Messages Contemporains 2024

La journée du Héros

Judas - reçu par Jimbeau Walsh le 26 Février 2024, Nashville, Tennesse, USA.

Je suis votre frère en Christ, Judas. Mes chers amis, vous connaissez tous plus ou moins ce qu’on appelle le voyage du héros, qui trouve son origine dans les grandes mythologies antérieures à mon existence terrestre. A cause des vérités contenues dans ce voyage, lesquelles restent toujours valables aujourd’hui, il conserve son importance par l’intermédiaire des livres, des films et des pièces de théâtre. Bien sûr, la plupart de ce qui se produit et de ce qui est révélé concerne la condition humaine occupée à surmonter les obstacles et à expérimenter finalement la transformation. Et à chaque étape du voyage du héros, il y a une contrepartie spirituelle. On peut naître dans des circonstances très humbles ou dans des circonstances très ordinaires, mais à un moment donné, au cours de sa vie, on est poussé à se lancer dans une aventure, parfois sans savoir où elle nous mènera, d’autres fois avec un objectif très important à atteindre. Il y a souvent un ou plusieurs enseignants qui encouragent cela tout au long du chemin, mais je dirais que c’est une crise qui pousse généralement à dépasser les réticences, les peurs et à sortir. Dans le monde naturel, le héros fait face à de nombreux adversaires, ennemis, peut-être à la violence, aux insultes, à toute la gamme des choses qui peuvent arriver au cours de n’importe quel voyage, mais le héros persiste et franchit le pas.

Sur le chemin de l’amour naturel, le héros/guerrier devient victorieux en maintenant sa vision, en surmontant les obstacles et en restant concentré sur le voyage terrestre. Le héros est transformé et connaît de nombreuses renaissances (au cours d’une vie) d’une certaine sorte, et est oui, transformé, peut-être de la haine à l’amour, peut-être du statut de criminel à celui de gentil et aimant, ou peut-être simplement de l’esclavage à la liberté, maintenant une personne rachetée.

Le héros spirituel est guidé par son âme dans une forme de prière qui s’adresse à lui et qui est souvent simple, aussi simple que « Cher Dieu, s’il te plaît, aide-moi, montre-moi le chemin », et ainsi le chemin s’ouvre et sur le chemin spirituel. Le futur héros se rend compte que plus il s’engage avec le Créateur et avec les anges, plus les choses se mettent en place. Avec la direction divine sur le chemin spirituel, le héros se transforme avec l’âme portant en elle un morceau d’immortalité et finalement une renaissance dans l’Amour de Dieu.

Or, on peut dire que ces deux chemins, le naturel et le divin, peuvent certainement se croiser, car nous parlons de vies sur terre. Vous savez, avant mon époque, Platon puis Aristote parlaient de quatre vertus : la tempérance, la prudence, la justice et le courage. Après mon époque, il y a eu un bon pape, nommé Grégoire1, qui y ajouta la foi, l’espérance et la charité. Et ces sept vertus sont devenues les amies du héros dans son voyage spirituel pour vaincre les sept péchés capitaux, ce qui constitue une contrepartie heureuse à la déchéance. Nous pouvons ajouter la prière et bien sûr, les aspirations de l’âme à l’unité avec Dieu qui apporteront chaque bénédiction, transformation et renaissance de l’âme en Dieu. Vous êtes tous dans ce voyage et comme on le dit, nous l’avons dit et je le répète, vous avez bien choisi.

Puissiez-vous marcher dans la lumière du Seigneur, notre Dieu, notre Créateur, car nous sommes tous Ses enfants et dignes de Son amour. Alors, soyez aimables, laissez les vertus montrer la voie. Permettez à vos prières d’apporter la grâce qui change tout. Nous célébrerons chaque triomphe et nous vous accueillerons dans la lumière et l’Amour de Dieu. Soyez courageux. Laissez votre âme se remplir de cet Amour. Soyez joyeux, car Dieu vous aime. Je suis votre frère et ami, disciple du maître, et je vous rejoins maintenant dans la sainte présence de Dieu dans cette belle communion, avec tout mon amour. Je suis Judas.

  1. Le pape Grégoire Ier (c. 540 – 12 Mars 604), communément appelé Saint Grégoire le Grand, fut le chef de l’Église Catholique du 3 Septembre 590 à sa mort en 604. Grégoire est bien connu pour ses écrits, qui furent plus prolifiques que ceux de tous ses prédécesseurs comme papes. Tout au long du Moyen Âge, il fut connu comme « le Père du culte Chrétien » en raison de ses efforts exceptionnels pour réviser le culte Romain de son temps. (Source : Wikipédia)↩