Messages Contemporains 2012
Habiter la Maison Blanche
Franklin D Roosevelt - reçu par FAB le 25 Mars 2012, Berkeley, Californie, USA.
Je suis Franklin Roosevelt.1
Nous voyons que vous êtes en conflit au sujet de mon New Deal. Ce que vous lisez à nouveau dans « Wall Street et FDR » d’Antony Sutton remet en question votre vision précédente de ce sujet. Le livre me présente comme un magouilleur d’élite disant hypocritement une chose mais faisant le contraire.
Eh bien, mon ami, la vérité était un peu différente, et plus complexe. J’ai parlé avec M. Sutton, et il est d’accord avec moi, pour dire que bien qu’il y a eu en fait une tentative concertée de l’élite financière d’apporter ce qu’il appelle le socialisme d’entreprise en Amérique, et bien que j’ai participé à ce plan (ma souffrance l’a prouvé), néanmoins, il y avait quelque chose d’autre en moi qui aimait mon pays et son peuple.
Vous vous demandez comment cela est possible, alors que moi et ma famille étions tout aussi coupables de manigances financières ? La réponse est que j’étais un être humain avec des sentiments, et que j’avais un cœur pour les souffrances endurées par mon peuple. C’est pourquoi j’étais sincère dans mes politiques du New Deal. J’estimais que l’assurance chômage et la sécurité sociale aideraient les gens dans une situation de crise réelle. Je sentais qu’il fallait faire quelque chose d’urgent. Le fait que je ne sois pas à l’origine de l’idée ne change rien au fait que je sentais que c’était quelque chose d’utile.
Donc, ce que vous n’obtenez pas du livre de M. Sutton, c’est que d’une certaine manière, j’étais sincère, même en considérant toutes les autres choses que j’ai faites en collaboration avec l’élite financière.
Laissez-moi vous expliquer ce que c’est que d’être assis à la Maison Blanche. Vous avez un pays à diriger, et le fait de le faire en temps de crise a renforcé le sentiment d’immédiateté et d’urgence. Cela ne se résume pas à dire de bonnes choses mais de comploter le contraire. Vous notez que j’ai refusé le plan initial parce que je le trouvais trop dictatorial. Eh bien oui, je sentais que je devais faire mon travail de la bonne manière.
Un président est soumis à d’innombrables pressions, et il ne voit pas toujours toutes les implications de ce qu’il fait. Les conseillers, les collègues du gouvernement et les lobbyistes lui disent beaucoup de choses et tous exigent son attention. Il ne perçoit pas toujours l’ordre du jour que vous croyez maintenant être vrai, à savoir que certains membres de l’élite souhaitent effectivement détruire et mutiler le gouvernement pour leurs propres intérêts.
Cela s’applique au président Reagan, et cela s’applique également au président Obama. Vous pensez qu’il semble insensible, incohérent et tout aussi influencé par l’élite que l’était son prédécesseur. Je suis d’accord avec vous au sujet de l’élite, car ce monde spirituel le montre assez crûment. Mais je ne l’ai pas vu aussi clairement quand j’étais président. Non, je ne l’ai pas vu. Pourquoi pas ? Parce que l’élite est sournoise, et travaille en secret. Vous avez dit une fois que le Président Obama avait des sentiments sincères. Comment cela est-il possible ? C’est possible parce qu’il est un être humain, comme je l’étais.
Donc, en conclusion, non seulement il est possible, mais c’est un fait, qu’un président peut simultanément jouer dans des complots infâmes de l’élite de l’argent, et en même temps être complètement sincère au service du pays. Vous êtes très heureux de cette canalisation parce qu’elle vous a donné plus de clarté et de compréhension. Ceci, mon ami, était mon intention.
L’ensemble des messages communiqués par Franklin Delano Roosevelt est accessible par l’intermédiaire de ce lien.↩