Messages Contemporains 2008
Providence Divine
Benjamin Franklin1 - reçu par FAB le 18 Avril 2008, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, Benjamin Franklin.2
Lorsque nous, pères fondateurs, avons signé la Déclaration d’indépendance, nos destins semblaient incertains. La potence ou la liberté, nous ne le savions pas.
La guerre d’indépendance s’est d’abord très mal passée pour nous, ce qui, bien sûr, a provoqué une grande consternation. Mes efforts en France ont grandement aidé notre cause, et lorsque quelques victoires américaines ont eu lieu, nous avons progressivement vu la guerre tourner en notre faveur.
Les colons qui connaissaient le vin capiteux de la pensée des Lumières avaient le sentiment général que quelque chose de providentiel s’était produit lorsque l’indépendance est arrivée. Nous pouvions percevoir nos propres fautes, et les facteurs économiques qui nous influençaient. Mais au-delà de ces facteurs, nous percevions également une perception plus élevée du gouvernement, qui était amené, selon nous, par la providence divine.
Au fur et à mesure que les événements se déroulaient, et que les articles de la Confédération cédaient la place à la Constitution, nous avons vu se confirmer notre sentiment initial d’une destinée supérieure.
J’ai décrit tout cela parce que je souhaite dire, avec toute la conviction que m’offre ce monde spirituel supérieur, que ces nobles efforts n’ont pas été accomplis en vain et que, en somme, la République ne sombrera pas, comme vous l’avez parfois pensé, même si votre âme sait le contraire.
Permettez-moi d’illustrer mon propos par un exemple précis. Au début de la guerre, bien peu de gens prédisaient notre succès. L’armée britannique était l’une des plus puissantes forces de la planète, et l’armée coloniale était en lambeaux et inexpérimentée.
Mais malgré ce début peu prometteur, l’histoire retient que nous avons réussi. Nous étions tous conscients des horreurs de la guerre. Nous comprenions que cela signifiait la barbarie de la tuerie. Mais ce qui nous a soutenus, c’est un désir sincère de liberté. Ce sentiment était passionnément partagé par les colons qui soutenaient notre cause, et ils étaient nombreux. Le fait que de nombreux colons n’étaient pas engagés ou soutenaient l’Angleterre a simplement confirmé, à nos yeux, le miracle de la capitulation anglaise à Yorktown.
Et il en a été ainsi dans de nombreux autres endroits et à de nombreuses époques. Évidemment, justice n’a pas toujours été rendue. Mais si l’on étudie attentivement l’histoire, on peut y voir la providence divine plus fréquemment qu’on ne le suppose généralement.
Tout cela pour vous encourager à croire que, malgré les circonstances contraires, l’Amérique survivra à la crise actuelle, malgré toutes les forces qui cherchent à détruire le principe pour lequel nous, les pères fondateurs, étions prêts à tout sacrifier.
N’oubliez pas qu’il y a beaucoup d’Américains qui portent maintenant consciemment et courageusement le flambeau de la liberté, et que la providence divine continuera à se manifester, comme elle l’a fait il y a tant d’années sur ces mêmes rivages.
L’ensemble des messages communiqués par Benjamin Franklin est accessible par l’intermédiaire de ce lien.↩ Benjamin Franklin (né le 17 janvier 1706 à Boston et mort le 17 avril 1790 à Philadelphie), est un imprimeur, un écrivain, un physicien et un diplomate américain. Il est l’un des pères fondateurs de la nation américaine, issue de l’union des 13 colonies. En 1776, il participe, avec John Adams et Thomas Jefferson, à la rédaction de la Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, dont il est l’un des signataires. Franklin fut le premier ambassadeur des États-Unis en France de 1776 à 1785. A ce titre il oeuvra afin d’obtenir le soutien de la France à la cause indépendantiste. Avec difficulté, Il finira par obtenir l’engagement de la Fayette. En 1783, Adams, Jay et Benjamin Franklin, alors âgés de plus de soixante-dix ans, signent à Paris, pour les États-Unis, un traité de paix qui garantit l’Indépendance. Ce traité met fin à la guerre d’indépendance. Durant ses dernières années, il est un fervent partisan de l’abolition de l’esclavage. Devenu président de la Pennsylvania Abolition Society en 1875, il soumettra la question de l’abolition de l’esclavage au Congrès des Etats Unis pa l’intermédiaire d’une pétition en 1790. En tant que physicien, il est connu pour avoir établi la nature électrique de la foudre et inventé le paratonnerre, ainsi que les lunettes à double foyer et l’heure d’été.↩