L’histoire de la Confédération Iroquoise remonte à sa formation par le Pacificateur au 12e ou 15e siècle, qui a rassemblé cinq nations distinctes de la région sud des Grands Lacs pour former la « Grande Ligue de la Paix ». Chaque nation de la famille iroquoise avait une langue, un territoire et une fonction distincts au sein de la Ligue. L’influence iroquoise s’étendait au Canada, vers l’ouest le long des Grands Lacs et le long des deux côtés des montagnes Allegheny en Virginie et au Kentucky et dans la vallée de l’Ohio. En mohawk, la langue officielle du Conseil plénier, le nom global était Rotinonsionni ou Hotinonsionni ; les Sénécas les désignaient sous le nom de Goano’ganoch’sa’jeh’seroni ou Ganonsyoni ; et en tuscarora, ils sont connus sous le nom d’Akunęhsyę̀ni (Rudes, B., Tuscarora English Dictionary, Toronto : University of Toronto Press, 1999) ou les « Six Nations », (les Cinq Nations et les Cinq Nations des Iroquois avant 1722). La Ligue est gouvernée par un Grand Conseil, une assemblée de cinquante chefs ou sachems, chacun représentant un des clans de l’une des nations. La Ligue Iroquoise originale (telle que les Français la connaissaient) ou les Cinq Nations (telles que les Britanniques les connaissaient), occupait de vastes régions de l’actuel État de New York jusqu’au fleuve Saint-Laurent, à l’ouest de la rivière Hudson, et au sud jusqu’au nord-ouest de la Pennsylvanie. La Ligue était composée des nations Mohawk, Oneida, Onondaga, Cayuga et Seneca. En 1722, la tribu des Tuscarora s’est jointe à la Ligue, ayant migré des Carolines après avoir été déplacée par la colonisation anglo-européenne. Également un peuple de langue Iroquoienne, les Tuscarora ont été acceptés dans ce qui est devenu les Six Nations. (Source : Wikipedia)↩

L’ensemble des messages communiqués par Benjamin Franklin est accessible par l’intermédiaire de ce lien.↩