Messages Contemporains 2024
C’est le bonheur
Claire d’Assise - reçu par Jimbeau Walsh le 26 Mars 2024, Nashville, Tennesse, USA.
C’est moi, Claire d’Assise, votre sœur en Christ. Le bonheur peut être si insaisissable et, dans la condition humaine, déroutant. Vous pourriez demander « Qu’est-ce que le bonheur ? Comment puis-je le trouver ? Est-ce à l’intérieur ? Est-ce à l’extérieur ? Est-ce que ce sont des choses ? Est-ce physique ? Est-ce de l’art ? Est-ce de la nourriture ? » Eh bien, je dirai ceci : toutes ces choses peuvent apporter de merveilleux moments de bonheur, mais comme vous le savez tous, même ceux qui possèdent beaucoup de ces choses ne sont souvent pas heureux du tout. Durant mon séjour sur terre, lorsque ma famille et mes amis, mes sœurs, nous avons vu notre bien-aimé François abandonner tout, et lui et ses frères faire vœu de pauvreté, se retirer des affaires et du monde, s’en remettre à Dieu seul pour les soutenir, ils ont été bouleversés, mais je vais vous dire que ce qui m’a le plus impressionné, c’est à quel point ils étaient heureux.
Ces frères étaient remplis de joie dans la simplicité d’être dans la nature, priant et chantant des odes de joie à Dieu. Et bien qu’ils n’aient pas grand-chose, ils partageaient avec tous, surtout avec ceux qui avaient encore moins. Je voyais que ce lien avec Dieu, avec la terre, dans la fraternité leur apportait un grand bonheur, et même si moi aussi1 je venais d’une famille aux moyens considérables, ce n’était pas une famille de bonheur. J’ai fait part de mes intentions à ma mère et elle m’a donné sa bénédiction et ensuite j’ai eu besoin d’obtenir la bénédiction et l’approbation de François, et lui, voyant la sincérité de mon cœur et de mon âme, m’a dit, oui, nous ferons une place pour toi et ceux qui viendront avec toi, et nous vous soutiendrons certainement spirituellement. Ainsi, comme vous le savez peut-être, mes sœurs et moi avons fait vœu de pauvreté. Nous vivions une vie un peu cloîtrée, nous chantions beaucoup, mais nous ne parlions pas beaucoup, et nous prenions aussi soin de ceux qui étaient dans le besoin, nous nous retirions dans le monde dans la nature et dans l’union avec l’Amour de Dieu.
Beaucoup sur terre arrivent à ce point de crise spirituelle, appelant à Dieu, qu’ils soient riches ou pauvres, ils viennent dans la pauvreté d’esprit, dans le malheur de leur voyage, et ceux qui viennent dans une véritable aspiration et une vraie prière sont aidés et soutenus et se voient offrir des opportunités. Vous vous demandez peut-être : comment puis-je laisser le monde derrière moi ? J’ai des responsabilités. J’ai de la famille. J’ai un travail. Je dois prendre le temps de prier et ensuite accomplir toutes mes responsabilités. Je ne souhaiterais pas, ni aucun ici, qu’aucun d’entre vous se sente obligé d’abandonner physiquement tout cela comme nous l’avons fait et d’aller dans un monastère ou un temple.
Pourtant, je dirai ceci : vous pouvez abandonner le monde et ses préoccupations, métaphoriquement, en marchant dans la prière, en parlant dans la prière, en servant les autres. Et la gratitude entrera dans votre cœur, sachant que vous avez aidé une autre âme, alors que vous priez avec les autres comme vous le faites dans ces beaux cercles, et que votre lumière s’étend vers le monde. À chaque instant, vous pouvez apporter cet amour à votre famille, à vos amis, sur votre lieu de travail. Vous ne pouvez pas mettre l’Amour de Dieu dans l’âme d’autrui, mais vous pouvez certainement l’attirer avec le grand magnétisme spirituel de l’Amour Divin dont vous possédez maintenant.
Quel cadeau glorieux, quand vous êtes dans votre âme, dans cette prière en harmonie avec notre Créateur, permettant à la joie d’entrer et de remplacer toutes ces choses qui vous distrayaient. Ainsi, comme cela a été dit précédemment, faites du monde votre monastère, faites du monde votre église, votre temple. Servez le monde avec les richesses de l’amour de Dieu, car véritablement le monde est appauvri.
Enfin, je vais vous dire que même votre chagrin est le résultat de l’amour. Lorsque vous saurez vraiment cela, vous découvrirez que le chagrin est le résultat de l’amour, que l’amour devient le résultat du chagrin, et que l’amour même qui a brisé votre cœur va maintenant le changer et vous amener à Dieu et vous amener à la joie. Ça c’est le bonheur. Qu’il soit le vôtre, chacun d’entre vous. Nous sommes tous tellement aimés de Dieu. Je vous remercie ainsi que mon frère. Que Dieu vous bénisse. Allez en paix.
Je suis Claire, autrefois d’Assise, maintenant ange Céleste, et votre amie, toujours.
François venait d’une riche famille de marchands.↩