Messages Contemporains 2006
Expériences d’un puritain colonial
Cotton Mather - reçu par FAB le 20 Mai 2006, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis Cotton Mather.1
C’est pour moi un plaisir particulier de communiquer au monde des mortels un acte qui, à mon époque, aurait entraîné les plus terribles sanctions. Et c’est d’autant plus agréable que vous êtes maintenant en train de lire une biographie de moi. Je note le plaisir intense que vous tirez de la lecture des biographies. Cela cimente le rapport que vous avez établi avec les sujets de ces biographies.
Il y a longtemps que je n’ai pas marché sur la Terre. J’ai eu amplement le temps de réfléchir à la vérité sur la vie, la mort et l’immortalité. Et, puisque sur Terre, j’aimais sincèrement la Vérité, j’ai continué à aimer la Vérité lorsque je suis venu ici.
Et ce que j’ai découvert a provoqué un changement complet de mes perceptions, accompagné d’une douleur non négligeable et, oui, de remords. Mais comme j’étais essentiellement une bonne personne sur Terre, j’ai échappé au genre de tourments réservés aux esprits moins fortunés.
Je ne veux cependant pas que vous pensiez que je n’ai pas souffert, car j’ai souffert. Et cela parce que non seulement je croyais à l’erreur, mais je prêchais aussi l’erreur aux autres.
Les esprits comme moi ont le fardeau d’essayer de réparer les dommages que nous avons causés. Ce que vous devez comprendre, c’est que Dieu est un Dieu d’amour, et que ceux qui viennent à Lui avec un cœur contrit ne seront pas détournés de son banquet d’Amour inconditionnel et de pardon. Et, puisque je me suis sincèrement repenti de mes péchés, avec le plus grand remords, mes péchés ont été pardonnés.
Je continue à faire de mon mieux pour réparer les dommages que j’ai causés, et je le ferai toujours. Mais maintenant, c’est avec joie et non plus avec souffrance et remords. C’est le même comportement, mais avec un état d’âme complètement différent. Il n’y a pas de péché que Dieu ne pardonne pas, si le pécheur est vraiment contrit.
Je sais que vous n’avez jamais été très clair sur une situation comme celle-ci. Vous vous êtes demandé comment un pécheur qui enseignait l’erreur pouvait ne pas avoir à continuer à payer la pénalité, puisque tant de personnes étaient détournées de la Vérité par ses enseignements erronés ?
Eh bien, maintenant vous savez que les deux lois fonctionnent simultanément – l’erreur doit continuer à être renversée par l’esprit qui en est à l’origine, mais la condition intérieure de l’âme de cet esprit est complètement différente.2
Cotton Mather, (12 Février 1663 - 13 Février 1728 ; A.B. 1678, Harvard College ; A.M. 1681, doctorat honorifique 1710, Université de Glasgow) était un ministre puritain de Nouvelle-Angleterre socialement et politiquement influent, un auteur prolifique et un pamphlétaire. Connu pour son soutien vigoureux aux procès des sorcières de Salem, il a également laissé un héritage scientifique grâce à ses expériences d’hybridation et sa promotion de l’inoculation pour la prévention des maladies. Il s’est ensuite vu refuser la présidence du Harvard College que son père, Increase, avait occupée. (Source : Wikipedia)↩ Cotton Mather s’est également exprimé par l’intermédiaire des messages suivants :↩
Auteur | Titre du message | Date du message |
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Cotton Mather | Dieu regarde le cœur. | 21 Mai 2006 |
Cotton Mather | Dieu et l’Amérique | 15 Novembre 2007 |
Cotton Mather | La conscience dans le procès des sorcières de Salem | 24 Mars 2008 |
Cotton Mather | Réflexions sur la sorcellerie | 28 Février 2009 |