Messages Contemporains 2007
Shakespeare - L’enfance et la Bible1
William Shakespeare - reçu par FAB le 12 Août 2007, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, William Shakespeare.
Je suis effectivement né le 23 Avril 1564, comme on le soupçonne généralement. M. Ackroyd a raison lorsqu’il suppose que mes parents m’ont déplacé, alors que j’étais un nourrisson, pour me mettre en sécurité, pendant un épisode de peste, à Wilmcote, où ma mère avait une maison familiale.
Enfant, j’ai en effet assisté à de très nombreuses pièces de théâtre, y compris les pièces mystérieuses médiévales. Le drame de la trahison et du meurtre de Jésus m’a profondément touché. J’ai repris, dans mes pièces, ce thème puissant de la trahison. C’est cette expérience d’enfance qui m’a convaincu, lorsque je suis devenu un jeune homme, que le théâtre serait ma vie.
Vous vous demandez, si j’étais conscient des pièces mystérieuses depuis mon enfance, pourquoi je n’ai pas exploré le Christianisme. Eh bien, j’étais pris par le théâtre et les exigences mondaines de ma profession. Je me suis souvent posé des questions sur l’âme humaine, me demandant si elle existait vraiment. Non, je n’avais pas une perception claire et nette de l’âme comme vous.
Étant enfant, j’ai été profondément touché par la vie de Jésus, cependant, à l’âge adulte, j’ai mis cela de côté afin de poursuivre ma carrière terrestre. Cela est revenu me hanter ici.
Permettez-moi maintenant d’évoquer ma relation précoce avec la Bible. La version du roi Jacques a été publiée pour la première fois quelques années avant ma mort, et c’est donc à des versions antérieures de la Bible que j’ai été exposé dans mes premières années.
Mon amour du langage et des mots était déjà présent dans mon enfance, et j’ai donc absorbé et apprécié la lecture de la Bible. J’aimais les différentes histoires et j’aimais la façon dont ses idées étaient exprimées de si belles manières.
Je me suis beaucoup inspiré de la Bible dans mes écrits d’adulte. J’ai adoré les Psaumes et le Livre des Proverbes. J’ai également aimé les quatre évangiles et le livre de Job.
Mais mon livre préféré, d’un point de vue littéraire, n’était pas les Psaumes, mais les Lamentations. Oui, vous avez bien canalisé cela. Vous êtes perplexe. Pourquoi pas les Psaumes, en raison de leur belle poésie ?
Eh bien, j’ai effectivement apprécié leur belle poésie lorsque j’étais enfant, mais les Lamentations sont plus poignantes et plus dramatiques. Elles correspondaient davantage aux désirs d’un dramaturge en herbe. J’aimais aussi le livre de Job, mais les Lamentations me tiraient le cœur.
Les différents messages communiqués par William Shakespeare sont disponibles par l’intermédiaire de ce lien.↩