Messages Contemporains 2006
La vie intérieure de Moïse en tant que mortel
Moïse - reçu par FAB le 25 Octobre 2006, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, Moïse.
Je viens aujourd’hui, comme promis, pour parler de ma vie intérieure en tant que mortel. J’étais un penseur – pas un suiveur 1, mais un penseur. Ce trait s’est épanoui lorsque j’ai quitté l’Égypte dans la tourmente.
Bien sûr, comme vous pouvez l’imaginer, ma vie de prince n’était pas vraiment propice à une réflexion profonde et pénétrante, même si j’ai parfois réfléchi à de nombreuses choses. Ma nature est de réfléchir aux choses, mais cela n’était pas vraiment encouragé lorsque j’étais un jeune prince. Je ne dirais pas que j’étais gâté, car j’ai toujours eu une bonne nature.
J’ai perçu plus tard dans ma vie comment la difficulté et la détresse qui ont résulté de ma fuite d’Égypte ont en fait encouragé le développement de nombreux aspects de mon caractère, et j’ai attribué tout cela au Seigneur, qui, je le savais, travaillait dur dans ma vie pour mon propre bonheur.
C’est l’expérience avec le buisson, que la Bible appelle le Buisson ardent, qui a tout changé pour toujours. Lorsque j’ai quitté l’Égypte, j’avais déjà eu un aperçu du Dieu Hébreu, puisque je m’étais familiarisé auparavant avec la façon de penser des esclaves Hébreux.
Il m’arrivait d’engager la conversation avec eux. J’ai ainsi établi non seulement une relation avec eux, mais aussi une réputation de bienveillance à leur égard. Cela a joué en ma faveur lorsque je suis retourné en Égypte pour les libérer. Ils se sont souvenus de ma bienveillance et de mon intérêt, et l’ont fait savoir autour d’eux. J’ai attribué cela à la Providence Divine. Je vois maintenant que ce qui me poussait, en tant que prince égyptien, à enquêter sur la foi Hébraïque, était un désir passionné de savoir.
Je n’ai jamais été superficiel. J’ai toujours vu la profondeur des choses, et au fond de mon esprit, j’admirais non seulement les idées et la vision du monde des esclaves, mais aussi leur intégrité et leur courage à défendre de telles opinions dans des circonstances aussi difficiles et dangereuses.
Le Pharaon régnant a en fait remarqué ma propension à la réflexion, et il a imaginé des moyens d’empêcher cela. Il estimait que cela aurait pu constituer une menace, puisque mes origines étaient Hébraïques et non égyptiennes. Mais il m’aimait tendrement comme un fils parce que ma nature était aimable. S’il avait eu le désir de cultiver cette partie de ma personnalité, il l’aurait fait. Mais en fait, j’ai suivi son exemple, étant un enfant et un adolescent malléable.
Mais ce trait de caractère était le mien, et lorsque j’ai été confronté à mes propres capacités pour la première fois, c’est-à-dire lorsque j’ai fui l’Égypte, ces qualités ont été mises en évidence. Ainsi, ma carrière de chef des esclaves Hébreux a développé les meilleurs aspects de ma personnalité, dont beaucoup étaient restés en sommeil en tant que prince Égyptien.
Au fur et à mesure que je progressais dans mon voyage spirituel, Dieu m’a fourni de nombreuses choses pour satisfaire ce désir de savoir. Bien sûr, je n’avais pas l’avantage de la science moderne et de vos modes de pensée contemporains. Mais la principale chose que j’avais, c’était le Seigneur.
J’ai découvert que j’avais une nature psychique, et c’est ainsi que j’étais en relation avec Lui. Grâce à cette nature psychique, je me renseignais souvent sur de nombreuses choses, et Dieu répondait invariablement à chaque question en m’apportant des situations qui fournissaient la réponse.
Bon, je vais m’arrêter là.2