Messages Contemporains 2007
Shakespeare - Anne Hathaway
William Shakespeare - reçu par FAB le 14 Août 2007, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, William Shakespeare.
Tout d’abord, permettez-moi de clarifier ce que j’ai voulu dire dans mon message du 12 Août dernier :
« Il [Joseph] dit que mon regret et ma souffrance pour les péchés commis dans la vie terrestre n’ont pas duré longtemps. Mais vous pensez que cela contredit le fait qu’il m’a fallu 400 ans pour atteindre la septième sphère. Ce que Joseph voulait dire, c’est que certains esprits passent des siècles et des siècles à lutter contre leurs ténèbres. »
Ce que je voulais dire, évidemment, c’est que ces autres esprits sont restés dans l’obscurité pendant des siècles de plus que moi, et que j’ai progressé hors de l’obscurité longtemps alors que beaucoup d’autres esprits sont restés dans l’obscurité.
Anne Hathaway, qui allait devenir ma femme, avait huit ans de plus que moi. C’était un arrangement inhabituel à l’époque. Bien qu’elle ait été enceinte lorsque nous nous sommes mariés, ce n’est pas pour cela que je l’ai épousée. Je l’ai fait parce que je l’aimais, purement et simplement.
Comme le souligne M. Ackroyd, nous nous étions déjà engagés l’un envers l’autre lors d’une cérémonie informelle appelée “troth-plight”1. Ce n’était donc pas scandaleux, tant que nous étions mariés à la naissance de notre enfant, ce qui s’est produit.
Oui, je dis que je l’aimais, malgré mes 18 ans. La mort de ma sœur, mes expériences dans le monde et mes perceptions aiguës de la vie m’ont fait mûrir très tôt. J’étais donc prêt pour le mariage. L’anneau trouvé au 19e siècle portant les initiales W S n’était pas le mien.
Je la connaissais depuis longtemps avant de lui faire la cour. La cour a évolué naturellement au fur et à mesure que je prenais conscience de mes sentiments pour elle.
Nous nous sommes mariés dans l’église de Temple Grafton, et non dans l’église St. Martin de Worcester, comme il a été supposé. La cérémonie ne fut pas ouvertement Catholique, mais elle a comporté de nombreux éléments Catholiques.2
Lors de la cérémonie traditionnelle du mariage, les futurs mariés disent chacun “I plight thee my troth”, ce qui signifie “je donne ma parole”. Plight signifie “promettre solennellement”..↩ Les différents messages communiqués par William Shakespeare sont disponibles par l’intermédiaire de ce lien.↩