Messages Contemporains 2007
Shakespeare - en route pour Londres
William Shakespeare - reçu par FAB le 14 Août 2007, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, William Shakespeare.1
Je souhaite évoquer maintenant les circonstances qui m’ont amené à chercher fortune à Londres, alors que j’avais une femme et trois enfants. Les difficultés antérieures de mon père m’ont fait prendre la résolution de ne jamais échouer. J’ai eu de nombreuses discussions sur mon avenir avec ma femme, et lorsque j’ai pris congé, nous nous sommes séparés amicalement.
Comme vous l’avez deviné, il y avait beaucoup de provisions pour ma famille. Mes parents et les siens se sont tous portés volontaires pour aider si nécessaire, ce n’était donc pas comme si je les laissais mourir de faim. Toutes les personnes concernées ont reconnu mon talent supérieur d’acteur, et mes aspirations au théâtre par d’autres moyens. Ils voyaient clairement que mon destin m’obligeait à aller à Londres pour me trouver. C’était une situation très inhabituelle, mais, comme ils l’ont tous reconnu, j’étais moi-même inhabituel. Ils l’ont tous vu, et à mon départ, ils m’ont tous donné leur bénédiction. C’était un énorme soulagement, car je pouvais partir avec leur soutien.
Vous vous demandez comment Anne a réagi à tout cela. Eh bien, je savais qu’elle aurait préféré que je reste, mais je savais aussi qu’elle m’aimait. Elle savait depuis le début que mon destin était dans le théâtre. Elle savait aussi que mon départ pour Londres, où le théâtre était centralisé, était inévitable.
J’ai été amené à croire que mon absence de Stratford ne serait pas un terrible fardeau pour elle. Anne était une personne à part entière, et elle avait un sens aigu d’elle-même. C’est pourquoi je voulais l’épouser. Je me voyais comme son égal, pas comme son supérieur. Je savais qu’elle avait les mêmes qualités d’autonomie et de débrouillardise que moi.
J’ai eu des enfants parce que j’en avais le désir. C’était une partie de qui j’étais. Et mon intention a toujours été de réussir afin de pouvoir subvenir moi-même aux besoins de ma famille.
Anne et le reste de mes proches ont reconnu que j’étais à la fois responsable et pratique, et ils m’ont fait confiance, car ils savaient que je ferais de mon mieux pour subvenir aux besoins de ma famille.
Cette confiance qu’ils m’ont accordée fut un grand cadeau pour moi. Elle m’a soutenue dans la tâche difficile de me déraciner et de m’aventurer, seule, dans un environnement étranger et potentiellement hostile. Savoir que ma famille et mes beaux-parents seraient toujours là pour me soutenir a été l’un des facteurs les plus importants qui m’ont soutenu lorsque je suis arrivé à Londres.
La volonté de réussir pour le bien de ma famille était tout aussi forte que mon besoin de m’exprimer. En fait, le premier a servi de moteur au second.
Lorsque j’ai réfléchi, dans le monde spirituel, à ma vie terrestre, je voyais la main de Dieu tendue pour me soutenir et m’appuyer, afin que je puisse accomplir ma destinée, qui est finalement devenue importante pour le monde. Mais à l’époque, je n’avais aucune idée de ces choses. Je ne me sentais pas proche de Dieu, et ne pouvais donc pas discerner Ses conseils. Mais le Créateur m’a quand même guidé, et je ne peux aujourd’hui que le remercier.
Les différents messages communiqués par William Shakespeare sont disponibles par l’intermédiaire de ce lien.↩