Messages Contemporains 2008
La réalité des Pères fondateurs
Benjamin Franklin - reçu par FAB le 3 Juin 2008, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, Benjamin Franklin.1
Oui, nous, les pères fondateurs, avons prévu un système qui protégerait nos intérêts. Là, nos détracteurs ont raison. Mais nous nous considérions comme éclairés et qualifiés pour gouverner. Il est maintenant clair pour nous tous que nous avons échoué sur la question de l’esclavage. Même ceux qui le soutenaient activement à l’époque ont depuis vu la lumière.
Le monde des esprits peut être dur, et lorsque nous avons échoué, nous avons dû rendre des comptes. C’est certainement une bonne chose que les gens aux États-Unis se rendent compte que ce système était imparfait à la naissance. Mais il est également important de comprendre qu’il constituait simultanément un grand pas en avant, comme en témoigne notre tentative de limiter l’intolérance religieuse qui, selon nous, paralysait les colonies.
Pour bien comprendre la fondation du pays, il est important d’être conscient des circonstances spécifiques auxquelles nous étions confrontés. Il est facile de porter un jugement. Chaque période de l’histoire a ses propres défauts.
Mais je dirai que, tout comme nous avons cherché sincèrement à étendre les avantages d’un gouvernement plus juste, de même aujourd’hui, les citoyens devraient continuer à s’efforcer d’obtenir plus d’égalité. Il est vrai que les forces réactionnaires sont actuellement fortes, mais il est tout aussi vrai qu’il existe également aujourd’hui un très puissant mouvement mondial de libération qui ne peut être ignoré et qui, comme nous le savons spirituellement, sera couronné de succès, en tant qu’expression du plan de liberté et de justice de Dieu.
Ainsi, il dépend du point de vue de chacun de nous de nous qualifier de classe réactionnaire ou de champions de la liberté. Je pense qu’une évaluation saine et précise prendrait en considération les deux tendances. Nous avons certainement dû examiner de près notre comportement terrestre, comme tout esprit a dû le faire.
Vous vous interrogez sur la question de l’esclavage. Eh bien, ceux d’entre nous qui étaient opposés à l’esclavage ont néanmoins vu que la seule façon de créer un gouvernement était de faire un compromis avec les États esclavagistes. Nous pensions qu’au moins d’autres bienfaits du gouvernement seraient ainsi préservés. Et ici, ce sont nos motivations qui ont déterminé l’étendue de nos souffrances ou de notre bonheur. Nous voyons tous maintenant que l’esclavage était mauvais, et notre esprit de compensation était basé, comme je l’ai dit, sur nos motifs.
Mais c’est un jour nouveau, et les peuples du monde s’éveillent à leurs droits, qui ne peuvent être niés.
L’ensemble des messages communiqués par Benjamin Franklin est accessible par l’intermédiaire de ce lien.↩