Messages Contemporains 2009
L’image que se fait d’elle-même une politicienne Américaine – 2
Jeannette Rankin - reçu par FAB le 17 Juillet 2009, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, Jeannette Rankin.1
Vous avez parfaitement bien reçu mes pensées hier.
Oui, j’ai été parfois inconstante, et cela m’a interpellée. Ce que je voulais dire, c’est que la plupart du temps, je me suis battue pour certaines causes, et c’était sincère. C’est cet aspect de ma vie qui m’a accueilli avec bonheur ici. Souvent, dans la réalité terrestre, il y a des obstacles à nos idéaux. Je ne peux pas dire que j’étais parfaite, car ce ne serait pas vrai. Je peux dire, cependant, qu’ayant été fidèle à mes idéaux, j’ai été récompensée.
Permettez-moi d’aborder cette question. Il est vrai que mon frère Wellington a financé mes deux campagnes. J’étais très désavantagée, et j’étais une pionnière de la politique pour les femmes. Je n’ai pas souffert ici simplement parce que mon frère a soutenu mes deux campagnes.
En lisant le récit de ma carrière et de la carrière politique d’autres personnes, vous vous rendez compte qu’il existe des pressions et des obstacles inhabituels dans le monde politique. Comme vous n’avez jamais fait l’expérience de la politique, vous réalisez que vous ne pouvez pas juger.
Oui, ces pressions sont réelles, et ceux qui, comme moi, ont des idéaux ont été contrariés et contrecarrés. Vous venez de lire que j’ai fait appel au racisme pour attirer le vote du Sud. C’est vrai. Je l’ai fait. Alors maintenant, vous vous demandez comment, avec ces divers compromis, j’ai pu avoir la moindre conscience claire ?
La réponse est que là où je suis restée complètement fidèle à mon objectif sans transgresser la loi morale, je fus heureuse, et là où j’ai franchi la ligne, j’ai souffert. C’est doublement difficile pour vous de comprendre, puisque vous n’avez jamais connu la réalité de la politique de première main, et que vous n’avez jamais connu ce monde des esprits.
Oui, j’ai lutté contre ces manquements. Je l’ai fait. Je sais que j’aurais traversé bien pire sans mes idéaux, qui brûlaient souvent en moi. J’ai vu d’autres esprits de politiciens qui étaient dépourvus de cette qualité que je possédais, et qui ont souffert en conséquence.
C’est le cœur qui fait la personne, et qui détermine notre destin ici. Cela présente la réalité humaine sous un jour entièrement différent. Les pressions que j’ai subies étaient énormes, car étant une femme, j’étais fortement influencée par la pression de mon frère, qui entrait parfois en conflit avec mes idéaux.
Certains jugeraient défavorablement plusieurs de mes actions, et je peux le comprendre. Placée dans une position intenable, et tiraillée par des impulsions contradictoires, j’ai fait certains choix, dont certains se sont dressés devant moi. Comment une personne ayant certains idéaux peut-elle affirmer ces idéaux, lorsque les cartes semblent empilées contre elle ? En canalisant les pères fondateurs, vous vous êtes rendu compte que sur la question de l’esclavage, ils avaient l’impression d’avoir les mains liées.
Jeannette Rankin a commmuniqué les messages suivants :↩
Auteur | Titre du message | Date du message |
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Jeannette Rankin | L’image que se fait d’elle-même une politicienne américaine – 1 | 16 Juillet 2009 |
Jeannette Rankin | L’opinion de Jeannette Rankin sur ses biographes | 17 Juillet 2009 |