’aventurent ici avec foi et confiance. Je vous aime tous chèrement et je vous remercie de lire mes mots et de lire mes paroles de vérité disposées dans les volumes si amoureusement préparés par ceux qui ont suivi mes pas. Que Dieu vous bénisse dans l’Amour, la paix et la joie. Je suis votre ami et votre humble serviteur – James Padgett.