Messages Contemporains 2007
Shakespeare - religion
William Shakespeare - reçu par FAB le 20 Août 2007, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, William Shakespeare.1
Ne soyez pas perturbé si vous lisez quelque chose d’un érudit qui semble contredire ce que je canalise. Rappelez-vous que beaucoup de choses sont des conjectures et que je suis la source.
Vous avez lu, dans le livre de E.A.J. Honigmann, Shakespeare : the « lost years (les années perdues) », que Sir Thomas Hesketh, qui m’a engagé comme apprenti acteur, ne l’aurait pas fait si je n’avais pas été Catholique.
Eh bien, les circonstances n’étaient pas très rigoureuses d’un point de vue religieux, même s’il y avait une répression croissante des Catholiques. Dans mon cœur, je n’ai jamais eu de convictions religieuses à l’adolescence ou dans ma jeunesse, malgré mon exposition fréquente au Christianisme dans mon enfance.
J’ai toutefois conservé le désir de faire du théâtre, qui était alimenté par les histoires dramatiques de la Bible. Mais lorsque j’ai atteint l’âge où je pouvais penser par moi-même, je n’ai pas considéré la religion comme une expression importante de ce que j’étais. Cette attitude m’a d’ailleurs accompagné toute ma vie.
On ne peut pas déduire de mes pièces de théâtre des convictions religieuses, car à certains moments, mes personnages se déchaînent contre le pape, et à d’autres, il y a une ambiance plus favorable au Catholicisme. Non, je ne me suis jamais considéré comme un polémiste religieux, mais seulement comme un dramaturge.
Je dirai cependant que j’ai perçu la manière non religieuse dont le Pape avait dominé la politique, et cela se reflète dans les paroles de certains de mes personnages. Cela m’a paru très peu Chrétien. Mais, ayant été élevé dans un foyer plutôt favorable au Catholicisme, j’ai très tôt eu des attitudes tolérantes à son égard également.
Je voyais avant tout les gens, et non leur religion. La religion n’était tout simplement pas importante pour moi en tant que personne. Je me voyais comme un dramaturge, un poète et un acteur. Je reconnaissais l’importance de la religion pour les autres, et je l’utilisais dans mes pièces. Mais, en général, je n’avais aucune hargne, seulement le désir de produire du bon théâtre.
Les différents messages communiqués par William Shakespeare sont disponibles par l’intermédiaire de ce lien.↩