Messages Contemporains 2007
Thomas Paine et la guerre
Thomas Paine - reçu par FAB le 22 Mars 2007, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis Thomas Paine.1
Je viens cet après-midi pour discuter de ma précédente canalisation à la lumière de la réaction d’un collègue de l’église. Lorsque vous avez reçu ce message, vous avez compris tout ce que je disais, y compris mes intentions. Mais cela n’était pas du tout évident pour votre ami. Permettez-moi donc d’être plus explicite.
Tout d’abord, permettez-moi de dire que je vis dans une Sphère Céleste au-delà de la troisième, non numérotée. Je crois donc que toutes les formes de violence sont mauvaises.
Je ne croyais pas de cette façon sur Terre, évidemment. Mais si vous lisez attentivement ma précédente canalisation, vous vous rendrez compte que je n’ai jamais justifié la violence. Laissez-moi vous expliquer.
Vous vous souvenez que dans votre canalisation d’Oliver Cromwell, vous avez appris qu’il a ressenti tout le poids de ses actions avec la loi de compensation parce qu’il avait commis ses actes de violence avec une mauvaise motivation.
Vous avez canalisé Abraham Lincoln, qui a dit qu’il a à peine souffert, même si tant de sang a coulé à la suite de ses décisions. Je sais que cela n’a toujours pas de sens pour vous, mais c’est parce que vous n’êtes pas le Créateur.
Je voulais dire que le facteur le plus important de la violence en temps de guerre est lié aux motivations de chacun. Comme mes motifs étaient généralement sincères, authentiques et nobles (je voulais m’opposer à l’injustice et apporter la liberté), j’ai moins souffert que les révolutionnaires qui prenaient un plaisir sadique à blesser et à tuer les Britanniques, ce qui existait à l’époque.
Mais la vérité est qu’en raison des conséquences de mes actes, et du fait que je n’étais qu’un simple mortel imparfait, je n’ai pas pu échapper à la souffrance et à la culpabilité ici, et ce parce que même avec mes meilleures intentions, elles étaient mélangées à la négativité et au péché du monde terrestre, ce qui m’a fait souffrir ici.
J’ai ajouté qu’indépendamment de la façon dont ils sont arrivés là, le fait est que les colons ont pu mettre en place une Constitution et un gouvernement inhabituels et extraordinaires dans l’histoire des mortels. La guerre, comme toutes les guerres, était un méli-mélo de motifs, de haine pécheresse et de nobles idéaux, de conviction et de trahison. Le résultat direct de ce fatras a été la Constitution et la Déclaration des droits, qui n’ont pas été entachées par les impuretés et les péchés de la guerre. Et ce, parce que le Créateur y a participé.
J’espère donc avoir clarifié le fait que je ne souhaitais en aucun cas excuser la violence dans mon message précédent. Je faisais simplement remarquer que le nouveau gouvernement américain lui-même était une chose à part, entièrement séparée de l’ambivalence et des horreurs de la guerre qui l’a précédé.
Thomas Paine s’est également exprimé par l’intermédiaire des messages suivants :↩
Auteur | Titre du message | Date du message |
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Thomas Paine | Une discussion sur la médiumnité et la guerre | 16 Mars 2007 |
Thomas Paine | Le militarisme a tout faux | 6 Décembre 2007 |