Messages Contemporains 2014
L’erreur d’un pape
Pape Pie XII 1 - reçu par FAB le 26 Janvier 2014, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis le pape connu sous le nom de Pie XII.
Oh, comme j’ai regretté ce que j’ai fait en promouvant le Concordat avec le Troisième Reich ! Bien que certains Catholiques Romains aient approuvé les brutalités et la sauvagerie des Nazis, je ne l’ai pas fait. J’étais préoccupé par le bien-être de mon église. C’est pourquoi je l’ai fait.
Mais je me suis rendu compte ici que l’effet réel du Concordat a été désastreux. Il a légitimé le régime nazi et a donc favorisé ce règne de la terreur. C’était un manque de perspicacité à un flagrant degré.
Je vois que vous avez voulu connaître la vérité concernant le pape qui a régné lorsque la terreur nazie était à son apogée, et je vous ai donné la vérité. J’ai servi mon Église en tant que secrétaire d’État et pape.
J’ai voulu la protéger du communisme et de l’athéisme.
Je suis conscient de la grande controverse qui a fait rage concernant ma relation avec le Troisième Reich. J’ai souvent agonisé à ce sujet. Mais ma priorité était le bien-être de l’église.
Je vois maintenant que Jésus aurait agi de manière totalement différente. J’ai fait ce que je pouvais pour aider, mais ce n’était pas suffisant. Voici ce que j’ai appris.
Le pape Pie XII, né Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli (2 Mars 1876 – 9 Octobre 1958), a été le chef de l’Église Catholique Romaine du 2 Mars 1939 à sa mort en 1958. Il est le plus récent pape à avoir pris le nom pontifical de « Pie » lors de son élection. Son pontificat a coïncidé avec la Seconde Guerre mondiale et le début de la guerre froide. Avant son élection à la papauté, Giovanni Pacelli a été secrétaire du Département des affaires ecclésiastiques extraordinaires, nonce apostolique en Allemagne (1917-1929) et cardinal secrétaire d’État. À ce titre, il a travaillé à la conclusion de traités avec des nations européennes et latino-américaines, notamment le Reichskonkordat avec l’Allemagne nazie, par lequel le Vatican cherchait à protéger l’Église en Allemagne et à éviter qu’Adolf Hitler ne détruise le « Catholicisme politique » . Critique du nazisme avant la guerre, Pie XII a fait pression sur les dirigeants mondiaux pour éviter la guerre et, en tant que pape au début de la guerre, il a publié Summi Pontificatus, exprimant sa consternation face à l’invasion de la Pologne, réitérant l’enseignement de l’Église contre le racisme et appelant l’amour, la compassion et la charité à l’emporter sur la guerre. Bien que le Vatican soit officiellement neutre pendant la guerre, Pie XII entretient des liens avec la résistance allemande, utilise la diplomatie pour aider les victimes de la guerre et faire pression pour la paix, et s’élève contre les meurtres fondés sur la race et autres atrocités. Le concordat de 1933 et la façon dont Pie XII a dirigé l’Église catholique pendant la Seconde Guerre mondiale – y compris les allégations de silence en public sur le sort des Juifs – font toujours l’objet de controverses. (Source : Wikipedia)↩