Messages Contemporains 2008
Le point de vue de George III sur la Révolution Américaine
Roi George III 1 - reçu par FAB le 20 Septembre 2008, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis George III.
Je voulais vous écrire depuis un certain temps, mais vos guides m’ont dit que ce n’était pas le bon moment. Maintenant, ce soir, je peux enfin réaliser mon désir d’envoyer un message à la terre. J’ai été perçu par vos compatriotes, depuis le dix-huitième siècle, comme le tyran qui a provoqué, par ma cruauté et mon oppression, votre guerre d’indépendance. J’avais mon propre point de vue sur la question, et je conserve une attitude indépendante.
J’ai souffert pour beaucoup de choses que j’ai faites. J’ai causé des difficultés et des souffrances aux colons. Leur réaction passionnée et violente nous a surpris, moi et beaucoup d’autres Anglais. De notre point de vue, nous estimions qu’il n’était que juste que les colons contribuent à leur part du coût de la guerre contre les Français et les Amérindiens dans les années 1750 et 1760. Mais les événements ont dérapé lorsque j’ai affirmé ce que je pensais être mon privilège en tant que monarque régnant.
Pour moi, c’était ma prérogative divine en tant que souverain anglais d’imposer l’ordre, et si les colons réagissaient contre cela, tant pis pour eux. Je n’ai jamais tenu compte de leurs doléances, car cela aurait remis en question mon autorité, ce que je ne voulais pas faire. J’étais le souverain et ils étaient mes sujets. Et quant au Parlement, il avait aussi des droits sur les colons, comme nous le pensions.
Mais de mon point de vue plus élevé ici, il est clair pour moi maintenant que je les ai littéralement poussés à la révolte. Cependant ce n’est pas comme ça que je l’ai vu à l’époque. Ils étaient rebelles à l’autorité, ce qui pour moi était une trahison. Et j’ai donc agi, les aliénant encore plus, jusqu’à ce que le pont soit franchi et que la guerre arrive.
Ai-je eu des regrets quant à mon rôle dans tout cela ? Très certainement oui. Mais il y avait plus que l’oppression pour moi. J’étais également dévot et je ressentais un lien fort avec Dieu. En fait, j’avais le sentiment, en tant que monarque régnant, que Dieu m’avait donné l’autorité, et que je ne faisais donc qu’exercer cette autorité en tant qu’expression de la volonté de Dieu. Oui, c’est ainsi que je voyais les choses.
Vos guides m’ont dit que la raison pour laquelle je vous ai écrit a été retardée à cause des événements dans votre pays. Ils ont estimé qu’en raison des réalités politiques et économiques auxquelles le pays est maintenant confronté, c’est le moment idéal pour que vos compatriotes reconsidèrent le point de vue de l’homme qui, plus que tout autre, a précipité cette révolution.
Je sais que tout cela appartient au passé et qu’il est important de vivre dans le présent. Mais il est tout aussi important de revoir le passé afin de maximiser les avantages de la vie dans le présent.
J’ai beaucoup profité de ce monde des esprits. J’ai dû renoncer à mon idée d’avoir une autorité divine en tant que roi. J’ai appris que c’était une erreur. Mais parce que j’avais une relation forte avec Dieu sur terre et que je faisais de mon mieux pour le servir, je n’ai pas trop mal réussi, comme le font les esprits des monarques. En fait, lorsque j’ai vu l’état d’impuissance de tant de monarques, j’ai été très reconnaissant d’avoir été épargné de souffrances supplémentaires.
J’ai évité les excès de la corruption et j’ai maintenu ma relation avec Dieu aussi pure que possible, malgré l’attraction déraisonnable des circonstances auxquelles j’ai été soumis. Mais j’ai fait de mon mieux, et il serait bon pour vos compatriotes de me voir sous cet angle différent.
Et, en plus de toutes ces pressions déraisonnables, j’ai souffert d’une maladie mentale. Oh, ce fut un fléau de ne pas avoir toute mes facultés ! Les maladies mentales étaient très mal comprises à cette époque. J’ai donc été ravie lorsque ces troubles m’ont quitté pour toujours lorsque je suis devenu un esprit.
Lorsque mon âme a quitté mon corps, j’ai pu sentir un grand changement dans mon mental. Il a instantanément acquis précision et équilibre, ce qui était si différent de mes afflictions. Oh, c’était une chose si merveilleuse ! J’étais tellement ému par la reconnaissance que mon mental m’avait été rendu que j’ai gardé un silence révérencieux parce que j’étais envahi par les émotions les plus saintes de la gratitude et de la sainteté.
Comme une partie de l’humanité progresse rapidement, je pense qu’il serait bon que vos compatriotes aient de la compassion pour ce que j’ai vécu. De cette façon, un ennemi peut devenir un ami, et l’âme de votre pays peut continuer à grandir.
George III (George William Frederick ; 4 juin 1738 - 29 janvier 1820) fut roi de Grande-Bretagne et roi d’Irlande du 25 octobre 1760 au 1er janvier 1801, puis du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande, formé par l’union de ces deux pays, jusqu’à sa mort. Il est simultanément duc de Brunswick-Lunebourg, et donc prince-électeur de Hanovre dans le Saint Empire romain germanique, puis roi de Hanovre à partir du 12 octobre 1814. Il est le troisième monarque britannique de la Maison de Hanovre, et le premier de Hanovre à être né en Grande-Bretagne et à avoir l’anglais comme première langue. Le long règne de George III a été marqué par une série de conflits militaires impliquant son royaume, une grande partie du reste de l’Europe et des endroits plus éloignés en Afrique, aux Amériques et en Asie. Au début de son règne, la Grande-Bretagne a vaincu la France lors de la guerre de Sept Ans, devenant ainsi la puissance européenne dominante en Amérique du Nord et en Inde. Cependant, nombre de ses colonies américaines sont rapidement perdues dans la guerre d’indépendance américaine, qui a conduit à la création des États-Unis. Une série de guerres contre la France révolutionnaire et napoléonienne, sur une période de vingt ans, s’est finalement conclue par la défaite de Napoléon en 1815. Dans la seconde moitié de sa vie, George III a souffert de maladies mentales récurrentes et, finalement, permanentes. Après une dernière rechute en 1810, son fils aîné, George, prince de Galles, a régné en tant que prince régent. À la mort de George III, le prince de Galles succède à son père sous le nom de George IV. (Source : Wikipedia)↩