Messages Contemporains 2006
Et si je [Jeanne d’Arc] n’avait pas été exécutée ?
Jeanne d’Arc 1 - reçu par George Barnard le 26 Décembre 2006, Illawarra, Australia.
Bzutu: « Je vous salue frère. C’est le chef Midwayer Bzutu. La connexion est établie. Continuez et ne soyez pas timide. »
Jeanne d’Arc : « C’est Jeanne. Beaucoup, dans le monde dont je suis originaire, croient que je suis une sainte, et oui, ils m’adressent des prières. Je suppose que vous comprendrez que ceci m’est un peu embarrassant. Tous ceux qui sont ici sont des saints, ou aucun d’entre eux. Des pèlerins qui se dirigent vers le Paradis, c’est ce que nous sommes tous ; c’est ce que vous êtes.
« Cependant, il faut savoir faire la part des choses. Ceux qui n’ont pas la connaissance ne peuvent être blâmés, non. Cependant, leurs prières devraient être dirigées vers le Maître Créateur et Architecte de tout ce qui est ; le Père éternel.
« Je parle la langue de cette région. Elle est traduite pour moi par votre ami proche, et je sais qu’elle est traduite en anglais, ce n’est pas bien sûr mon français préféré d’autrefois, ou de ces jours-ci.
« Une question qui a souvent été posée par beaucoup, et qui n’a jamais encore reçue de réponse satisfaisante, c’est pourquoi les Midwayers, mes chers amis, mais en d’autres termes, pourquoi Dieu ne m’a pas libérée de ce qui était une peine de mort en attente. C’est ici, dans ces parties inconnues pour vous, dont beaucoup étaient conscients à ce moment-là, comme ils le sont maintenant, des potentiels de ce qui pourrait m’arriver pour le reste de ma vie.
« La tâche qui devait être effectuée, je l’avais effectuée. Pour moi, le travail était fait, et les choses normales qu’une femme normale fait; comme se marier, garder la maison, travailler à la ferme et avoir des enfants, ne m’étaient pas destinées. Des arbres hauts qui ne sont pas solidement enracinés sont renversés par les vents forts. Je fus une héroïne pour n’avoir été qu’un simple outil, et j’étais encore enfant, à bien des égards.
« Pour certains, et nous ne donnerons aucun exemple, ils se trouvent devant une situation où ils sont confrontés sur leur route à des embranchements très difficiles, dans des vies pleines d’expériences ; de grands changements se produisent alors dans ces vies car un nouveau chemin est choisi qui a besoin de cette excellente expertise et d’une longue vie pour parcourir ce long chemin. Il y a ceux, qui comme moi, qui, dès leur jeune âge, ont réussi à atteindre ce qui devait être atteint, et le potentiel projeté ne révèle pas bien la croissance spirituelle.
« Devons-nous demander si, pendant le temps où j’ai vécu ma vie terrestre, il y avait plus à faire, si ce n’est de développer ce qui avait été réalisé et cultivé en vain ? Était-il nécessaire que le projet, y compris moi-même, se termine ? L’univers, en effet, ne fait aucune erreur. Un travail était terminé, et il était temps de partir.
« Il y a ceux qui ici, peuvent clairement projeter ce qui serait arrivé si j’avais continué sur une courbe descendante, alors qu’une vieille tête ne peut pas être placée sur de jeunes épaules. Il y a ceux dans les sphères élevées qui peuvent comprendre tous les détails, la plus grande finesse, de toutes les alternatives, mais le « martyr pour une cause » était la meilleure chose.
« Il est préférable pour certains d’avoir un avertissement et de prendre alors le bon embranchement sur la route. Pour d’autres Il est préférable de découvrir une route sans issue et de terminer le voyage sur une note élevée pour le bien des autres. La charge était importante, car il ne subsistait que peu de patriotisme en France. Des voix pouvaient être monnayées, et beaucoup d’argent était dépensé pour acheter des voix, des faveurs, des titres, et des alliances. Mais, plus que tout, un important patriotisme a été réveillé dans mon pays, et l’équilibre du pouvoir a été restauré.
« J’espère, mes chers amis, que, par cette courte communication, j’ai répondu à votre question « que serait-il arrivé si je n’avais pas été exécutée ? » J’ajoute à cela que mon plus grand ennemi mondain, Monsieur Cauchon, est l’un de mes amis les plus proches. Je vous remercie George. Nous sommes bien conscients de vous et de vos amis, de vos projets, de vos efforts et de vos réussites. Qu’ils continuent. « C’est Jeanne ».
George : « Merci, chère sœur ».
*Le groupe de progrès 11:11.
Jeanne d’Arc (c.1412 – 30 Mai 1431) fut une héroïne nationale et est une sainte de l’Église Catholique. Elle a affirmé avoir eu des visions de Dieu qui lui a demandé de récupérer sa patrie de la domination anglaise à la fin de la guerre de cent ans. Le roi, non couronné, Charles VII l’a envoyée au siège d’Orléans dans le cadre d’une mission de secours. Elle a gagné la reconnaissance alors qu’elle surmontait la considération légère des commandants vétérans et a levé le siège en seulement neuf jours. Plusieurs victoires plus rapides ont conduit au couronnement de Charles VII à Reims et réglé la succession disputée au trône. La confiance française renouvelée a dépassé sa propre carrière. Elle a refusé de quitter le champ de bataille quand elle fut blessée lors d’une tentative de reprendre Paris cet automne. Entravée par les intrigues de la cour, elle n’a mené que des entreprises mineures à partir de là et est tombée prisonnière lors d’une escarmouche près de Compiègne au printemps suivant. Un procès à motivation politique l’a condamnée pour hérésie. Le régent anglais, John de Lancaster, 1er duc de Bedford, l’a fait brûler sur le bûcher à Rouen. Elle fut l’héroïne de son pays à l’âge de dix-sept ans et est décédée à dix-neuf ans. Quelque vingt quatre ans plus tard, le pape Callixtus III a rouvert l’affaire et une nouvelle constatation a infirmé la condamnation d’origine. Sa piété, jusqu’à son derniers souffle, a impressionné le tribunal lors du jugement. Le pape Benoît XV l’a canonisée le 16 mai 1920. (Source : Wikipédia)↩