Messages Contemporains 2005
Walt Whitman et les Amérindiens
Walt Whitman - reçu par FAB le 4 Janvier 2005, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis Walt Whitman.1
C’est la première fois que j’écris par votre intermédiaire, et je suis heureux de vous appeler mon cher ami. Vos intérêts m’ont attiré. Tout comme vous, j’ai profondément réfléchi à la signification de l’Amérique et, tout comme vous, j’ai vu un type particulier de Providence caché derrière ses nombreux péchés. Bien que plus de cent ans se soient écoulés depuis ma mort, je suis toujours, dans une certaine mesure, préoccupé par notre pays, non pas d’une manière basse sur le plan terrestre, mais d’une manière élevée, si magnifiquement et si éloquemment exprimée dans le livre que vous lisez [« L’âme américaine » de Jacob Needleman].
Beaucoup ont pensé que l’être que j’ai articulé dans ma poésie était une personne, une construction artificielle. Si, dans la vie réelle, j’étais différent de l’individu dépeint dans “Leaves of Grass (Brins d’Herbe)”, j’étais néanmoins, par essence, un et le même que l’amoureux rhapsodique de l’humanité décrit. C’est-à-dire que, dans mon for intérieur, j’aimais vraiment beaucoup l’humanité et la vie. Ainsi, même si je n’ai pas manifesté extérieurement ma personnalité de la même manière que dans mes poèmes, cette création littéraire était néanmoins fidèle à mon intention en tant que créature de Dieu passionnément amoureuse du drame de l’Histoire et de la beauté du cosmos et de son Créateur.
Maintenant, laissez-moi vous dire ce que Jésus vous a dit en 1997 : vous n’avez pas à craindre pour le sort éventuel de l’Amérique, car il y a certaines qualités qu’elle a manifestées de manière constante depuis sa fondation qui garantiront sa survie. Nous savons que vous ressentez l’horreur et l’injustice faites à son peuple indigène. Eh bien, nous le ressentons aussi, et Dieu aussi.
Permettez-moi de répéter une autre chose que Jésus vous a dite en 1997 - que de nombreux esprits indigènes américains ont réagi à votre amour et à votre intérêt sincères pour leur culture et leur tradition. Ils respectent vos croyances et travailleront avec vous dans ce cadre, mais ils voient aussi que vous reconnaissez et respectez leur façon de penser, même si vous n’en savez pas encore beaucoup. Vous voyez donc qu’il y a du respect et de la considération dans les deux sens, en raison des attitudes aimantes que vous manifestez tous. Laissez-moi vous assurer que dans la manifestation à venir de la grandeur de l’Amérique, les cultures indigènes joueront un rôle crucial, et elles obtiendront enfin le respect général qu’elles ont toujours mérité.
Il est évident pour tout le monde ici dans le monde spirituel que Dieu désapprouve complètement la façon dont les peuples amérindiens ont été traités par la culture blanche, et les esprits indigènes ici ont été complètement justifiés. Mais même eux ont dû passer par une période de purification quant à leur haine de l’homme blanc, qui a tenté de détruire leur culture.
Vous voyez donc que le processus de rédemption s’est poursuivi ici, et que les Blancs qui ont commis des atrocités à l’encontre des autochtones ont découvert avec horreur qu’ils étaient pris dans leurs propres filets, qu’ils devaient payer le prix de leurs actes ignobles et qu’ils ne pouvaient plus ignorer les terribles souffrances qu’ils infligeaient à leurs semblables. Oui, chaque massacre, chaque traité rompu devait être pris en compte dans leur creuset de souffrance. Leur hégémonie et leur soif de domination et de pouvoir ont disparu, et tout ce qui est resté dans leur conscience, ce sont les cris des enfants innocents assassinés de leur main, et leur tentative de meurtre de tout un peuple, que vous avez appelé en votre temps un génocide.
Je sais que vous vous attendiez à ce que ce premier message me soit entièrement consacré. Eh bien, mon ami, de nombreuses et merveilleuses surprises vous attendent. Je vais m’arrêter ici. Je vous remercie beaucoup de l’intérêt que vous portez à ma vie. Je l’ai noté dès le début.
Avec amour, Walt Whitman.2
Walter Whitman, plus connu sous le nom de Walt Whitman, (Né le 31 Mai 1819 à West Hills, New York (Long Island) et mort le 26 Mars 1892 à Camden (New Jersey)), est un poète, romancier, journaliste, éditeur américain. Son recueil de poèmes Feuilles d’herbe (Leaves of Grass) est considéré comme son chef-d’œuvre.↩ Walt Whitman s’est également expimé par l’intermédiaire des messages suivants :↩
Auteur | Titre du message | Date du message |
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Walt Whitman | Le mysticisme et les expériences personnelles en esprit de Walt Whitman | 5 Janvier 2005 |
Walt Whitman | La personnalité de Whitman en tant que poète et personne | 28 Avril 2008 |