Messages Contemporains 2009
Jimmy Stewart fait le bilan de sa vie
Jimmy Stewart - reçu par FAB le 22 Décembre 2009, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis là, Jimmy Stewart.
Vous venez de terminer la lecture de ma vie [« Jimmy Stewart, A Biography », par Marc Eliot], et vous avez découvert qu’elle correspond à ce que j’ai canalisé le 12 Février 2009. Contrairement à ce que beaucoup pensent, je n’étais PAS Jefferson Smith, même si j’étais décent et aimable. J’étais un homme de carrière. J’aimais les gens, et j’aimais mon pays. J’ai fait de mon mieux pour dire ma vérité. Mais ce que j’ai dépeint dans ce film n’était pas ce que j’étais vraiment. Je sais que vous pensez que c’est contradictoire : Je nie être Jefferson Smith, et pourtant j’affirme que j’aimais les gens et que j’essayais de faire ce qui était juste.
Ce n’est pas une contradiction, car Jefferson Smith possédait une pureté passionnée qui n’existait tout simplement pas en moi. Quant à mon patriotisme, que je ressentais, j’ai découvert ici qu’il était dilué et gâché par une vérité que je ne connaissais pas sur Terre : le caractère agressif de la guerre que j’ai fait tout mon possible pour défendre n’a pas sa place dans le monde de Dieu. Comme vous l’avez lu, je suis allé jusqu’à encourager passionnément les armes nucléaires pour notre pays. Cela m’est revenu d’une manière que je n’aurais jamais pu prévoir.
Ce que je veux dire, c’est que mes sentiments patriotiques, qui étaient forts, ont été entachés. J’ai constaté à maintes reprises que la vie spirituelle de ceux qui ont été des soldats mortels est des plus malheureuses, car les activités de guerre entravent généralement le bonheur et la croissance des esprits. Agiter des drapeaux pour battre les tambours de la guerre a donné lieu, ici, à des vies plutôt malheureuses, et plus les mortels le sauront, mieux ils se porteront.
Ce ne sont pas vos propres sentiments, anti-guerre, qui ressortent. Ce sont mes pensées, et je ne les ai pas trouvées facilement. Elles sont venues à la suite, franchement, d’un choc, qui m’a donné des remords.