Messages Contemporains 2010
Franklin D. Roosevelt sur les complexités d’un président
Franklin D Roosevelt - reçu par FAB le 26 Août 2010, Berkeley, Californie, USA.
Je suis ici, Franklin Delano Roosevelt.1
Je vois que vous ne savez pas encore très bien quelle est votre position sur mon New Deal, s’il était bon ou mauvais. Et maintenant, vous êtes confronté à la lecture de Wall Street and FDR, par Antony Sutton, une description de mon association avec des éléments de Wall Street. Vous ne savez pas quoi penser de tout cela, car vous avez toujours eu une bonne impression de ce que j’ai fait en tant que président.
Eh bien, vous n’êtes pas en mesure de rendre un verdict final : cela a été fait par le Tout-Puissant, à ma grande tristesse. Dans mon cœur, j’avais de bonnes intentions, mais j’ai joué le jeu politique, en utilisant mon influence là où je le pouvais. Elle était là pour être exploitée et utilisée.
Ai-je conspiré avec des éléments peu recommandables ? Oui, je l’ai fait. Et est-ce que je voulais vraiment servir mon pays ? Oui, je l’ai fait. Donc vous voyez, vous tombez sur la nature humaine, qui est complexe. Un livre peut être écrit sur un politicien, et vous jurez qu’il est le diable, et un autre livre décrira ce même politicien comme un sauveur. Vous voyez où je veux en venir. Je dirai cependant que M. Sutton aborde des aspects peu connus de ma carrière, c’est-à-dire de la vie des mortels, mais révélés ici. Si vous le souhaitez, je le commenterai lorsque vous aurez fini de le lire.
L’ensemble des messages communiqués par Franklin Delano Roosevelt est accessible par l’intermédiaire de ce lien.↩