Messages Contemporains 2007
Jésus parle de l’avortement et de l’abandon des enfants
Jésus - reçu par FAB le 4 Mars 2007, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis Jésus.
Je suis venu cet après-midi pour discuter de la question de l’avortement, l’un des sujets brûlants de l’heure.
Tout d’abord, permettez-moi de dire sans équivoque que l’avortement est un péché terrible, car il représente la destruction d’une vie humaine. De nombreuses jeunes mères ont choisi une meilleure voie. Elles ont amené l’enfant à terme et l’ont ensuite laissé dans une église ou un hôpital.
L’une des principales raisons pour lesquelles les mères avortent ou abandonnent leur bébé est qu’elles sont mal équipées, soit émotionnellement, soit financièrement ou les deux, pour s’en occuper. Ces circonstances empêchent la mère de penser au bien-être de l’enfant. Mais ce n’est pas toujours le cas de celles qui ont abandonné leur bébé, car beaucoup d’entre elles nourrissent la pensée affectueuse que, d’une manière ou d’une autre, leur bébé sera pris en charge. Tout dépend des motifs. Vous vous souviendrez que la mère de Moïse l’a abandonné pour sauver sa vie.
Vous vous souviendrez du message que vous avez transmis d’Abraham Lincoln au sujet de la guerre. Eh bien, c’est exactement le même principe qui prévaut, que les mortels ne peuvent pas voir le monde des motifs intérieurs de leurs semblables. C’est pourquoi j’ai parlé comme je l’ai fait par l’intermédiaire d’Amada Reza, pour faire savoir à ses auditeurs, en outre, que toutes sortes de circonstances atténuantes sont impliquées, comme le danger pour la vie de la mère, ou des circonstances tragiques comme l’inceste ou le viol.
J’ai ouvert ce message en disant que l’avortement est un péché terrible, ce qui est vrai. Mais il existe différents degrés de responsabilité, en fonction des motifs de la mère et de l’avorteur.
Pour illustrer ce que je dis, prenons l’exemple de ma propre trahison par Judas. Il voulait vraiment le meilleur pour moi et mes disciples. Il voulait me forcer à réagir pour que je puisse montrer ma puissance. C’est pourquoi sa souffrance dans l’au-delà n’a pas été aussi intense que celle des autres, même si l’on considère qu’il s’est suicidé en plus.
Un autre exemple est celui de Cotton Mather, que vous avez canalisé, et qui a présidé les procès des sorcières de Salem. Il voulait vraiment faire ce qui était juste pour Dieu. Le fait que des gens soient morts de façon tragique et horrible en conséquence est devenu une source de souffrance pour lui, mais comme son motif n’était pas le meurtre mais le fait de servir Dieu, sa peine a été moins lourde que celle qu’il aurait encourue s’il avait eu le désir de simplement les assassiner.
Donc, comme vous l’avez compris, pour chaque péché commis par un mortel, il y a un motif qui l’accompagne, qui a une incidence directe sur la peine infligée pour ce péché. C’est pourquoi la justice humaine est souvent incapable de fournir une punition exacte, et c’est pourquoi tant de personnes estiment que les circonstances atténuantes doivent être prises en compte également, comme dans le cas de l’avortement.
Il y a beaucoup de personnes qui ne considèrent pas l’avortement comme un péché, et c’est parce que beaucoup de ces personnes ne considèrent pas le fœtus comme un être humain légitime. Mais vous savez qu’une fois que l’âme pénètre dans ce fœtus, elle devient un être humain vivant créé à l’image de Dieu.
Je ne peux pas édicter un décret sur ce que les êtres humains doivent faire au sujet de l’avortement, parce que cela doit être laissé aux êtres humains eux-mêmes. Toute décision de mettre fin à une vie entraîne des conséquences très graves, et ces conséquences dépendent des motifs avec lesquels ces péchés ont été commis.
Vos compatriotes devront donc continuer à s’interroger sur cette question litigieuse. Une seule réponse ne plaira évidemment pas à tous.
Une suggestion que je recommande vivement est la présence très visible de centres de conseil et de sensibilisation, gratuits et confidentiels, pour les femmes enceintes qui envisagent d’avorter ou d’abandonner leur enfant. Votre société doit fournir un environnement favorable aux femmes enceintes dans des circonstances intenables et tragiques. Il faut lui demander instamment de mener l’enfant à terme et de le confier à un centre d’accueil, qui le fera ensuite adopter ou le donnera à un orphelinat.
Au fur et à mesure que votre pays deviendra plus humain et plus attentionné, nombreux seront ceux qui verront la nécessité d’atteindre ces femmes désespérées et leurs bébés abandonnés, afin que les deux groupes puissent bénéficier des soins et du respect appropriés. De cette façon, les tragédies peuvent être évitées et transformées en possibilités de vie, afin que la volonté de Dieu ne soit pas transgressée.