Messages Contemporains 2006
Moïse et le Pharaon
Moïse - reçu par FAB le 25 Octobre 2006, Santa Cruz, Californie, USA.
C’est moi, Moïse.
Dans ce message, je veux décrire ma relation avec le Pharaon, l’homme que j’appelais autrefois frère.
Vous avez été très affecté par le film d’animation « Le Prince d’Égypte », que vous avez d’ailleurs adoré. Vous estimez que c’est la toute première fois que quelqu’un explore cette relation.
Eh bien, comme le montre le film, c’était très complexe et difficile. Ayant été élevés ensemble, nous nous connaissions intimement. Nous jouions ensemble lorsque nous étions enfants, et lorsque nous sommes devenus adultes, nous avons partagé notre « passage à l’âge adulte ».
Bien que j’aie été choyé en tant que membre de la royauté, je n’ai jamais perdu le sens de la vertu et de l’intégrité personnelles, et j’ai été aimé pour cela, en particulier par le père Pharaon. Il a vu ces qualités et a été poussé à me considérer comme son propre fils.
Son fils possédait l’arrogance du pouvoir. Pour lui, rien ne pouvait s’opposer à la réalisation de son désir. Et ce désir était un empire.
Or, Pharaon et moi avons partagé nos années de formation ensemble, et donc le lien établi entre nous n’a jamais été rompu, et nous avons tous deux immensément souffert des circonstances qui nous ont séparés. C’est pourquoi il n’a jamais cherché à me faire du mal physiquement, même si je lui demandais l’impossible. Vous vous êtes toujours demandé pourquoi il ne m’a jamais frappé. Eh bien, maintenant vous avez la réponse.
Il est vrai que dans sa rage de détruire les Hébreux après leur fuite, ce lien a été occulté. Mais il ne l’a jamais quitté. Je lui ai parlé dans le monde des esprits, et voici ce qu’il m’a dit. Il a dit qu’il souhaitait placer son empire au-dessus de toute préoccupation ou sentiment qu’il avait pour moi personnellement. Il a fait cette séparation parce qu’il sentait que c’était son devoir de le faire. Mais cela lui faisait mal de me blesser, et la séparation entre nous était douloureuse précisément parce que nous étions si proches.
Bien sûr, il ne pouvait pas comprendre ma position. Pour lui, un esclave était un esclave et rien de plus.
C’était l’attitude dominante dans le monde antique. C’est pourquoi j’ai réalisé, même à l’époque, à quel point mon idée de leur liberté était radicale.
Le succès de mes efforts a confirmé ma foi et a vaincu l’homme le plus puissant du monde. Il a également ouvert la voie à toutes les luttes pour la liberté et a permis à votre propre pays, les États-Unis, d’adopter la liberté comme forme de gouvernement.
Note : Moïse s’est également exprimé lors des messages suivants :