Messages Contemporains 2008
Le racisme est contre Dieu
John C. Calhoun 1 - reçu par FAB le 23 Avril 2008, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis là, John C. Calhoun.
Aucun système injuste ne peut durer longtemps. Oh, combien amère et choquante a été ma prise de conscience ici que le système d’esclavage du Sud que je défendais était contraire à Dieu ! J’ai découvert que les esclaves que je méprisais étaient soumis aux mêmes lois que les Blancs. Certains de ces esclaves venaient m’injurier, exultant de leur liberté retrouvée, tandis que j’en observais d’autres qui semblaient très heureux et en paix.
Je me suis rendu compte que l’idée de supériorité raciale, qui était la pierre angulaire de mes croyances, était fondée sur une fausse hypothèse. Et l’étape suivante de ma réflexion a été que l’institution de l’esclavage était contraire à la moralité et à la volonté du Créateur.
C’est vraiment une chose terrible pour un esprit de réaliser que toute sa vie n’était qu’un mensonge, mais tel fut mon destin.
J’ai mentionné tout cela pour faire le lien avec la situation actuelle de notre pays. Il est clair pour moi, et pour des myriades d’esprits, que la structure économique de notre cher pays est complètement injuste, et tout comme la structure sociale du Sud a été brisée et détruite par la guerre civile, ce système injuste sera vaincu. Mais cette défaite ne sera pas sanglante comme l’a été celle de ma société. Elle sera accomplie par certains événements stratégiques que le Créateur mettra en place.
John Caldwell Calhoun (18 Mars 1782 - 31 Mars 1850) fut un éminent politicien et philosophe politique de Caroline du Sud pendant la première moitié du 19ème siècle. Il était surtout connu pour être un défenseur des droits des États, d’un gouvernement limité et de la nullité. Après un bref passage à l’assemblée législative de Caroline du Sud, où il a rédigé une loi faisant de la Caroline du Sud le premier État à adopter le suffrage masculin blanc, Calhoun a commencé sa carrière fédérale en tant que nationaliste convaincu, favorable à une guerre avec la Grande-Bretagne en 1812 et à un programme fédéral d’améliorations internes par la suite. Il a fait volte-face dans les années 1820, lorsque le “Corrupt Bargain” de 1824 l’a amené à renoncer au nationalisme en faveur des droits des États du type de ceux que Thomas Jefferson et James Madison avaient proposés dans les Résolutions de la Virginie et du Kentucky de 1798. Bien qu’il soit mort dix ans avant le début de la guerre civile américaine, Calhoun a été une source d’inspiration majeure pour les sécessionnistes qui ont créé les éphémères États confédérés d’Amérique. Surnommé “l’homme de fer” en raison de sa détermination à défendre les causes auxquelles il croyait, Calhoun était partisan de l’annulation, des droits des États, en vertu desquels les États pouvaient déclarer nulles et non avenues les lois fédérales qu’ils jugeaient inconstitutionnelles. Il était un fervent partisan de l’institution de l’esclavage, qu’il défendait comme un “bien positif” plutôt que comme un mal nécessaire. Sa défense rhétorique de l’esclavage est en partie responsable de l’escalade des menaces de sécession du Sud face à la montée du sentiment abolitionniste dans le Nord. Il faisait partie du “Grand Triumvirat”, ou du “Trio Immortel”, avec ses collègues Daniel Webster et Henry Clay. (Source : Wikipedia)↩